Giaveno
Giaveno (en français Javein) est une commune italienne d'environ 16 700 habitants, située dans la ville métropolitaine de Turin, dans la région Piémont, dans le Nord-Ouest de l'Italie.
Giaveno | |
Noms | |
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Nom français | Javein |
Nom francoprovençal | Javën |
Nom piémontais | Giaven |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Piémont |
Ville métropolitaine | Turin |
Code postal | 10094 |
Code ISTAT | 001115 |
Code cadastral | E020 |
Préfixe tel. | 011 |
Démographie | |
Gentilé | giavenesi |
Population | 16 730 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 236 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 02′ 00″ nord, 7° 21′ 00″ est |
Altitude | Min. 506 m Max. 506 m |
Superficie | 7 100 ha = 71 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Lorenzo |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Géographie
modifierHistoire
modifierÀ partir de 1920, Joseph Marzi[2] devient un des exploitants de carrières de meulière en France, la plus importante est celle de la Revanche dans le département des Yvelines[3]. Il fait venir entre 1920 et 1930 des hommes de Giaveno. Il paie le voyage et loge les ouvriers. La villa-château, qu'il fait construire en meulière, devient le siège de son entreprise, à Trappes. Le château est démoli en 1958[3]. En 1936, quatorze carriers et leurs familles, résident à Trappes, originaires du hameau de La Maddalena Di Giaveno et ses petites communes avoisinantes, y travaillent[4]. Joseph Marzi meurt en 1953. En 1959, l'entreprise Marzi ferme ses portes : le béton et les parpaings ont vaincu meulière[3]. On peut voir les tombes de certains de ces carriers dans le cimetière d’Élancourt (village ou la Vallée Favière)[3],[4]. Les descendants des premiers émigrés fondent l'amicale des originaires de la région de Giaveno en 1987 et renouent chaque année avec leurs racines au pays[3].
Économie
modifierCulture
modifierSur la place de l'hôtel de ville est disposé un mascaron. Donné à la ville par Emilio Oberto en 1967, il fut sculpté à l'origine dans un bloc de travertin par Giacomo Fontana, à la demande du cardinal Maurice de Savoie, et placé en Juin 1622 dans le parc de l'abbaye de la ville[5].
Servant pour la fête des lumières de la ville, le mascaron a été rénové en 2018[5].
Monuments et patrimoine
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Personnalités liées à la commune
modifier- Amédéo Usséglio (1911-1944), né dans la commune, au hameau de Maddalena, il est fusillé au fort du mont Valérien) à 15 heures 22, est un Italien, soldat volontaire de l'armée française de libération (FTP-MOI / Groupe Manouchian).
Administration
modifierAlpe Colombino, Buffa, Chiarmetta, Colpastore, Dalmassi, Maddalena, Mollar dei Franchi, Pontepietra, Provonda, Ruata Sangone, Sala, Selvaggio, Villa.
Communes limitrophes
modifierAvigliana, Valgioie, Coazze, Trana, Perosa Argentina, Cumiana, Pinasca.
Jumelages
modifierLiens externes
modifier- Présentation bilingue de Giaveno, italien-francoprovençal, sur le site Chambra d'òc
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
modifier- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Né en 1885 à Turin, puis adopté par la famille Usseglio-Polatera, Giuseppe (Joseph) fut élevé jusqu'à l'âge de 11 ans à Giaveno. En 1896 il part avec des hommes qui vont chercher du travail en France.
- Club de généalogie de Maurepas Élancourt, Racines, no 55, mai 2010, page 5.
- "Musée de la Ville de Saint-Quentin-en-Yvelines">Documentation du Musée de la Ville[réf. incomplète].
- (it) Baglivo, « Il Mascherone », sur Visitgiaveno, (consulté le )