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Evgueni Schwartz

écrivain russe
(Redirigé depuis Evguéni Schwartz)

Evgueni Lvovitch Schwartz (en russe : Евге́ний Льво́вич Шварц), né le 9 octobre 1896 ( dans le calendrier grégorien) à Kazan et mort le à Léningrad d'une crise cardiaque, est un journaliste, écrivain, dramaturge et scénariste russe et soviétique[1],[2].

Evgueni Schwartz
Description de l'image Scrittore Evgeny Shvarts.jpg.
Naissance 9 octobre 1896 ( dans le calendrier grégorien)
Kazan Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Décès (à 61 ans)
Léningrad Drapeau de l'URSS Union soviétique
Activité principale
Dramaturge, écrivain, journaliste, scénariste
Auteur
Langue d’écriture Russe

Œuvres principales

Biographie

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En 1914, Evgueni Schwartz étudie d'abord le droit à Moscou qu'il abandonne en 1917 pour le théâtre et fonde une troupe. En 1921, lui et sa troupe se rendent à Leningrad mais la troupe se dissout pour des raisons financières, malgré leur succès. Après avoir joué dans quelques pièces de théâtre, il commence une activité de journaliste et de dramaturge, et se consacre à la jeunesse par la littérature enfantine[1],[2],[3].

De 1925 jusqu'en 1954, Evgueni Schwartz écrit une douzaine de pièces sous forme de contes pour enfants avec des marionnettes. C'est dans sa pièce Underwood (1928) qu'on perçoit qu'il a trouvé son ultime mode d'expression artistique: le drame avec des éléments de conte de fées[4]. Dès 1934, il utilise ce style théâtral pour les adultes. Les deux pièces qu'il écrit : L'Ombre et Le Roi nu inspirées des œuvres de Hans Christian Andersen, sont interdites par les autorités soviétiques entre 1930 et 1940, car leurs sujets font clairement référence à la réalité soviétique[5]. Après avoir participé en 1941 à la défense de Leningrad, il est évacué à Kirov où il écrit Une nuit, qui relate la vie dans la ville assiégée, et Pays lointain, (Далекий край) sur l'évacuation d'enfants. Plus tard, il sera décoré de la Médaille pour la Défense de Léningrad. À Stalinabad il écrit Le Dragon, sa troisième pièce de théâtre, qui est aussi interdite en 1944, après sa première représentation[1].

Il faut ajouter que la production littéraire pour les enfants et les jeunes faisait partie du projet soviétique de diffusion des valeurs socialistes et de nombreux préceptes étaient formulés par des idéologues soviétiques. Ainsi, l'épouse de Lénine, Nadejda Kroupskaïa, a introduit le concept de « vrednost skazki », qui signifie «la nocivité du conte de fées». Selon les théoriciens littéraires socialistes, les contes de fées appartenaient à l’idéologie bourgeoise idéaliste du passé. De plus, les critiques craignaient que les éléments fantastiques ne surpassent les messages socialistes dans la littérature pour enfants[6].

Pendant dix années, il cesse son activité de dramaturge et revient en 1954 pour écrire une pièce pour enfants et deux pièces pour adultes parmi lesquelles Un miracle ordinaire qui sera porté à l’écran en 1978 par Mark Zakharov.

Décédé à Léningrad, Evgueni Schwarz est inhumé au cimetière Bogoslovskoïe.

Œuvres

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Scénarios

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Œuvres pour la jeunesse

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  • Maroussia va à l’école (1953)
  • Le Magicien très distrait (1990)

Notes et références

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  1. a b et c (en)Manon van de Water, Moscow Theatres for Young People: A Cultural History of Ideological Coercion and Artistic Innovation, 1917–2000, Springer, (ISBN 9781403984692, lire en ligne), p. 56
  2. a et b (en)Martin Banham, The Cambridge Paperback Guide to Theatre, Cambridge University Press, (ISBN 9780521446549, lire en ligne), p. 341
  3. (en)Charles Moser, The Cambridge History of Russian Literature, Cambridge University Press, (ISBN 9780521425674, lire en ligne), p. 500
  4. (en)Donald Haase, The Greenwood Encyclopedia of Folktales and Fairy Tales: Q-Z, vol. 3, Greenwood Publishing Group, (ISBN 9780313334443, lire en ligne), p. 861
  5. (en)Victor Terras, Handbook of Russian Literature, Yale University Press, (ISBN 9780300048681, lire en ligne), p. 115
  6. (en)Seth Wilson, « Fairy Tale or Subversion? Evgeny Shvarts’s The Dragon as Anti-Stalinist Theatre for Youth », Theatre Symposium, vol. 23,‎ , p. 52-66 (lire en ligne)

Liens externes

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