Courcelles-Chaussy
Courcelles-Chaussy est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Pont-à-Chaussy est réunie à Courcelles-Chaussy en 1812 et Landonvillers en 1973.
Courcelles-Chaussy Landonvillers, Pont-à-Chaussy | |
Le château d'Urville. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Chemin-Pays de Pange |
Maire Mandat |
Luc Giamberini 2020-2026 |
Code postal | 57530 |
Code commune | 57155 |
Démographie | |
Gentilé | Courcellois |
Population municipale |
2 986 hab. (2021 ) |
Densité | 157 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 36″ nord, 6° 24′ 21″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 307 m |
Superficie | 19,02 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Courcelles-Chaussy (ville isolée) |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays messin (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | courcelleschaussy.com |
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierCourcelles-Chaussy se situe sur la route nationale 3 de Paris à Mayence, à 18 km à l’est de Metz en direction de Sarrebruck.
La commune se situe à la frontière linguistique matérialisée par les deux Nied : à l'ouest la Nied française (à Pont-à-Chaussy), à 6 km à l'est la Nied allemande (Raville, Bionville).
Géologie et relief
modifier- Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover) ; Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique ; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine ; BD Lisa ; Cartes piézométriques.
Sismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité 1 très faible[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Environnement
modifierCourcelles-Chaussy est une « ville fleurie » avec une deuxième fleur attribuée en 2008 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[9]. Landonvillers possède une abondante forêt.
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierLe territoire de la commune est traversé par deux cours d'eau : la Nied française et le Ravenez.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied, le ruisseau de la Goulotte, le ruisseau de la Rigole, le ruisseau de Ravenez et le ruisseau le Serrouelle[Carte 1].
La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[10].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Courcelles-Chaussy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Courcelles-Chaussy[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Communes limitrophes
modifierLes Étangs | Condé-Northen | |||
Silly-sur-Nied, Maizery | N | Varize-Vaudoncourt | ||
O Courcelles-Chaussy E | ||||
S | ||||
Pange | Maizeroy |
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,5 %), terres arables (30,3 %), prairies (21,5 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Commune couverte par le plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 8 septembre 2020[17].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifier- D603 vers Pont è Chaussy, Landredon[18].
- D71 vers Chevillon, Landonvillers.
- D103l vers Servigny-lès-Raville.
Transports en commun
modifierSNCF
modifierIntercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté de communes Haut Chemin-Pays de Pange.
Toponymie
modifierAnciennes mentions du nom[19] :
- 1206 : Chaucey
- 1284 : La Cour de Chaussy
- 1348 : Chaussey
- 1448 : Kürtzel[20]
- 1462 : Kortzel[20]
- 1535 : Courcelle au ban de Chaussy
- 1542 : Courtzell[20]
- 1548 : Courselle
- 1625 : Courtzell
- 1638 : Coursel Chaussy
- 1756 : Courselles
- 1801 : Courcelles-Chaussy
En lorrain roman :
- lai Grant Kch'el[19].
En allemand :
- Kurtzel[19].
- pendant la première annexion (1915-1918) : Kurzel
- pendant la seconde annexion (1940-1944) : Kurzel an der Strasse
Sobriquets
modifierSurnoms à propos des Courcellois : Les Huguenots[21], terme rappelant l’introduction de la Réforme en 1562 dans ce village par le baron de Clervant.
Les «khhèles» de Cohhèles (les petites cours de Courcelles)[21].
Histoire
modifierL’origine de l’agglomération courcelloise n’est pas connue mais il n’est pas exclu qu’elle se soit développée après la conquête romaine autour des villas dont quelques vestiges ont été mis au jour à partir de 1900 tant sur les bans communaux que limitrophes[22]. Au Moyen Âge, deux hameaux Courcelles et Chaussy séparés par le seul Haut Chemin, l’actuelle route nationale 3, se sont lentement confondus pour ne former qu’une bourgade traversée par le Ravenez qui donne alors sa première configuration au village. C’est autour de ce cours d’eau que s’organise la vie dans les rues Maréchal-Leclerc et de l’Église, constituant ainsi le cœur historique de la cité.
Faisait partie au XVIe siècle de la seigneurie de Mengen, seigneurie dépendant du comté de Créhange[19].
Par la suite, le Haut Chemin, passage obligé entre Metz et l’Allemagne, devient naturellement le second secteur de fixation de la population.
Pont-à-Chaussy est réunie à Courcelles-Chaussy par décret du 7 août 1812[23].
En 1844, Courcelles-Chaussy a pour annexes le village de Pont-à-Chaussy et les fermes d’Urville et les Ménils. Le village possède une brigade de gendarmerie, étape et logement militaire ; perception des contributions directes, recette de l'enregistrement et des domaines, résidence d'un garde général des eaux et forêts, distribution du courrier, poste aux chevaux ; un notaire, un huissier ; succursale. Une école est fréquentée par 87 garçons, et l’autre par 76 filles ; les revenus des instituteurs sont de 850 fr. La population du village est de 1 321 individus pour 132 maisons. Le territoire productif est de 866 ha dont 12 en vignes et 282 en bois. La commune possède une fabrique considérable de machines à battre le blé, à manège, et de charrues de l'invention de M. Léonard, qui en est le propriétaire[24].
En 1866, une épidémie de choléra se développe dans le village et Jean-Jacques Leser, alors pasteur, se dévoue sans compter auprès des malades, protestants comme catholiques. Il n'hésite pas, lorsque les malades sentent leurs membres se refroidir, à se faire attacher à eux pour les réchauffer. Plusieurs d'entre eux sont ainsi sauvés[25].
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Courcelles-Chaussy est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. À la fin du XIXe siècle, l’empereur allemand Guillaume II y jouissait d’une résidence secondaire[26], le château d’Urville (actuel lycée agricole), où il venait fréquemment. Trouvant le petit temple trop modeste, il fit rebâtir en un point plus central le temple réformé de la commune. La commune redevient française en 1918.
Courcelles-Chaussy est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Malgré la combativité des troupes allemandes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Courcelle-Chaussy est libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 18 novembre 1944[27], à la fin de la bataille de Metz.
Depuis les années 1960, l’extension urbaine se fait de part et d’autre de cet axe majeur ; aussi les flancs nord et sud de la commune sont-ils devenus des secteurs à vocation résidentielle.
Courcelles-Chaussy absorbe Landonvillers en 1972.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierBudget et fiscalité 2021
modifierEn 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
- total des produits de fonctionnement : 2 514 000 €, soit 745 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 042 000 €, soit 605 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 648 000 €, soit 192 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 637 000 €, soit 189 € par habitant ;
- endettement : 2 024 000 €, soit 600 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,57 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,94 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,30 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 690 €[30].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Culture et élevage associés.
- Élevage de bovin et de volailles.
- Élevage de caprins.
Tourisme
modifier- Hébergement et restauration.
Commerces
modifier- Commerces et services de proximité[31].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 2 986 habitants[Note 4], en évolution de −3,8 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 520 hommes pour 1 531 femmes, soit un taux de 50,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[38] :
- École maternelle La Bossotte.
- École élémentaire Paul Rousselot.
- Lycée agricole Hervé Bichat. Campus de l'Eplefpa (établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles) de Courcelles-Chaussy.
Collège de rattachement : collège Paul Valéry à Metz.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[39] :
- Médecins.
- Pharmacies.
- Hôpitaux à Metz, Charleville-sous-Bois, Boulay-Moselle, Jury, Créhange.
Cultes
modifier- Église catholique Saint-Rémi (Communauté de communes "Les Prairies de la Zorn"[40]; Diocèse de Metz, Archiprêtré de Rémilly), rue de l'Église.
- Temple protestant, place du Temple.
Manifestations culturelles et festivités
modifierDe nombreuses manifestations animent toute l’année la vie de la commune, les plus remarquables sont :
- les journées « Guerre et Paix », sous l’égide du syndicat de Courcelles-Chaussy et de sa région culturelle, évoquent chaque week-end du 11 novembre la commune et le Pays de Nied à des époques phares de l'histoire de France et de l’Europe ;
- le « Printemps au château d’Urville », chaque deuxième week-end de juin, est organisé par le lycée agricole de la commune et la Société d'horticultiure de Moselle et invite à découvrir le monde des jardins et une collection de plantes vivaces.
- La fête patronale, chaque premier week-end d'octobre
Le 3 juin 2012, une plaque commémorative a été apposée à l'emplacement de l'ancienne synagogue. Ceci en présence des autorités civiles, des représentants des trois cultes : juif, catholique et protestant. De nombreux juifs originaires de la commune étaient présents ainsi que de nombreux habitants de Courcelles-Chaussy.
Évènements sportifs
modifier- Grand prix cycliste de Courcelles-Chaussy, 120 km, en juin : boucle passant par Servigny-lès-Raville, Frécourt, Maizeroy et Chevillon.
- Étape du championnat de Moselle de skateboard organisé par l’Ufolep et l’APCS depuis plusieurs années. Le skate parc est considéré comme l’un des meilleurs de Moselle.
- Course à pied : course des sangliers (course dans la nature de 13 km), le premier dimanche de septembre organisée par l'association Courir à Courcelles-Chaussy (C.C.C.) avec la participation de la commune.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices civils
modifier- Vestiges de villas romaines.
- La maison de Clervant : fait office de maison de retraite.
- Château d'Urville XVe siècle, entièrement remanié XIXe siècle (actuellement lycée agricole).
- Le sentier des Huguenots : il rappelle la fidélité des Huguenots qui devaient se rendre à Ludweiler pour le culte et le baptême pendant la persécution (entre 1685 et 1789 l’exercice de leur culte était interdit en France). La « marche des Huguenots » a été inaugurée le 19 juin 1994 par les Mosellans et les Sarrois. Elle s’étale sur 48 km et traverse une région légèrement vallonnée au nord-est de la Moselle. Il est conseillé de faire deux étapes : Courcelles-Chaussy à Kleindal puis jusqu’à Ludweiler (ou en sens inverse). Le balisage est représenté par des croix huguenotes bleues sur fond blanc en plus de panneaux d’informations installés à tous les carrefours importants : Courcelles-Chaussy, Boucheporn, Kleindal, Ambach et à la frontière.
- Le lavoir : situé au cœur du village, il est le seul restant.
- Lycée agricole
- Skate parc
À Landonvillers
modifier- Château de Landonvillers, premier musée d’icônes de France, ancienne maison seigneuriale rebâtie en 1873 dans le style du 18e siècle classique français. Entre 1903 et 1905, le château a été radicalement transformé par le docteur Haniel sur les plans de l'architecte Bodo Ebhardt. Le domaine est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [41].
- Moulin.
- École de plein air appartenant à la ville de Metz depuis plus de 60 ans[Quand ?].
Édifices religieux
modifier- Église Saint-Rémi, XVIIIe siècle.
- La Croix de Mission, installée dans l’ancien cimetière, a été offerte par l’abbé Prévot (devenu chanoine de la cathédrale de Metz et originaire de la commune). Le chemin de croix a été installé en 1828 et les orgues en 1874. L’abbé Kremer a fait don en 1896 à la fabrique du presbytère actuel. Les trois cloches actuelles, bénies le 11 mars 1923, ont remplacé celles enlevées par les Allemands en 1917.
- Le temple protestant réformé place du Temple : il est de style néo-gothique et caractéristique de l’architecture wilhelmienne. L’empereur allemand Guillaume II décide le 2 décembre 1893 de faire bâtir une Kaiserkirche (un temple impérial) d’après les plans de l’architecte berlinois Paul Tornow (futur auteur de la façade occidentale de la cathédrale de Metz). La construction fut confiée à l’entreprise Weis de Metz. Le 27 mai 1894 la première pierre est posée par le gouverneur d’Alsace-Lorraine le prince Hohenlohe, oncle de l’empereur et futur chancelier. Le 18 mai 1895, les cloches arrivent de Berlin. Chacune portait l’écusson impérial et les inscriptions : « Empereur et Roi », de plus sur la grande : « Dieu », sur la moyenne : « le Roi » et sur la petite : « les frères ». L’empereur inaugure le temple le 17 octobre 1895. Il remplacera l’ancien temple, situé à côté du château de Claude Antoine de Vienne, comte de Clervant et époux de Catherine de Heu, les seigneurs de Courcelles au XVIe siècle. Ce sont eux qui ont favorisé la propagation des idées de la Réforme en Pays messin. Ce temple, aujourd’hui monument historique, est significatif de l’influence allemande à la fin du XIXe siècle.
- L'ancien temple protestant, construit en 1839 par les huguenots, rue Roger Mazauric, aujourd'hui désaffecté.
- La synagogue fut construite en 1863. Elle fut lourdement endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale, vendue puis détruite en 1963. Remplacée par la construction d'un immeuble, rue du Maréchal-Leclerc, une plaque commémorative marque l'emplacement de l'ancienne synagogue.
- Cimetière Israélite de 1842.
- Cimetière protestant rue Roger-Mazauric.
-
Église Saint-Remi.
-
Temple protestant.
-
Ancien temple protestant.
-
Plaque de l'ancienne synagogue.
-
Cimetière Israélite.
-
Cimetière protestant.
-
Château de Landonvillers.
Personnalités liées à la commune
modifier- Le comte de Clervant : seigneur protestant de Courcelles au XVIe siècle.
- Jean-Baptiste Pierre de Semellé (1773-1839), général de la Révolution et de l'Empire, décédé au château d'Urville et inhumé au cimetière de Courcelles-Chaussy.
- Charles-Georges de Semellé (1845-1880), dit le comte de Semellé, petit-fils du général de Semellé, militaire et explorateur français, né le 5 juin 1845 à Courcelles-Chaussy.
- Guillaume II, roi de Prusse et empereur d’Allemagne : il fit construire à Courcelles-Chaussy une gare, une école et un pensionnat pour jeunes filles.
- François de la Rivière (1803-1874), major commandant, officier de la Légion d’honneur (1858), né à Courcelles-Chaussy[42].
- Louis Pilla (1825-1866), soldat au 39e d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur (1848), né et mort à Courcelles-Chaussy[43].
- Pierre Beauchat (1818-1883), major du 3e de chasseur, chevalier de la Légion d’honneur (1862), né à Courcelles-Chaussy[44].
- Josué Hoffet (1901-1945), géologue, né à Courcelles-Chaussy, découvreur des premiers dinosaures au Laos en 1936.
- Frédéric Hoffet (1906-1969), pasteur, avocat et écrivain, né à Courcelles-Chaussy, frère du précédent.
- Paul Dorveaux (1851-1938), historien et médecin français, né à Courcelles-Chaussy.
Héraldique
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Jeanne et Jean-Louis Vincler, Les Courcellois et l’armée impériale de l’annexion à la première guerre mondiale
- Charles Vincler, La Marine nationale pour un Mosellan (1941-1945)
- Gérard Léonard, Guillaume II, 1888-1918, La tragédie des Hohenzollern
- Elda Léonard, Présence huguenote à Courcelles-Chaussy, le Temple de Guillaume II
- Gabriel Quencez, Histoire de Courcelles et du Chaussy de 1650 à 1871
- Gabriel Quencez, Histoire de Courcelles et du Chaussy de 1871 à 1918
- Frédéric Hoffet – Antoine Sutter, L'empereur Guillaume II à Courcelles-Chaussy, 1893-1913
- Victor Quencez – René Worms (Coordination Elda léonard), Le bon vieux temps à Courcelles-Chaussy
- Bernard Kiffer, Valentin Kiffer, destin tragique d'un médecin de campagne 1892-1945
- Jacques Bastien, La bataille de Colombey dans le conflit franco-allemand de 1870 à 1871
- Jean-Louis Boreux, Metz et le pays de Courcelles-Chaussy à travers les siècles
- Jean-Louis Boreux – Martine Delamarre, Les Mosellans et les lois allemandes, un héritage : le droit local
- Auguste Haman, Le trait d'union de Courcelles-Chaussy en exil, réédition du Journal de l'abbé Haman, 1925 à 1962
- Gilbert Fehr – Erwin Boulanger, Le cimetière du choléra de Servigny-les-Raville
- Serge Thomas – Erwin Boulanger, Inventaire des croix et calvaires de Servigny-les-Raville, le cimetière du choléra
- Erwin Boulanger, Un guillotiné de l'An II
- Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et Paix, Témoignages – Tome 1, 1939-1945
- Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et paix, Témoignages – Tome 2, 1939-1945
- Syndicat d'Initiative de Courcelles-Chaussy, Exposition Guerre et Paix, Metz et la Pays de Nied sous le Ier Empire
- Roger Mazauric, Courcelles-Chaussy : l'originale histoire d'un village du haut-Chemin 1974
- Roger Mazauric, Une église huguenote lorraine : Courcelles-Chaussy
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Page de la commune, Cercle généalogique du pays messin
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Courcelles-Chaussy » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- [hhttp://hamsousvarsberg.fr/wp-content/uploads/2020/06/risque_seisme.pdf Didacticiel de la réglementation parasismique]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Courcelles-Chaussy et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Palmares 2008 du 49e concours des villes et villages fleuris, p. 19.
- Sandre, « la Nied »
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Courcelles-Chaussy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Courcelles-Chaussy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- PLu
- Itinéraires
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Bärbel Kuhn, Martina Pitz, Andreas Schorr - "Grenzen" ohne Fächergrenzen: interdisziplinäre Annäherungen (2007)
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°10 (Septembre-octobre-novembre 2013)
- Vies Communes, no 5, CCPP, octobre 2009, p. 4-5.
- Louis Emmanuel de Chastellux, Le territoire du département de la Moselle : histoire et statistique, Maline, 1860, 232 p., p. 219
- Verronais, 1844.
- Roger Mazauric, Courcelles-Chaussy L'Originale histoire d'un village du Haut-Chemin, , 93 p., p. 82.
- Anniversaire de l’Empereur pendant l’Annexion en Moselle. Propriété de Guillaume II, alors rebaptisée en Kaiser-Kurzel, par Kévin Goeuriot,sur Groupe BLE Lorraine
- 1944-1945:Les années liberté, Le Républicain lorrain, 1994 (p.14:Recensement préfectoral sur les dates de libération)
- « Notice LH du baron Sers ».
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Les commerces de Courcelles-Chaussy
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Courcelles-Chaussy (57155) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Moselle (57) », (consulté le ).
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de communes "Les Prairies de la Zorn"
- « Château de Landonvillers », notice no PA57000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/de-la-riviere-francois.pdf
- http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/pilla-louis.pdf
- http://www.genealogie-metz-moselle.fr/pays-messin/personnages/beauchat-pierre.pdf