Escames
Escames est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Escames | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC de la Picardie verte | ||||
Maire Mandat |
Béatrice Belliard 2020-2026 |
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Code postal | 60380 | ||||
Code commune | 60217 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
217 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 33′ 15″ nord, 1° 48′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 217 m |
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Superficie | 11,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvilliers | ||||
Législatives | 2e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierDescription
modifierEscames est un village rural picard de la haute vallée du Thérain et partiellement situé dans le Pays de Bray, situé à 21 km à l'est de Forges-les-Eaux, 12 km au sud-est de Formerie, 16 km au sud-ouest de Grandvilliers et 24 km au nord-ouest de Beauvais.
Il est desservi par la RD 133, qui suit la vallée du Thérain et permet de se rendre à Beauvais et Gaillefontaine.
En 1836, Louis Graves indiquait que le territoire d'Escames est « de forme irrégulière, a sa principale dimension du nord ah midi. Il est traversé par la vallée du Thérain , au fond de laquelle le chef-lieu est placé; un plateau élevé, terminé par un ravin, s'étend au nord de la rivière, tandis que la partie méridionale s'avance dans le pays de Bray[1] ».
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Thérain et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
Le Thérain, d'une longueur de 94 km, prend sa source dans la commune de Gaillefontaine et se jette dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent, après avoir traversé 43 communes[3].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Escames est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), prairies (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (0,2 %), forêts (0,2 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits, hameaux et écarts
modifierEscames comprend trois hameaux :
- Longavesne, situé au nord de son territoire communal, sur le plateau. En 1836, il comptait a vingt-quatre feux. On y voyait une ancienne chapelle qui avait été convertie en habitation[1] ;
- Hémécourt, en aval du village sur le Thérain. Il comptait 80 maisons en 1836[1] ;
- Hévécourt, au sud du territoire, dans le Pays de Bray, qui comptait en 1836 40 maisons[1]
On compte également la ferme du Quesnoy, autrefois dite le Quesnoy-Mantille, à l'est d' Hévécourt[1]
Habitat et logement
modifierEn 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 119, alors qu'il était de 116 en 2014 et de 108 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 82,4 % étaient des résidences principales, 7,6 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Escames en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Escames[I 2] | Oise[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 82,4 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,6 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,1 | 7,1 | 8,2 |
Planification de l'aménagement
modifierLa commune s'est dotée en 2008 d'une carte communale, qui a rendu plusieurs terrains inconstructibles, occasionnant un recours de certains propriétaires concernés[15],[16].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie, en 2023, par les lignes 612, 6104, 6113 et 6123 du réseau interurbain de l'Oise[17].
Toponymie
modifierLa localité a été désignée comme Ecames , Escarmes[1].
Dérivé du bas-latin Scamæ[1], du latin scammum (élévation), le village est bâti à 125m. d'altitude sur le versant nord de la vallée du Thérain, il domine la rivière à l'ouest de Songeons[18].
Histoire
modifierSous l'Ancien Régime, Escames faisait partie du marquisat de Ligneri lors de sa création en 1687, après avoir appartenu autrefois à la maison de Villepoix[1].
Louis Graves indique que « Fromericourt et Loueuse en dépendaient , de sorte que son territoire présentait un développement longitudinal d'environ quatre lieues[1] ».
En 1836, quatre moulins sont exploités à Escames, ainsi que des carrières. On y fabriquait alors de la bonneterie et des lunettes[1]
La commune est desservie de 1894 à 1935 par la ligne de Milly-sur-Thérain à Formerie, une ligne de chemin de fer secondaire du réseau à voie métrique des chemins de fer départementaux de l'Oise. Elle était exploitée par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny puis par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local[19].
-
Horaires de 1895
-
Horaires en mai 1914
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Songeons[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Grandvilliers
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
modifierEscames est membre de la communauté de communes de la Picardie verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 217 habitants[Note 3], en évolution de +0,46 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 104 femmes, soit un taux de 52,29 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin, qui porte la date de 1566 sur le portail méridional de la nef, est un bon exemple d'architecture gothique flamboyant dans l'ouest de l'Oise. L'édifice est constitué d'une nef large et basse de trois travées, suivie d'un transept saillant et d'un chœur à cinq pans. Une petite tourelle d'escalier d'accès aux combles fait saillie à l'angle sud-ouest de la nef.
Le transept est encadré, de part et d'autre de la croisée centrale constituée de quatre gros piliers cylindriques qui devaient supporter autrefois un clocher en pierre, par deux croisillons qui étaient des chapelles seigneuriales.
L'église est construite en blocs de pierre crayeuse bien appareillés posés sur un soubassement constitué par un damier de grès et de silex.
Les fonts baptismaux sont du XIIIe siècle, constitués d'un fût circulaire entouré de six colonnettes indépendantes[29].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jacques Rouland (1929-2002), célèbre animateur de radio et de télévision, est inhumé dans le cimetière de la commune[30].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune d'Escames (60217) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Escames »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Escames » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Escames » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Escames » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Escames - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Escames - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Songeons, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 148 p. (lire en ligne), p. 56-, sur Google Livres.
- « Fiche communale d'Escames », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « le Thérain »
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Escames et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La fronde des villageois contre la carte communale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Carte communale : les habitants déboutés par le tribunal », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Transports en commun à Escames », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 51.
- Marie-Géraldine Dartois, « Près de Gournay-en-Bray : le Moulin Cleutin fait revivre l'histoire du tortillard : Non loin de Gournay-en-Bray, l'histoire du tortillard, un petit train à vapeur pas comme les autres, est à redécouvrir au moulin Cleutin de Fontenay-Torcy. Une visite s'impose », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Escames : La légion d'honneur pour Béatrice Belliard », Le Bonhomme picard, , p. 15.
- Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15.
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Escames (60217) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Dominique Vermand, « Escames, église Saint-Martin : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
- « Jacques Rouland était amoureux de son moulin », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).