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George P. Shultz

homme politique et homme d'affaires américain
(Redirigé depuis George Shultz)

George Pratt Shultz, né le à New York et mort le à Standford[1], est un homme politique et homme d'affaires américain. Membre du Parti républicain, il est secrétaire au Travail entre 1969 et 1970 et secrétaire au Trésor entre 1972 et 1974 dans l'administration du président Richard Nixon puis secrétaire d'État entre 1982 et 1989 dans celle du président Ronald Reagan. Il est également directeur de Bechtel et a fait partie du conseil d'administration de Theranos.

George Shultz
Illustration.
Portrait officiel de George Shultz en 1980.
Fonctions
60e secrétaire d'État des États-Unis

(6 ans, 6 mois et 4 jours)
Président Ronald Reagan
Gouvernement Administration Reagan
Prédécesseur Alexander Haig
Successeur James Baker
62e secrétaire au Trésor des États-Unis

(1 an, 10 mois et 26 jours)
Président Richard Nixon
Gouvernement Administration Nixon
Prédécesseur John Connally
Successeur William Simon
11e secrétaire au Travail des États-Unis

(1 an, 5 mois et 9 jours)
Président Richard Nixon
Gouvernement Administration Nixon
Prédécesseur William Wirtz
Successeur James Hodgson
Biographie
Nom de naissance George Pratt Shultz
Date de naissance
Lieu de naissance New York (New York, États-Unis)
Date de décès (à 100 ans)
Lieu de décès Stanford (Californie, États-Unis)
Sépulture Cimetière Dawes de Cummington
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Père Birl Shultz
Mère Margaret Pratt
Conjoints Helena O'Brien (1)
Charlotte Smith (2)
Enfants 5 enfants
Diplômé de Université de Princeton
MIT
Profession homme politique, homme d'affaires, militaire, économiste
Religion Luthéranisme

Signature de George Shultz

Secrétaires d'État des États-Unis
Secrétaires au Trésor des États-Unis
Secrétaires au Travail des États-Unis

Biographie

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Études et carrière professionnelle

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Diplômé en économie de l'université de Princeton en 1942, George Shultz rejoint alors jusqu'en 1945 le Corps des Marines où il atteindra le grade de capitaine. il participe à la bataille de Peleliu en tant qu'officier d'artillerie.

En 1949, il sort diplômé du Massachusetts Institute of Technology de Boston où il enseigne jusqu'en 1957 à l'exception de l'année 1955, où il est membre du Conseil économique du président Dwight D. Eisenhower.

En 1957, il part enseigner à la Business School (Chicago Booth) de l'université de Chicago.

Carrière gouvernementale

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Portrait de George Shultz, secrétaire au Travail.

Durant sa carrière politique George Shultz occupa plusieurs fonctions gouvernementales de premier rang sous l'administration Nixon. Ainsi, de 1969 à 1970, il fut le secrétaire au Travail du président Richard Nixon. De 1970 à 1972, il devient son directeur du Budget, et de mai 1972 à mai 1974, son secrétaire au Trésor.

En 1974, il quitte le gouvernement peu avant la chute de Nixon pour devenir le président du groupe Bechtel. Il devient aussi sherpa du successeur de Nixon, Gerald Ford[2], notamment pour le Sommet du G7 de 1976, à Porto Rico, réunissant des « pays très inquiets de la crise »[3] monétaire avec la chute accélérée de la livre sterling, enrayée au bord du gouffre"[4], un consensus se dégageant à Porto Rico pour que l'activité industrielle soit freinée, à l'initiative des Américains[2], avec l'adoption de mesures d'austérité budgétaire pour faire face à la très forte inflation de l'année 1975 et du début de 1976[2].

Le , le président Ronald Reagan en fait le soixantième secrétaire d'État, poste qu'il occupe jusqu'à la fin du second mandat de Ronald Reagan. Républicain modéré, il succède à un faucon, Alexander Haig.

Il entrera souvent en conflit avec les membres les plus durs et les plus conservateurs de l'administration républicaine. Il sera néanmoins un des principaux avocats de l'invasion du Nicaragua en 1983 et un opposant aux négociations avec le régime de Daniel Ortega.

Il gèrera également les relations extérieures des États-Unis avec quatre différents dirigeants soviétiques (Léonid Brejnev, Iouri Andropov, Konstantin Tchernenko et Mikhaïl Gorbatchev).

Le , il échappe à une tentative d'assassinat lors d'une visite officielle à La Paz (Bolivie)[5],[6]. Une bombe à la dynamite avait été placée à proximité du lieu de passage de son cortège[7]. Johnny Justino Peralta Espinoza, le líder maximo du Forces armées de libération Zarate Willka (en) revendiquera l'attentat manqué[8].

George Shultz quitte le gouvernement le après la prestation de serment de George H. W. Bush. Il soutient la guerre d'Irak de 1990-1991[9]. Stratège du Parti républicain, il sera l'un des principaux recruteurs et conseiller de George W. Bush pour sa candidature à l'élection présidentielle de 2000. Il a été par la suite administrateur de Theranos.

Il est membre de la Hoover Institution, de l’American Enterprise Institute New Atlantic Initiative, du Committee for the Liberation of Iraq et du Committee on the Present Danger.

Climate Leadership Council

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Shultz dirige le Climate Leadership Council avec James Baker et Henry Paulson en faveur d'une taxe carbone[10].

Décorations

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Citation

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« La négociation est un euphémisme pour capitulation si l'ombre de la puissance n'est pas projetée sur la table des négociations. » (« Negotiations are a euphemism for capitulation if the shadow of power is not cast across the bargaining table »)[réf. nécessaire].

  • George Shultz à propos d'éventuelles négociations avec le gouvernement de Daniel Ortega.

Références

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  1. (en) « George P. Shultz, former secretary of state under Reagan, dead at 100 », sur NBC News (consulté le )
  2. a b et c "Coordination monétaire et gouvernance internationale : les conférences économiques du G-7 de Londres (mai 1977) et de Bonn (juillet 1978)" par Luc Pelletier, Université du Québec à Montréal en 2020 [1]
  3. "1976 : Un premier G7 en pleine crise économique" par Thomas Snégaroff Radio France le 26/05/2017 [2]
  4. "36 heures pour sonder l’économie mondiale", synthèse par l'AFP dans Le Devoir le 26 juin 1976 [3]
  5. (en) « Shultz, Wife Escape Bomb Blast in Bolivia Motorcade : Narcotics Traffickers Are Blamed », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Terrorism, Asylum Issues, and U.S. Immigration Policy : Hearing on S. 667; 103rd Congress, 1st sess.; May 28, 1993, Washington, U.S. Government Printing Office, coll. « S. Hrg » (no 103-595), , 209 p. (ISBN 978-0-16-044675-7, lire en ligne), p. 186
  7. (en) Barbara Newman et Tom Diaz (en), Lightning Out of Lebanon : Hezbollah Terrorists on American Soil, New York, The Random House Publishing Books, , 250 p. (ISBN 978-0-345-48185-6, OCLC 654202004, lire en ligne)
  8. « FAL-ZARATE WILLKA LEADER CONFESSES », Andean Newsletter,‎ , p. 10
  9. Jean-Christophe Servant, « Cynique « black business » entre les Etats-Unis et l’Afrique », sur Le Monde diplomatique,
  10. (en) John Schwartz, « ‘A Conservative Climate Solution’: Republican Group Calls for Carbon Tax », sur The New York Times, (consulté le ) : « The group, led by former Secretary of State James A. Baker III, with former Secretary of State George P. Shultz and Henry M. Paulson Jr., a former secretary of the Treasury, says that taxing carbon pollution produced by burning fossil fuels is “a conservative climate solution” based on free-market principles. »

Liens externes

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