Circonstances atténuantes (film, 1939)
Circonstances atténuantes est un film français réalisé par Jean Boyer, sorti en 1939.
Titre original | Circonstances atténuantes |
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Réalisation | Jean Boyer |
Scénario |
Jean Boyer Jean-Pierre Feydeau d'après le roman de Marcel Arnac |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | SFPE |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 87↔94 min |
Sortie | 1939 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierProcureur à la retraite depuis deux mois, Gaëtan Le Sentencier ne parvient pas à oublier ses anciennes fonctions. Il part pour une cure à Plombières avec sa femme, mais une panne de voiture oblige le couple à s'arrêter dans un petit hôtel-restaurant de la banlieue parisienne pour y passer la nuit.
En fait, l'établissement sert de repaire à une bande de petits truands sans grande envergure. Pris pour l'un des leurs, Le Sentencier qui se fait appeler « La Sentence » succombe aux charmes de la java et du franc-parler de « Marie qu'a d'ça ». Il va organiser à sa façon les différents larcins de la bande, dans le but de faire renoncer ses membres au crime et de les amener à travailler honnêtement.
Mais le sévère Gaëtan et son épouse voient eux aussi leur caractère se modifier au contact de ces sympathiques malfrats…
Fiche technique
modifier- Titre original : Circonstances atténuantes
- Réalisation : Jean Boyer
- Assistant-réalisation : Christian Chamborant
- Scénario : Jean Boyer et Jean-Pierre Feydeau d'après le roman de Marcel Arnac, À l'héritage ou Les Vacances singulières (Éditions Grasset, 1929)
- Adaptation : Jean Boyer, Jean-Pierre Feydeau
- Dialogues : Yves Mirande
- Décors : Jacques Colombier assisté de Roux
- Photographie : Victor Armenise
- Opérateurs : René Ribault et Pierre Bachelet
- Son : Antoine Archimbaud
- Montage : Maurice Serein
- Photographe de plateau : Roger Corbeau
- Musique : Georges Van Parys
- Chanson : Comme de bien entendu, paroles de Jean Boyer et musique de Georges Van Parys (éditions musicales Sam-Fox)
- Production : Pierre Geoffroy et Joe Francys
- Société de production : SFPE (Société française de production et d'édition)
- Sociétés de distribution : Pathé-Films (France), Les Acacias (France), Tamasa Distribution (France)
- Tournage : studios Pathé Cinéma de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) et la propriété de Michel Simon à Saint-Maur-des-Fossés pour les extérieurs
- Format : noir et blanc — 35 mm — 1.37:1 — son monophonique (RCA Photophone System)
- Tirage : Pathé Cinéma
- Genre : comédie
- Durée : 87↔94[1] minutes
- Date de sortie :
- France :
- (fr) Classifications CNC : tous publics, art et Essai (visa d'exploitation no 992 délivré le )
Distribution
modifier- Michel Simon : Gaétan Le Sentencier, ancien procureur de la République
- Suzanne Dantès : Nathalie Le Sentencier, sa femme
- Arletty : Marie Jeanne Legal dite « Marie qu'a d'ça »
- Andrex : Môme-de-Dieu
- Dorville : Jules Bouic, le patron du bistrot « Aux Bons Vivants »
- Mila Parély : La Panthère, la « régulière » de Môme-de-Dieu
- Robert Arnoux : Gabriel, le chauffeur des Le Sentencier
- François Simon : l'accordéoniste dit « La Poupée » (dit Michel-François), doublé par Émile Prud'homme
- Georges Bever : le vendeur de motocyclettes (non crédité)
- René Lacourt : l'employé des pompes funèbres
- Robert Ozanne : Cinq-de-trique
- Georges Lannes : Coup-de-châsse
- Émile Saint-Ober : Coco
- Liliane Lesaffre : Léontine Bouic, la patronne du bistrot
- Marie-José : Madame Cinq-de-trique
- Jeannine Roger : la fiancée de Gabriel
- Henri de Livry
- Julien Barrot
- Jacques Albert
- Robert Sidonac
- Jean Hubert
Autour du film
modifier- Ce film comporte une chanson qui deviendra un succès musical : Comme de bien entendu.
- Fait rarissime pour l’époque, le film fait allusion sans la condamner à l’homosexualité d’un personnage (le dénommé « la Poupée »), la prostituée Marie qu'a d’ça se plaignant simplement qu’il lui vole des clients.
Notes et références
modifier- Durée annoncée par le CNC.
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :