François Nicolas Anthoine
François Nicolas Anthoine (parfois nommé François-Paul-Nicolas Anthoine), né à Boulay (duché de Lorraine), le , mort à Metz, le , est un homme politique actif durant la Révolution française.
François-Paul-Nicolas Anthoine | |
Fonctions | |
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Député du bailliage Sarreguemines | |
– (2 ans et 6 mois) |
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Gouvernement | Assemblée constituante de 1789 |
Groupe politique | Tiers état |
Député de la Moselle | |
– (11 mois et 14 jours) |
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Groupe politique | Convention nationale |
Maire de Metz | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boulay (Moselle, France) |
Date de décès | (à 35 ans) |
Lieu de décès | Metz (Moselle, France) |
Parti politique | Montagne |
Profession | Lieutenant-général du bailliage de Boulay |
Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789 Liste des maires de Metz |
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Biographie
modifierAvant la Révolution, François Anthoine est lieutenant général du bailliage de Boulay.
Il est élu représentant du tiers état du bailliage de Sarreguemines aux États généraux de 1789. Il siège du côté gauche de l'hémicycle et fréquente le Club des jacobins. Il est élu maire de Metz durant l'intervalle de l'Assemblée législative. Comme Robespierre, Marat, Billaud-Varenne et Desmoulins, il s'oppose à Brissot et prend la parole contre la guerre le 11 janvier 1792.
Il est élu député du département de la Moselle, le deuxième sur huit, en septembre 1792 à la Convention nationale. Désigné commissaire aux frontières du département du Doubs avec Coustard et Deydier[1], Coustard et lui déclinent. Ils sont remplacés par Guyton-Morveau et Prieur-Duvernois[2]. Il est élu membre du Comité de Liquidation[3]. Il siège sur les bancs de la Montagne. Il vote la mort sans conditions au procès de Louis XVI. Il est absent à la mise en accusation de Marat[4] et s'abstient de voter sur le rétablissement de la Commission des Douze[5].
Il est envoyé en mission avec Levasseur dans les départements de la Meurthe et la Moselle afin d'accélérer la levée en masse[6]. Anthoine obtient un congé pour maladie[7].
Il meurt à Metz le 19 août 1793.
Littérature
modifierNicolas Anthoine apparait dans le roman La Femme Rouge d'Anne Villemin Sicherman à l'époque où il est maire de Metz.
Sources
modifier- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises. Première série, 1787 à 1799. Tomes LIII, LVII, LX, LXII, LXIV, LXV, LXVII et LXXI.
- Notices et portraits des députés de 1789, Édité sur demande de l'Assemblée Nationale, 3e trimestre 1989, (ISBN 2 11 086117-7).
Notes et références
modifier- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, séance du 9 octobre 1792, p. 413.
- Ibidem., séance du 11 octobre 1792, p. 455.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 53, séance du 13 novembre 1792, p. 379.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 72.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 536.
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 2, Représentants en mission, séance du 9 mars 1793, p. 302.
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 4, Représentants en mission, séances du 10 et du 15 mai 1793, p. 91 et p. 176.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :