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George Romney

peintre anglais

George Romney est un peintre anglais. Il est né à Dalton-in-Furness dans le Lancashire (aujourd'hui dans le comté de Cumbria) le et mort à Kendal le .

George Romney
Autoportrait
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
KendalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieux de travail
Mouvement
Père
John Rumney (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ann Simpson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
John Romney (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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En 1755, il arrive à Kendal chez son père ébéniste et apprend la peinture avec Christopher Steele (1733-1767), peintre portraitiste itinérant.

En 1757 il commence à se faire connaître comme portraitiste mais il tombe malade. En 1762, il est marié avec deux enfants. Il les abandonne et part pour Londres où il connaît son premier succès avec Mort de Général Wolfe, qui remporte le prix de la Société Royale des Arts.

Il peint très vite, cela se voit dans ses œuvres et leur donne un mouvement très enlevé, malgré quelques maladresses au début.

En 1764, il arrive à Paris et visite le Louvre et découvre François Boucher et Greuze. Poussé par Horace Vernet qu'il rencontre, il part pour l'Italie de 1773 à 1775. Il y découvre le néoclassicisme, décisif pour son art.

De retour à Londres en 1775, il installe son atelier au 32 Cavendish Square. Pendant quinze ans, Sir Joshua Reynolds, le peintre officiel de la "gentry " le considéra comme un rival. Ce dernier, académicien, n'aimait pas Romney, d'ailleurs boudé par l'académie. Mais George Romney eut sa revanche car il fut le portraitiste le plus recherché d'Europe à partir de 1776.

Son atelier fut vite le salon des rendez-vous à la mode et le duc de Richmond s'y rendait parfois avec des membres du Parlement.

En 1802, à 68 ans, malade et oublié de tous, il meurt dans le décor de son enfance.

Son style s'affirme à son arrivée à Londres en 1762. C'est là qu'il mit au point la fluidité et la hardiesse que l'on retrouve dans ses meilleures œuvres. Lorsqu'il manque d'inspiration ses portraits revêtent un air de routine, mais si le modèle est une ravissante jeune femme, un officier éblouissant ou un enfant aux joues roses, il leur insuffle une aisance et une vigueur rarement présentes chez ses contemporains[1]. En 1782, Emma Hart, la future Lady Hamilton présentée par George Gréville, le frère de Lord Warwick, deviendra son modèle pendant plus de 10 ans. Il peignit près de deux mille portraits. dont une cinquantaine d'Emma dans les costumes les plus divers, Cassandre, Circé... et plus de cinq mille dessins et lavis, représentations de sorcières dans de mythiques forêts. Son geste rapide s'accélère au fil des dessins successifs et séduit les amateurs de romantisme.


Annexes

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Notes et références

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  1. Matthew Armstrong (trad. de l'anglais), L’Europe de 1750 à 1870 : par les conservateurs du Metropolitan Museum of Art, Paris, Gründ, , 159 p. (ISBN 2-7000-2058-8), p. 98
  2. Lady Greville, Courtauld
  3. Mary Robinson, Wallace
  4. Lady Hamilton, Frick Coll.
  5. Mrs Greer, Ermitage
  6. Comtesse de Warwick, Frick Coll.
  7. Autoportrait, Metropolitan

Bibliographie

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  • L'aventure de l'art au XIXe siècle, édition du Chêne, Hachette, 1991. (ISBN 978-2842778361)

Liens externes

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