Domaine seigneurial
On appelle domaine seigneurial l'ensemble des droits et a fortiori des territoires possédés en propriété généralement utile par la noblesse (chevalerie, châtellainerie) à partir de l'Europe médiévale. C'est une importante fraction - voire synonyme abusif - de la seigneurie, dans le cadre de laquelle on l'appelle souvent la réserve (en latin mansus indominicatus).
De l'époque carolingienne à la deuxième période féodale, le domaine connaît une évolution très variée tant dans sa détention légale que son fractionnement dans la l'essor des sires châtelains (XIe siècle), mais mêle toujours étroitement le pouvoir banal et foncier sur les divers tenanciers qui y résident.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean Durliat, « Le grand domaine aux époques mérovingienne et carolingienne », Revue belge de philologie et d'histoire, t. 67, , p. 800-801 (lire en ligne)
- Laurent Feller, Paysans et seigneurs au Moyen-Age, Cairn.info, (lire en ligne), chap. 1 (« Le poids du grand domaine à l’époque carolingienne (VIIIe-Xe siècles) »), p. 9-40