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Gaslighting

forme d'abus mental, dans lequel l'information est déformée, montée en épingle, omise sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale

Le gaslighting ou gas-lighting, connu sous le nom de détournement cognitif[1] au Québec, est une forme de manipulation mentale dans laquelle l'information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception de la réalité et de sa santé mentale[2],[3]. Les exemples vont du simple déni par l'abuseur de moments pénibles qu'il a pu faire subir à sa victime, jusqu'à la mise en scène d’événements étranges afin de la désorienter.

Ingrid Bergman dans le film Gaslight en 1944 (en français Hantise).

Le terme provient de la pièce Gas Light (en) et de son adaptation cinématographique. Depuis, il est notamment utilisé dans le domaine clinique et la littérature spécialisée[4],[5].

Étymologie

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La pièce de 1938 Gas Light, connue sous le nom d'Angel Street aux États-Unis, ainsi que les adaptations cinématographiques de 1940 et 1944, sont à l'origine du terme qui fait référence à l'utilisation systématique par le personnage principal de la manipulation psychologique sur sa victime. Dans la pièce, le mari cherche à persuader son épouse et son entourage qu'elle devient folle, en manipulant des détails de leur environnement. Il cherche à lui faire croire qu'elle commet des erreurs et qu'elle a une mauvaise mémoire lorsqu'elle pointe les changements. Le titre original provient de l'affaiblissement de l'éclairage au gaz dans la maison lorsque le mari utilisait celui du grenier alors qu'il était en quête d'un trésor caché. Sa femme remarque justement ce changement et aborde le sujet mais son mari lui affirme qu'elle s'imagine ce changement de luminosité.

La première occurrence de gaslighting dans ce sens apparaît en 1956[6]. Le terme décrit les manœuvres utilisées pour manipuler la perception de la réalité d'autrui. Dans un livre de 1980 à propos des abus sexuels sur mineurs, Florence Rush résume l'adaptation cinématographique de Gas Light par George Cukor et commente : « même aujourd'hui, le mot [gaslighting] est utilisé pour décrire une tentative de détruire la perception de la réalité d'autrui[7]. »

Principes

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Le gaslighting vise à inverser les rôles coupable-victime. L'abuseur cherche à supprimer les réactions de défense de sa victime, par exemple pour échapper aux sanctions qui lui sont dues, ce qui peut ensuite lui permettre de reproduire ses abus plus facilement.

Les techniques du gaslighting peuvent consister à[8] :

  • nier les faits : même si la victime à vue où attendu quelque chose, ainsi l'abuseur nie catégoriquement, pour la faire douter ;
  • minimiser les émotions : ridiculiser ou invalider les sentiments de la victime ;
  • isoler la victime : l'abuseur peut l'isoler la victime en l'amenant à douter d'autre personnes, afin de la couper de ses soutiens ;
  • projeter la faute : accuser à tort la victime d'être responsable de ce qui se passe, ou inventer des problèmes ;
  • dévaloriser : l'abuseur peut ridiculiser les émotions de la victime, en disant des phrases tels que « Tu exagères » ou « Tu es trop sensible », pour amener la victime à remettre en question ses réactions et à se sentir coupable de ses émotions ;
  • manipuler des faits : le gaslighting déforme la réalité en modifiant les détails d'une situation pour la faire apparaître différemment, ce qui sème la confusion chez la victime, exemple : minimiser ses propres actions ou changer les détails pour se faire passer pour la victime ;
  • isoler progressivement : Pour accentuer sa dépendance, le gaslighter peut chercher à couper la victime de ses amis, de sa famille où de ses collègues et la prive également de ses soutiens extérieurs pour la rendre encore plus vulnérable ;
  • nier : l'abuseur peut nier des événements ou des actions qui se sont réellement produit, pour encore la faire douter.

Analyse

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Le gaslighting est un cas particulier de diversion exploitant des manipulations mentales et verbales appuyées par la gestuelle, des expressions faciales, intonations, attitude, etc. Dans le gaslighting, la culpabilité et la souffrance de la victime sont injustement attribuées à la victime elle-même, ou à ses attributs ou capacités mentales ou psychologiques. Le manipulateur amène la victime à remettre en cause chacun de ses choix, sentiments, émotions, valeurs, etc. ; il la fait douter de sa santé mentale. Par exemple, pour dégrader l'estime de soi de la victime, l'abuseur peut l'ignorer fortement, puis la reconsidérer fortement, puis l'ignorer de nouveau, et ainsi de suite. Ainsi, la victime abaisse ses propres standards relationnels et affectifs et se perçoit davantage comme indigne d'intérêt[9]. De plus, elle ne parvient plus à faire confiance en ses sentiments d'attachement.

Outre l'état d'inaction dans lequel le doute positionne la victime, il la rend encore plus dépendante du manipulateur. La victime pense parfois que si son abuseur voit ses faiblesses, c'est qu'il est plus fort qu'elle et donc qu'elle devrait lui faire confiance. Elle se dit aussi parfois que si son abuseur lui montre ses faiblesses, c'est qu'il se soucie d'elle (comme un médecin montre des blessures pour mieux les soigner).

Cynthia A. Stark montre que le gaslighting est l'un des aspects de la misogynie, qui souvent se manifeste comme phénomène collectif d’oppression psychologique. La misogynie vise à « saper » les femmes, en déniant la valeur ou la réalité de leurs témoignages sur les torts que leur font les hommes. Pour cela, le manipulateur utilise deux tactiques : le « contournement » (esquive des preuves soutenant le témoignage) et le « déplacement » (en énonçant de prétendus défauts cognitifs ou de caractère)[10].

Selon E. Hightower (2017), certaines personnes y sont plus vulnérables. Par ailleurs, le gaslighting semble souvent accompagné d'autres formes de violence. Les facteurs et traits de vulnérabilité seraient l'intolérance à l'incertitude, une forte sensibilité au traitement sensoriel et le névrosisme[11].

Conséquences pour la victime

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La victime éprouve de la confusion, doute d'elle-même de plus en plus, perd son estime de soi, ce qui engendre confusion, anxiété, dépression et envie de se retirer du monde. Le gaslighting peut conduire à la psychose ou au suicide[11].

Sociologie du gaslighting

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Paige L. Sweet, sociologue à l'université Harvard, notait en 2019 que cette notion est devenue populaire (dans les pays anglophones surtout) et que ce sont surtout des psychologues qui s'y sont intéressés et qui l'ont théorisée. Selon lui, le gaslighting est pourtant avant tout un phénomène sociologique, plutôt que psychologique. C'est une violence domestique ou professionnelle, genrée, qui prend racine dans les inégalités sociales (dont les inégalités de genre). C'est une violence qui est pratiquée dans la sphère intime et dont les effets sont particulièrement importants quand l'agresseur mobilise contre sa victime les stéréotypes sexistes et quand il s'appuie sur des vulnérabilités (structurelles) liées à l'âge, la race, les origines ethniques, les fréquentations, la sexualité, un handicap… ou qu'il s'appuie sur les inégalités structurelles et institutionnelles, pour manipuler et éroder la réalité de la victime. Selon Paige L. Sweet, les sociologues peuvent et devraient — en étudiant le gaslighting — théoriser des « formes de pouvoir sous-reconnues et genrées, et leur mobilisation dans les relations interpersonnelles »[12].

Le gaslighting est aussi un phénomène sociohistorique lié au racisme institutionnel. Il est une partie d'un processus systémique et historique de racisme, souvent utilisé par certaines polices et les organisations gouvernementales, notamment pour cibler illégalement les personnes de couleur et nier l'existence du fichage et du profilage racial. Dans la ville de Hamilton (Ontario), une étude des discours des services de police (antérieurement dénoncés pour des pratiques racistes systémiques) et des médias locaux à propos des contrôles de routine et du fichage des citoyens racisés ou marginalisés par la police municipale (de à ) a révélé une utilisation du gaslighting comme forme de violence psychologique[13] (les fiches, stockées et catégorisées, comportaient 65 champs d'information)[14].

Techniques

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Les manipulateurs peuvent utiliser les phrases suivantes de manière récurrente ou à chaque fois que leur pouvoir est remis en question[15],[16] :

  • « Tu es trop susceptible. »
  • « Tu prends les choses trop à cœur. »
  • « Tu te fais des idées. »
  • « De toute façon, tu n'es jamais content(e). »
  • « Tu te trompes ou confonds (comme toujours). »
  • « Ça ne va pas ? Tu dis des choses très bizarres. »
  • « Tu ne sais pas ce qui est bon pour toi. » (après avoir fait souffrir)
  • « Tu es seul(e) maître de ce qui t'arrive. » (après avoir mis dans une situation compromettante sans l'accord de sa victime voire contre son gré)
  • « Tu es trop faible pour y arriver seul(e). »
  • « Tu n'as aucune volonté (de t'en sortir). »

Comme décrit par l'essayiste Patricia Evans, les sept « signes d'avertissement » du gaslighting sont :

  • retenir ou réduire les informations données à la victime ;
  • contrer les informations contradictoires pour s'adapter au point de vue de l'agresseur ;
  • minimiser l'information émise par la victime ;
  • utiliser l'abus verbal, généralement sous forme de blagues ;
  • bloquer et détourner l'attention de la victime de sources extérieures ;
  • minimiser ou trivialiser la valeur de la victime ;
  • affaiblir socialement la victime, en l'affaiblissant progressivement ainsi que ses processus de pensée.

Evans considère qu'il est nécessaire de comprendre les signes avant-coureurs afin de commencer le processus de guérison[17].

Exemples cliniques

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Milieu familial

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Dans les cas de maltraitances physiques conjugales ou infantiles, le ou la partenaire ou le parent physiquement abusif gaslighte souvent son ou sa partenaire ou enfant victime[18]. Par exemple, il peut nier catégoriquement sa violence[19] jusqu'à ce que sa victime y croie par effet de force et de répétition. Cela contribue au maintien de l'emprise.

L'emprise psychologique par le discours fait que des spectateurs extérieurs, qui auraient autrement pris la défense des victimes, peuvent se retrouver complices malgré eux car ils sous-estiment ou minimisent les abus. Cela renforce d'autant plus la situation et les sentiments d'abandon et de culpabilité des victimes. Par exemple, les spectateurs externes peuvent se dire : « Si c'était si grave, il(elle) l'aurait déjà quitté(e) ou coupé les ponts ». Or précisément, si la victime ne se sépare pas de son abuseur, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas été « assez » abusée mais parce qu'elle a été « tellement » abusée que mêmes ses mécanismes d'autodéfense (fuite ou rébellion) sont anéantis.

Cet aveuglement des pairs peut faire partie intégrante de la structure de gaslighting mise en place par l'abuseur. En effet, la mise au jour des manipulations augmente les chances des victimes de s'en sortir. Notamment, la révélation des abus est indispensable en cas de poursuites judiciaires.

Le gaslighting peut également décrire une dynamique observée dans certaines infidélités maritales. « Les thérapeutes peuvent contribuer à la détresse des victimes en attribuant une explication erronée à leurs réactions [...] Le comportement du mari usant du gaslighting est un ingrédient provocateur de la dépression nerveuse pour certaines femmes [et] de leur suicide dans le pire des cas »[20].

Milieu hospitalier

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Des cas de gaslighting ont été observés entre du personnel d'hôpital psychiatrique et des patients[21].

Éducation nationale (France)

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De nombreux cas de harcèlement moral, pouvant conduire au suicide, sont associés au traitement du personnel enseignant par le personnel de direction et le personnel d'inspection dans l'Éducation nationale.

Le détournement cognitif consiste alors à cibler un enseignant et à le présenter comme responsable de dysfonctionnements structurels : sa formation, ses pratiques pédagogiques ou sa personne seront accusées ; son témoignage et son expérience seront remis en doute par sa hiérarchie. Un exemple célèbre est celui du professeur Samuel Paty assassiné en octobre 2020 : alors qu'il demandait de l'aide à la suite de menaces répétées, sa hiérarchie l'a convoqué pour «lui rappeler les règles de laïcité et de neutralité», sans promettre de mesures de protection fonctionnelle[22][source détournée]. Ces stratégies de manipulation peuvent s'insérer dans des situations de mobbing plus large, lorsqu'elles concernent l'ensemble d'une équipe pédagogique[23].

Dans une situation de harcèlement scolaire, l'enfant victime de harcèlement ne sera pas entendu[citation nécessaire] (par ses parents ou le personnel éducatif) ou son statut de victime sera retourné contre lui : des éléments inhérents à sa personne expliqueraient qu'il attire à lui les violences et justifieront l'inaction de l'entourage familial ou pédagogique pour le protéger.

Sociopathie

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Le gaslighting est très régulièrement utilisé par les sociopathes. Les sociopathes sont des personnes qui, sur une base très régulière, exploitent les autres, n'ont pas de considération pour les intérêts d'autrui et transgressent les lois et les mœurs sociales. Mais lorsque ces derniers sont charismatiques ou bons menteurs, ils peuvent rester indétectés de leurs victimes et des autorités punitives, parfois même pris en flagrant délit. Pour y arriver, ils amènent leurs victimes à douter abusivement de leurs propres perceptions[24].

Effets et auto-diagnostic

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Selon Ramani Durvasula (en), psychologue clinicienne, ressentir un besoin d'enregistrer ses conversations avec une personne, pour être sûr de ne pas avoir inventé des choses, indique que l'on est très probablement victime de gaslighting[15].

Parmi d'autres indices, une culpabilité systématique : se dire « c'est (toujours) de ma faute » au moindre désagrément.

L'introjection

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Dans un article influent de 1981, « Some Clinical Consequences of Introjection: Gaslighting » (« Quelques conséquences cliniques de l'introjection : gaslighting »), Calef et Weinshel débattent du fait que le gaslighting implique l'introjection et la projection d'un conflit psychique de l'auteur à la victime. « Cette imposition est basée sur un type de transfert très particulier de conflits psychiques dangereux ou potentiellement dangereux pour leur sujet »[25].

Les auteurs explorent une variété de raisons qui expliqueraient pourquoi la victime pourrait avoir « une tendance à assimiler et incorporer ce que les autres extériorisent et projettent sur eux » et concluent que le gaslighting pourrait être une « configuration structurelle hautement complexe qui englobe les contributions de plusieurs éléments de l'appareil psychique »[25].

Solutions

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Hilde Lindemann argumente énergiquement sur le fait que l'habileté de la victime de gaslighting à résister à la manipulation dépend notamment de « son aptitude à faire confiance à ses propres jugements ». L'établissement de « contre-récits » aide la victime à retrouver « un libre-arbitre plus solide »[25].

La victime doit apprendre à douter des perceptions et messages d'autrui au moins autant qu'elle doute de ses propres perceptions. Elle doit en particulier identifier et remettre en question les perceptions qu'elle doit à autrui, même partiellement, par opposition aux perceptions qu'elle ne tient que de son expérience sensorielle propre. Elle doit apprendre à décrire ses souffrances factuellement sans minimisation, au plus proche de ce qu'elle ressent et en toute indépendance d'autrui.

Une victime de gaslighting développe souvent des cognitions autodestructrices qui la rendent hypertolérante à la critique, à la dévalorisation et à la violence. Pour les aider, les acteurs extérieurs doivent savoir se mettre à la place de la victime, être patients, compatissants, prudents et prompts à remettre leur propre perception de la victime en question.

Dans la fiction

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Notes et références

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  1. « détournement cognitif », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.
  2. Merriam-Webster - Gaslighting
  3. Dorpat 1994, p. 91–96
  4. Dorpat 1996
  5. Jacobson et Gottman 1998, p. 129–132
  6. (en) « Definition of GASLIGHT », sur www.merriam-webster.com (consulté le )
  7. Rush, Florence, 1918-, The best-kept secret : sexual abuse of children, Human Services Institute, , 226 p. (ISBN 978-0-8306-3907-6, OCLC 24501791, lire en ligne)
  8. « Gaslighting : comprendre cette technique de manipulation », Santé Magazine, (consulté le ).
  9. (en) « 7 Signs You Are A Victim Of Gaslighting », sur divorcedmoms.com, (consulté le ).
  10. (en) Cynthia A Stark, « Gaslighting, Misogyny, and Psychological Oppression », sur The Monist, (ISSN 0026-9662, DOI 10.1093/monist/onz007, consulté le ), p. 221–235.
  11. a et b (en) Erin Hightower, An Exploratory Study of Personality Factors Related to Psychological Abuse and Gaslighting (thèse de doctorat en psychologie), William James College, (lire en ligne [PDF]).
  12. (en) Paige L. Sweet, « The Sociology of Gaslighting », American Sociological Review, vol. 84, no 5,‎ , p. 851–875 (ISSN 0003-1224 et 1939-8271, DOI 10.1177/0003122419874843).
  13. (en) Heston Tobias et Ameil Joseph, « Sustaining Systemic Racism Through Psychological Gaslighting: Denials of Racial Profiling and Justifications of Carding by Police Utilizing Local News Media », Race and Justice, vol. 10, no 4,‎ , p. 424–455 (ISSN 2153-3687 et 2153-3687, DOI 10.1177/2153368718760969, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Kelly Bennett, « Carding in Hamilton: 5 things we learned », sur CBC, (consulté le ).
  15. a et b (en) [vidéo] « Dr. Ramani Durvasula, What is Gaslighting? », sur YouTube.
  16. Christel Petitcollin, Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant, 15 juillet 2014, 252 pages.
  17. Patricia Evans, The Verbally Abusive Relationship: How to Recognize it and How to Respond, Holbrook, Mass.: Adams Media Corporation, , 2nd éd. (lire en ligne  ).
  18. R. Cawthra, G. O'Brien et F. Hassanyeh, « 'Imposed psychosis'. A case variant of the gaslight phenomenon », The British Journal of Psychiatry: The Journal of Mental Science, vol. 150,‎ , p. 553–556 (ISSN 0007-1250, PMID 3664141, lire en ligne, consulté le )
  19. Jacobson, Neil S., 1949-, When Men Batter Women : New Insights Into Ending Abusive Relationships, Simon & Schuster, , 304 p. (ISBN 978-0-684-81447-6, OCLC 37748396, lire en ligne)
  20. (en) Gass, G.Z.; Nichols, W.C., "Gaslighting : A Marital Syndrome". Journal of Contemporary Family Therapy., .
  21. (en) C. A. Lund et A. Q. Gardiner, « The gaslight phenomenon--an institutional variant », The British Journal of Psychiatry: The Journal of Mental Science, vol. 131,‎ , p. 533–534 (ISSN 0007-1250, PMID 588872, lire en ligne, consulté le ).
  22. Pauline Moullot, « Checknews : Samuel Paty était-il sur le point d’être sanctionné par la rectrice de l’académie de Versailles ? », sur Libération.fr, (consulté le )
  23. Michel Rocca, « « Mobbing » : le monde académique, un terrain propice au harcèlement en meute », sur The Conversation, (consulté le )
  24. Stout, Martha, 1953-, The sociopath next door : the ruthless versus the rest of us, Broadway Books, , 241 p. (ISBN 978-0-7679-1582-3, OCLC 74470101, lire en ligne)
  25. a b et c Weinshel, Edward M., Commitment and compassion in psychoanalysis : selected papers of Edward M. Weinshel, Analytic Press, , 360 p. (ISBN 978-0-88163-379-5, OCLC 844924535, lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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