Georges Haoui
Georges Haoui (arabe:جورج حاوي), né le à Bteghrine (village au mont Liban) et mort le à Beyrouth, est un homme politique libanais.
Georges Haoui | |
Georges Haoui | |
Fonctions | |
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Premier secrétaire du parti communiste libanais | |
– (20 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bteghrine (Grand Liban) |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Beyrouth (Liban) |
Nature du décès | Assassinat |
Nationalité | Liban |
Parti politique | Parti communiste libanais |
Religion | Athéisme[1] |
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Biographie
modifierGeorges Haoui est né dans une famille de confession chrétienne grecque-orthodoxe, mais il se décrivait comme athée[2].
Dès l'âge de 16 ans, Georges Haoui se consacre à lutter contre la pauvreté des ouvriers du monde arabe. Il organise de nombreuses manifestations contre le bloc dominant (manifestation contre la hausse du prix de l'eau, etc.). Il s'inspire des idées marxistes. À l'âge de 21 ans, il assiste à une conférence sur le communisme en Russie, dans laquelle il critique profondément la manière par laquelle l'Union soviétique a appliqué les idées marxistes et l'insuffisance des réformes de déstalinisation entreprises sous Khrouchtchev. Selon Haoui, le marxisme devrait conserver la liberté du peuple en maintenant une démocratie à un certain niveau et maintenir une égalité entre les différentes classes de la société marxiste.
En 1972, il est élu dirigeant du Parti communiste libanais. Durant la guerre civile libanaise (1974-1990), il crée avec Muhsen Ibrahim le Front de la résistance nationale libanaise en 1982 durant l'occupation israélienne du Liban, en rassemblant tous les libanais de partis et confessions différents. Ce mouvement expulse l'armée israélienne hors de la capitale libanaise, Beyrouth, lui procurant ainsi un respect de la part des nations arabes qui avaient subi de nombreuses défaites contre l'armée israélienne.
Après la guerre, il œuvre pour la réconciliation entre les différents partis, et s'oppose de plus en plus à l'ingérence des services secrets libanais et syriens dans la vie politique libanaise. Dans un contexte politique troublé, marqué par l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri puis de l'éditorialiste démocrate Samir Kassir, deux jours après les élections législatives libanaises de 2005, Georges Haoui est assassiné le près de son domicile, dans le quartier populaire de Wata al-Mousseitbeh, par une bombe placée sous le siège de sa voiture[3].
Voir aussi
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- Lianne P. Elise Wood-Vostermans, « Debating 'Religious Violence' in Lebanon: A Comparative Perspective on the Mobilisation of Religious and Secular Militias during the Lebanese Civil War (1975-1990) », Durham University, , p. 79
- Lawrence Joffe. 22 June 2005. 'Obituary: George Hawi: Lebanese communist leader who espoused Muslim-Christian dialogue', The Guardian (London), p. 29. "What united them was opposition to a supposedly corrupt and pro-western administration, unfairly dominated by factions of Lebanon's Maronite Christian community. Notwithstanding his own professed atheism, Hawi, Greek Orthodox by birth, was valued as an iconic Christian figure within a coalition often painted as sectarian Muslim."
- Cécile Hennion, « Le TSL rejette l’appel des avocats de Salim Ayache », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )