Gare du Teil
La gare du Teil est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Givors-Canal à Grezan, située sur le territoire de la commune du Teil, dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le Teil | ||||
La gare du Teil vers 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Le Teil | |||
Adresse | 07400 Le Teil | |||
Coordonnées géographiques | 44° 33′ 09″ nord, 4° 41′ 10″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | SNCF | |||
Code UIC | 87764472 | |||
Service | Fret SNCF | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Givors-Canal - Grezan Le Teil à Alès |
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Voies | 4 (+ services) | |||
Quais | 3 | |||
Altitude | 72 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | 1973 (voyageurs) | |||
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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Elle est mise en service en 1876 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Fermée aux voyageurs, c'est une gare marchandises en service de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 72 mètres d'altitude, la gare de bifurcation du Teil est située au point kilométrique (PK) 665,633 de la ligne de Givors-Canal à Grezan (ouverte au trafic marchandises et fermée au trafic voyageurs), et au PK 665,633 de la ligne du Teil à Alès, (déclassée entre Aubignas - Alba et Robiac).
Histoire
modifierLe décret impérial du fixe le passage par Le Teil du chemin de fer d'Alais[1] au Pouzin[2]. Le concessionnaire, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), prépare l'arrivée du train en initiant en 1872 une enquête sur l'implantation des stations entre Alais et Le Pouzin ; dans ses conclusions rendues en 1874, le choix du lieu d'installation de la station du Teil se porte sur le point d'où débutera la future bifurcation vers Nîmes[3]. La mise en service de la gare intervient le [3]. Le Teil prend de l'importance avec l'ouverture de la ligne du Teil à Nîmes le [3].
Les trafics voyageurs et marchandises sont en expansion et la gare va prendre de l'ampleur avec de nouveaux équipements, au fur et à mesure de la montée en charge des services. Elle va compter deux triages de 39 et 26 voies, un dépôt de deux rotondes de 50 et 48 locomotives, et un service d'entretien des voies. En 1937, à l'apogée des trafics, Le Teil compte plus de 1 500 cheminots employés sur les divers sites de la gare[3]. Cela représente environ 5 000 habitants, sur les 8 000 que compte la commune, qui vivent directement du chemin de fer[3].
L'arrêt complet de la desserte voyageurs de la gare et des lignes intervient en 1973, avec la décision de réserver la rive droite du Rhône au trafic fret[4].
Le , un train TER Rhône-Alpes embarque des passagers en gare du Teil pour la première fois depuis 37 ans. Ce n'est qu'un train spécial, transportant des élus dans le cadre d'un projet de réouverture du trafic voyageurs entre Le Teil et Nîmes[4].
D'ailleurs, il arrive épisodiquement que des trains de voyageurs marquent un arrêt en gare du Teil (avec correspondance par autocar pour Montélimar) : lorsque des travaux sont réalisés sur la ligne de la rive gauche du Rhône, les trains sont détournés vers la rive droite.
Sur les deux rotondes[5], l'une a été rasée dans les années 1960, l'autre a été reconvertie en centre commercial en 2017[6] ; un locotracteur Moyse est exposé devant cette dernière[7].
Fin , la ligne est rouverte au trafic voyageurs (TER Occitanie) entre Nîmes et Pont-Saint-Esprit[8]. Néanmoins, pour des raisons techniques, c'est en gare du Teil que les trains y effectuent les retournements et stationnements nocturnes. Des travaux et aménagements (passerelle, personnel, etc.) devront être entrepris avant de pouvoir autoriser un arrêt commercial[9], qui pourrait être réalisé à partir de 2024 (ce qui représentera le retour d'une desserte régulière du département de l'Ardèche)[10].
En , la région Auvergne-Rhône-Alpes annonce le report de la réouverture de la gare, de 2024 à 2026. Ce report de 2 ans est causé par l'obligation de la réalisation d'une évaluation d’impact environnementale. Celle-ci doit quantifier l'impact de la réouverture aux passagers de la ligne sur l'environnement. La décision est dénoncée par les élus locaux et les associations locales[11].
Service des marchandises
modifierLa gare du Teil, code 764472, est ouverte uniquement aux trains massifs[12].
Notes et références
modifier- Alais est, à l'époque, l'orthographe du nom de la ville d'Alès.
- France, Bulletin des lois de la République française, volume 11, volume 35, Imprimerie nationale, 1870, p. 504 intégral (consulté le 17 septembre 2011).
- Site leteilmemoireenimages.net, Le chemin de fer au Teil lire (consulté le 17 septembre 2011).
- Site hebdo.ardeche.fr, L'Ardèche a revu le train, article du 7 janvier 2010 lire (consulté le 17 septembre 2011).
- « La rotonde ferroviaire du Teil », sur Villes et Pays d'art et d'histoire en Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « Chemin du Dépôt », sur Google Maps, (consulté le ).
- « D86 », sur Google Maps (consulté le ).
- « Trains régionaux : fermée depuis 50 ans, la ligne SNCF Pont-Saint-Esprit, Avignon, Nîmes rouvre fin août », sur France 3 Occitanie (consulté le ).
- Cyril Michaud, « Transports : le retour des TER en Ardèche, c’est peut-être pour cet été », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Ardèche : Le train de retour au Teil après 50 ans », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « Pour prendre le train en Ardèche, il faudra attendre au plus tôt… 2026 ! », sur Dauphiné Libéré (consulté le ).
- Site fret.sncf.com, TEIL (ARDÈCHE) (LE) lire (consulté le 17 septembre 2011).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- La gare du Teil, sur le site officiel SNCF / TER Auvergne-Rhône-Alpes