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Colmier-le-Bas

commune française du département de la Haute-Marne

Colmier-le-Bas est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Colmier-le-Bas
Colmier-le-Bas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais
Maire
Mandat
Michel Renard
2020-2026
Code postal 52160
Code commune 52137
Démographie
Population
municipale
22 hab. (2021 en évolution de −4,35 % par rapport à 2015)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 21″ nord, 4° 57′ 11″ est
Altitude 402 m
Min. 308 m
Max. 446 m
Superficie 5,95 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villegusien-le-Lac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Colmier-le-Bas
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Colmier-le-Bas
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Colmier-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Colmier-le-Bas

Géographie

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Localisation

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En bordure du département de la Côte-d'Or, Colmier-le-Bas se situe à 38 km au sud-ouest de Langres et à 37 km à l'est de Châtillon-sur-Seine.

Communes limitrophes de Colmier-le-Bas
Chambain
(Côte-d'Or)
Colmier-le-Haut
Menesble
(Côte-d'Or)
 
Bure-les-Templiers
(Côte-d'Or)
Chaugey
(Côte-d'Or)
Villars-Santenoge

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ource, le ruisseau de Chaugey, la Combe au Loup et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

L'Ource, d'une longueur de 100 km, prend sa source dans la commune de Poinson-lès-Grancey et se jette dans la Seine à Bar-sur-Seine, après avoir traversé 25 communes[2].

 
Réseau hydrographique de Colmier-le-Bas[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Colmier-le-Bas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,3 %), prairies (23,6 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le village de Colmier fut déplacé, créant ainsi Colmier le vieux et le nouveau qui devinrent la haut et le bas.

Histoire

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Passé ferroviaire du village

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Carte postale vers 1910 des environs de Colmier-le-Bas sur laquelle on peut voir la ligne de chemin de fer qui longe le cours de l'Ource.
 
Horaire de la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille en 1914.
 
Délibération pour la création d'une halte à Colmier-le-Bas.

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Recey-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, s'arrêtait à la halte de Colmier-le-Bas, et ensuite se dirigeait vers la gare de Villars-Santenoge.
Lors de l'inauguration de la ligne en 1882, aucune gare n'était prévue à Colmier-le-Bas. Comme le montre le document ci-dessus, le conseil municipal a demandé la création d'une halte sur la ligne qui passait à 200 m au sud du village, demande qui a été acceptée par le Conseil Général. Contrairement à une gare, une halte était un simple abri en planches ou en briques, sans porte ni fenêtre. Le train ne s'arrêtait qu'à la demande des voyageurs. De cette halte, aucune trace ne subsiste de nos jours.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la halte de Colmier-le-Bas dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. La ligne, encore en place, est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
(maire en 1981)[15]   Jules Deloix Rad. Conseiller général du canton d'Auberive (1949-1973)
avant 1995 2001
(décès)
Henri Renard    
mars 2001 2014 Claude Arbillot    
2014 En cours Michel Renard DVD Artisan[16]

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 22 habitants[Note 3], en évolution de −4,35 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
235215198201196231225201170
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1451341121069716111511182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
737074646457627082
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
763822493531232223
2017 2021 - - - - - - -
2222-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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  • Exploitations agricoles.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Colmier-le-Bas » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Colmier-le-Bas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Ource »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Colmier-le-Bas et Bure-les-Templiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bure Les Templiers_sapc », sur la commune de Bure-les-Templiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Colmier-le-Bas ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  16. « Résultats municipales 2020 à Colmier-le-Bas », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Villa gallo-romaine (vestiges) », notice no PA00079292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Mobilier de l'église classé », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.