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Evi Allemann

personnalité politique suisse (PS/BE)

Evi Allemann, née le à Berne (originaire de Köniz et de Welschenrohr), est une personnalité politique suisse du canton de Berne, membre du Parti socialiste (PS).

Evi Allemann
Illustration.
Portrait officiel, 2017.
Fonctions
Membre du Conseil-exécutif du canton de Berne
En fonction depuis le
Élection 25 mars 2018
Groupe politique socialiste (S)
Département intérieur et justice
Conseillère nationale
Législature 47e à 50e
Commission CTT
CAJ (2003-04), CPE (2007-09), CPS (2011-15)
Successeur Flavia Wasserfallen
Députée au Grand Conseil du canton de Berne
Législature 1998-2002, 2002-2006
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Juriste

Elle est députée au Conseil national de à et membre du gouvernement bernois depuis .

Biographie

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Evi Allemann naît le à Berne. Elle est originaire d'une autre commune du canton de Berne, Köniz, et de Welschenrohr, dans le canton de Soleure[1].

Elle suit sa scolarité à Grossaffoltern, Rapperswil et Spiegel, puis le gymnase à Köniz. Elle entame des études de droit en 1998 à l'Université de Berne et y décroche une licence en 2003[2].

Elle est chargée de cours de droit administratif pour les apprentis de l'administration cantonale bernoise de 2005 à 2007, puis travaille comme indépendante pendant onze ans pour des organisations non gouvernementales[3].

Elle est mère de deux enfants, nés en 2010 en 2015[2]. Elle vit à Berne avec son partenaire[3], Marc Gebhard, qui travaille pour la Direction de l'économie du gouvernement bernois[4].

Parcours politique

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Elle adhère au PS en 1997[3].

Élue en au Grand Conseil bernois, elle devient la plus jeune députée du législatif bernois[5]. Membre de la Commission de Justice, elle défend également des sujets concernant la politique de formation et de la jeunesse.

À la suite d'une campagne électorale menée en 2003 aux côtés de ses colistiers de la Jeunesse socialiste Mirjam Minder, Patric Bhend et Nasha Gagnebin, elle est élue en 2003 au Conseil national avec 56 118 voix[6]. À 25 ans, elle devient la plus jeunes parlementaire de la 47e législature suisse[7]. Elle est d'abord membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ), puis de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et de la Commission de la politique de sécurité (CPS).

Malgré un recul de son parti aux élections fédérales de 2007, elle est réélue avec 85 332 voix[8]. Elle continue de siéger au sein de la CTT et de la CPS.

Le , elle est élue au gouvernement bernois et prend la direction de la justice, des affaires communales et des affaires ecclésiastiques[9].

Le , elle se porte candidate à la succession de Simonetta Sommaruga au Conseil fédéral[10]. Elle n'est toutefois pas retenue sur le ticket officiel de son parti le , qui porte son choix sur Eva Herzog et Élisabeth Baume-Schneider[11]. Elle se porte à nouveau candidate au Conseil fédéral en , pour la succession d'Alain Berset[12].

Positionnement politique

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Pragmatique et réaliste[13], elle fait partie de l'aile droite du PS[14]. Elle dit elle-même appartenir à la plateforme réformiste du parti[13].

Elle s'est notamment fait connaître en matière de politique de sécurité, prônant davantage de répression pour lutter contre la délinquance[15].

Autres mandats

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Elle est présidente de l'Association transports et environnement du [16] à la fin avril 2018[17].

Notes et références

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  1. « Biographie de Evi Allemann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b (de) « Porträt », sur site personnel (consulté le )
  3. a b et c « Le Conseil-exécutif > Evi Allemann », sur site officiel du gouvernement du canton de Berne (consulté le )
  4. (de) Martina Abächerli, « Die rote Evi wird Mami », Blick,‎ (lire en ligne)
  5. « blick.ch/news/schweiz/politik/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. « Nationalratswahlen 2003 », sur admin.ch (consulté le ).
  7. http://www.parlament.ch/f/mm/2003/pages/mm_2003-11-27_041_01.aspx
  8. « ReferenzseiteNRW19 », sur admin.ch (consulté le ).
  9. Pierre Alain Schnegg garde sa direction, Radio Jura bernois, consulté le 3 avril 2018
  10. « La conseillère d'État bernoise Evi Allemann se lance dans la course au Conseil fédéral », sur rts.ch, (consulté le )
  11. « Le PS retient Eva Herzog et Elisabeth Baume-Schneider pour le Conseil fédéral », sur rts.ch, (consulté le )
  12. ats/lan, « Evi Allemann est candidate à la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral », sur rts.ch, (consulté le )
  13. a et b Vincent Bourquin, « Evi Allemann ou l’éloge du pragmatisme », Le Temps,‎ , p. 9 (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  14. Lise Bailat, « L'aile sociale-libérale du Parti socialiste fait son coming-out », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  15. Michel Guillaume et Philippe Boeglin, « L’invitée surprise Baume-Schneider crispe le Palais », Le Temps,‎ , p. 8 (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  16. La socialiste bernoise Evi Allemann nouvelle présidente de l'ATE, Romandie.com, consulté le 20 avril 2013
  17. (de) « Nach Kampfwahl - Ruedi Blumer ist neuer VCS-Präsident », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )

Liens externes

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