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Culture de Canegrate

La culture de Canegrate[a] est une culture archéologique nord-italienne du bronze récent, phases BzD1 et BzD2, attestée au XIIIe (elle débute vers 1 300 a.v. J.C.[6]). Cette culture est précédée par la culture de Terramare ainsi que celle de Scamozzina[7],[8] et suivie par la proto-culture de Golasecca. Son aire géographique correspond approximativement à l'actuelle moitié occidentale de la Lombardie à laquelle est conventionnellement adjointe la partie orientale du Piémont. Quoique plus faible et mesurée, sa diffusion se prolonge également au sein de l'Ouest de la région piémontaise.

Culture de Canegrate
Description de cette image, également commentée ci-après
Céramique de vase à pointillés, retrouvé à Canegrate, en Lombardie. Objet daté du XIIIe siècle av. J.-C. Pièce conservée au Musée de Sutermeister, en Suisse.
Définition
Lieu éponyme La nécropole de Canegrate en Lombardie
Auteur Ferrante Rittatore Vonwiller[1],[2],[3]
Caractéristiques
Répartition géographique Approximativement l'actuelle région italienne de la Lombardie, la partie orientale de la région italienne du Piémont, et la plaine padane orientale, Vénétie julienne
Période Âge du bronze récent phases BzD1 et BzD2[4]
Chronologie XIIIe siècle av. J.-C.
Type humain associé Proto-celtes
Tendance climatique climat tempéré à influences méditerranéenne et montagneuses
Signe particulier La culture de Canegrate précède la proto-culture de Golasecca.
Description de l'image Cultura di Canegrate map.svg.

Subdivisions

Canegrate I ; Canegrate II

Objets typiques

Céramique biconique, dite à point ; rites funéraires de crémation

La culture de Canegrate se caractérise essentiellement par un rite funéraire d'incinération. Les cendres de la défunte personne sont ensuite placées dans une urne. De ce fait, la culture de Canegrate procède de l'ensemble archéo-culturel européen dit « à champs d'urnes »[9],[10],[11]. Les restes incinérés du défunt sont fréquemment accompagnées de divers artéfacts fabriqués en bronze, dont des armes[7],[8] mais également de fibules et d'objets d'apparat. Par ailleurs, le corpus archéologique de la culture de Canegrate met en évidence une confection artisanale et un recours systématique à un matériel céramique de type biconique[12].

Historique

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Histoire de la civilisation de Canegrate

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La civilisation de Canegrate représente la première vague migratoire des populations de culture des champs d'urnes[13] de la partie nord-ouest des Alpes qui, à travers les cols alpins, avait déjà pénétré et s'était installé dans la vallée occidentale du Pô entre le lac Majeur et le lac de Côme (culture de Scamozzina (en)). Ils apportent une nouvelle pratique funéraire — la crémation — qui supplante l'inhumation[14].

Découverte et premières fouilles de la nécropole de Canegrate (années 1920)

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Campagnes de fouilles des années 1950 et introduction de la culture de Canegrate

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En , l'ingénieur civil et archéologue amateur Guido Sustermeister entreprend les fouilles dans les fondations d'un bâtiment — la Casa Colombo, propriété de Mario Colombo[15] — située sur la via Bramante, à quelques dizaines de mètres des tombes excavées en 1926, au sein des soubassements de l'église de Santa Colomba (it)[16],[17],[18],[19]. Avec son équipe, il met en évidence plusieurs sépultures datées de la même époque que celles de Santa Colomba[16]. Sustermeister y recueille un imposant matériel[16], dont, au mois de , une urne biconique à lèvre curviligne, bords arrondis et fond plat, sa panse présentant une décoration faite de rainures verticales finement incisées et interrompues par des motifs en forme de gousse[18]. L'ensemble du corpus archéologique, principalement constitués d'artefacts à usage ornementaux et domestiques, est confié à la Soprintendenza pour les biens archéologiques de la Lombardie[16],[18].

À partir de , la Soprintenza lombarde délègue la direction du chantier de fouilles à l'archéologue et préhistorien Ferrante Rittatore Vonwiller[16]. Vonwiller poursuit les recherches dans le quartier de Santa Colomba ainsi que dans la zone circonscrite autour de la Casa Colombo[16],[17],[2],[3].

En raison de l'importance des gisements mis au jour, Vonwiller déclare, dans son rapport de fouilles de 1953, « qu'il peut être proposé d'appeler culture de Canégrate ce faciès dont l'existence n'était pas connue jusqu'à présent »[20]. Vonwiller introduit la notion de « culture de Canegrate » dans un article publié en 1953-1954 (La Necropoli di Canegrate, Sibrium, volume I)[1],[2],[3].

Les recherches de terrain se poursuivent ensuite de mars 1954 jusqu'à l'automne 1956[16]. Durant la première phase de cette troisième campagne de fouilles, en , une sépulture est découverte fortuitement dans le sous-sol d'une école maternelle de Canegrate, lors d'importants travaux effectués sur une usine à gaz locale[21],[19],[22]. La tombe, datée du bronze récent et assignée à la culture de Canegrate, délivre notamment une urne biconique contenant des restes d'ossements incinérés[21],[19],[22]. La situation géographique de cette sépulture, établie dans une zone distante d'environ 600 mètres de celles de Santa Colomba et de la Casa Colombo, suggère la présence très probable d'un autre groupe de tombes[21],[19],[22]. Pour Vonwiller, ce noyau de tombes aurait été creusé postérieurement à celles mises au jour à la Casa Colombo et au niveau de l'église de Santa Colomba[22]. Au total, depuis la première campagne de fouilles opérée en 1926, environ 200 tombes à incinération ont été alors excavées[16].

Caractéristiques

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Faciès archéologique

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Mobilier funéraire daté du XIIIe siècle av. J.-C. mis en évidence dans le hameau de Santa Colomba, à Canegrate, en 1953.

Le faciès de Canegrate introduit un nouveau style décoratif en céramique qui marque une rupture presque totale avec la culture Scamozzina précédente ; ce style est lié à celui de la zone alpine du nord-ouest dans la phase la plus ancienne de la culture des champs d'urnes[23]. Pour autant, quelques gisements archéologiques, tels que ceux retrouvés dans les années 1980 au sein d'un puits de déposition à Garlasco, dans la province de Pavie, ou encore dans le hameau de Lumellogno, dans la ville de Novare ainsi qu'à Ponzana (hameau de Casalino), mettent en évidence des affinités entre ces deux faciès tardo-bronzifères : notamment des urnes à bords évasés et panses tronconiques décorée par des rangées de traits horizontaux d'où partent des sillons obliques et des vases à motifs en forme de gousse et rangée de tirets inclinés[24],[25].

Les découvertes uniformes et isolées de Canegrate ne montrent pas de continuité avec la culture de Polada qui l'a précédé, ni ne fournissent la preuve d'une insertion progressive de Canegrate dans la zone[26]. À contrario, la continuité des spécificités de faciès avec le protogolaseccien, qui suit le Canegrate II sur la même aire géographique[4], est nette[2].

Aire d'extension géographique

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Le faciès de Canegrate est attesté le long des rives du Tessin, les groupes cultutels dérivés attestés dans les alpes (ces groupes culturels possèdent les mêmes caractéristiques spécifiques que le faciès de Canegrate) s'étendent au sein du bassin de la Doire Baltée ainsi que dans le Haut-Valais[27].

La nécropole

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Contexte

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Système de datation archéologique de l'Europe Chronologie Évènements en Europe Monde hellénistique Monde italico - étrusque Monde celtique Monde celtique Monde celtique Monde celtique
Celtes d'Allemagne du Sud Celtes de la Gallia comata/Gaulois Celtes d'Europe de l'Est Celtes golasecciens / Italie du Nord-Ouest
Âge du bronze récent -1200 - 1100 av. J.C. / XIIe siècle av. J.-C. Déclin de la civilisation mycénienne / Linéaire C Helladique récent IIIC1 Culture de Terramare Hallstatt A1 Bronze final IIA Hallstatt A1 Canegrate I
Âge du bronze récent -1100 - -1000 av. J.C / XIe siècle av. J.-C. Fin de la civilisation mycénienne / Linéaire C Helladique récent IIIC2/IIIC3 / Culture submycénienne Proto-villanovien Hallstatt A2 Bronze final IIB Hallstatt A2 Canegrate II
Âge du bronze récent -1000 - -900 av. J.C.
Migration celtes Période protogéométrique Proto-villanovien Hallstatt B1 Bronze final IIIA Hallstatt B1 Proto-golaseccien
Âge du bronze récent -900 - -800 av. J.C. /
Fondation de Carthage -814 avant J.C. Géométrique Villanovien I HallstattB2/B3 Bronze final IIIB Hallstatt B2/B3 Proto-gollaseccien
Âge du fer ancien -800 - -700 av. J.C. /
Fondation de Rome -753 avant J.C. Géométrique récent Villanovien II Hallstatt C Hallstatt ancien Hallstatt C Golasecca IA
1er Âge du fer -700 - -600 av. J.C. / VIe siècle av. J.-C. Grands tumuli du Bade-Wurtemberg / Acquisition de l'écriture à Golasecca / premiers sites proto-urbains celtes Période orientalisante Villanovien III Halstatt C/Ha C Hallstatt ancien Halstatt C/Ha C Gollasecca 1B / 1C
1er Âge du fer -600 - -500 av. J.C. / VIe siècle av. J.-C. Monarchie romaine Grèce archaïque Culture étrusque Hallstatt D Hallstatt moyen à final Hallstatt D Golasecca 2A / 2B
1er Âge du fer -500 - -400 av. J.C. / Ve siècle av. J.-C. Fondation de Massillia -400 Grèce archaïque Monarchies étrusques Hallstatt D/Ha D Hallstatt moyen - final/Ha moyen - final Hallstatt D/Ha D Golasecca 2B / 2C
2d Âge du fer -400 - -300 av. J.C. / IVe siècle av. J.-C. Sac de Rome (-384) et extension de la koinè celtique Fondation de Massillia - Période classique République romaine La Tène A La Tène Ancienne La Tène orientale Golasecca III

Conservation muséographique

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Le Musée civique Guido Sutermeier (it) à Legnano, établissement où sont conservés des artefacts issuent des fouilles de la nécropole de Canegrate.

Notes et références

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  1. Elle tire son nom de Canegrate, ville piémontaise où ont été mis en évidence des artefacts placés en contexte funéraire. Ces objets ont permis de définir le faciès archéologique de cette culture[5].
  2. D'après l'ouvrage collectif, La culture de Golasecca[28] , selon l'article Golasecca : Les Celtes du nord de l'Italie, rédigé par Brigitte Postel et issu du périodique mensuel Archéologia ( numéro 476 ) [29] ; d'après l'ouvrage Celtes : Trésors d'une civilisation disparue, sous la direction de Daniele Vitali[30] ; également d'après l'ouvrage de Patrick Brun : Princes et princesses de la Celtique : Le premier Age du Fer (850 - 450 av. J.-C.) [31],[32],[33]  ; et enfin selon le recueil collectif et universitaire L'Europe celtique à l'âge du Fer (VIIIe – Ier siècles)[34].

Références

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  1. a et b Coltro 1983, p. 25.
  2. a b c et d Squarzanti 2015.
  3. a b et c Cattaneo 2015, p. 42.
  4. a et b Mireille Elbiali et Wolfgang David, « Le Bronze moyen et récent entre Italie du Nord, Suisse et Allemagne du Sud: corrélation des systèmes chrono-culturels. », dans LACHENAL T., MORDANT C., NICOLAS T., VÉBER C., Le Bronze moyen et l’origine du Bronze Final en Europe occidentale (XVIIe – XIIIe siècle av. J.-C.). Colloque international de l’APRAB. Strasbourg, 17 au 20 juin 2014., vol. 1, Strasbourg, AVAGE, coll. « Mémoires d’Archéologie du Grand-Est », (lire en ligne), p. 565–600..
  5. (it) Anna Maria Volonté, « Aspeti del "Celtismo Padano" », Bulletin de la Société d'art et d'histoire de Legnano, no 5,‎ , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. (en) Stefania Casini et Marta Rapi, « The protohistoric agglomeration of Como, its necropolises and surroundings in the framework of the Golasecca culture », dans Patrice Brun, Bruno Chaume et Federica Sacchetti, Vix et le phénomène princier, Universités Nouvelle-Aquitaine Éditions, (lire en ligne [PDF]).
  7. a et b  Julie Boudry, «  Vers une organisation hiérarchisée des sites de la culture des Terramares  : (Italie, XVIe – XIIe siècle av. n. è.)  », dans Les marqueurs archéologiques du pouvoir., Paris , Éditions de la Sorbonne, (ISBN 9791035100056, DOI 10.4000/books.psorbonne.5638., lire en ligne).
  8. a et b (en) Claudio Cavazzuti, Alberta Arena, Andrea Cardarelli et al., « The First ‘Urnfelds’ in the Plains of the Danube and the Po », Jounal of World Prehistory (en), no 35,‎ , p. 60-61 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Patrice Brun, La civilisation des Champs d'urnes : étude critique dans le Bassin parisien, Paris, FMSH éditions, , 171 p. (ISBN 2-7351-0158-4)
  10. Thibault Lachenal, « En marge du R.S.F.O. : styles céramiques de l’étape moyenne du Bronze fnal en Provence », Actes des Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Aimé Bocquet, « Datations absolues sur les stations littorales et l’âge du Bronze final dans les Alpes du Nord », dans Aimé Bocquet, André Marguet, Alain Orcel, Christian Orcel, Patrice Brun, Claude Mordant (dir.), Le groupe Rhin-Suisse-France orientale et la notion de civilisation des Champs d’Urnes, Nemours, , pages 435 à 444
  12. Marcel Otte, La protohistoire, éditions De Boeck, (lire en ligne), page 269 (paragraphe 8.3.2)
  13. (it) Venceslas Kruta, La grande storia dei celti. La nascita, l'affermazione e la decadenza, Newton & Compton, 2003, (ISBN 88-8289-851-2), (ISBN 978-88-8289-851-9)
  14. D'Ilario, 1984, p. 6
  15. (it + en) « Linea temporale alla scoperta della necropoli di Canegrate », sur culturadicanegrate, Ministère de la culture - Soprintendenza pour les biens archéologiques de la Lombardie (consulté le ).
  16. a b c d e f g et h Coltro 1983, p. 23.
  17. a et b Coltro 1983, p. 24.
  18. a b et c (it) Stefani Casini, « Sopritendenza Archeologica Milano - Museo Civico di Sesto Calende - Inv. St 5521 - Urno biconico » [PDF], sur Monuments nationaux italiens (consulté le ).
  19. a b c et d (it) « Canegrate riscopre la sua Cultura - Finanziato un progetto di riqualificazione archeologica. », sur le site de la ville de Canegrate, (consulté le ).
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  21. a b et c (it) Gian Luigi Carancini, « Vari spinoli con cappochia troncoconica e collo grassato », dans Die Nadeln in Italien, C.H.Beck, (lire en ligne).
  22. a b c et d Coltro 1983, p. 27.
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  24. (en + fr + it) L. Simone, « Fondo di capanna dell'Età del Bronzo a Garlasco (PV) Loc. Boffalora », Preistoria Alpina, Trente, Musée tridentin de sciences naturelles, vol. 22,‎ , p. 149-161 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  25. (it) Stefania Casini, « Bronzo Tardo », Sibrium, vol. XV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en + it) Marta Rapi, « Popolamento della bassa pianura a nord del Po (territorio di Cremona), nell’età del Bronzo », publications de l'université de Milan,‎ (lire en ligne).
  27. Francesco Rubat Borel, «  Entre Italie et Gaule  : le bronze final et le premier âge du fer dans le Piémont nord-occidental et la vallée d’Aoste  », dans De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.)  : La moyenne vallée du Rhône aux âges du Fer., Dijon , ARTEHIS Éditions, (ISBN 9782915544664, DOI 10.4000/books.artehis.18206, lire en ligne).
  28. Lorre et Cicolani 2010, p. 164
  29. Brigitte Postel, « Golasecca : Celtes du Nord de l'Italie », Archéologia, Faton, no 476,‎ , page 61 (ISSN 0570-6270)
  30. Vitali 2007, p. 15
  31. Brun 1987, p. 27
  32. Brun 1987, p. 218
  33. Brun 1987, p. 219
  34. Buchsenschultz et al. 2015, p. 496

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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  • Venceslas Kruta, Les Celtes, histoire et dictionnaire : des origines à la romanisation et au christianisme, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1005 p. (ISBN 2-221-05690-6)
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  • Hélène Barge et al., chap. 7 « Mobiliers et identification culturelle au Bronze final. », dans  Économies, sociétés et espaces en Alpe : la grotte des Balmes à Sollières-Sardières (Savoie)  : Du néolithique Moyen 2 à l'âge du fer., Lyon , Alpara, (ISBN 9782916125534, DOI 10.4000/books.alpara.2802, lire en ligne).

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