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Gray-la-Ville

commune française du département de la Haute-Saône

Gray-la-Ville est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Gray-la-Ville
Gray-la-Ville
L'église et le monument aux morts
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Yvan Guignot
2020-2026
Code postal 70100
Code commune 70280
Démographie
Gentilé Gray-la-Villois
Population
municipale
928 hab. (2021 en évolution de −4,13 % par rapport à 2015)
Densité 234 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 25″ nord, 5° 34′ 23″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 238 m
Superficie 3,97 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Gray
(banlieue)
Aire d'attraction Gray
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Gray
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gray-la-Ville
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Gray-la-Ville
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Gray-la-Ville
Liens
Site web http://www.gray-la-ville.fr/

Ses habitants sont les Gray-la-Villois.

Géographie

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Gray-la-Ville est limitrophe de la ville de Gray.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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  Arc-lès-Gray  
Mantoche N Gray
O    Gray-la-Ville    E
S
Velet

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gray-la-Ville est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gray[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (16,2 %), eaux continentales[Note 5] (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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XXIe siècle

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Le , le corps partiellement brûlé d’Alexia Fouillot, épouse Daval, habitante de Gray-la-Ville et supposée être partie faire son jogging matinal trois jours plus tôt, est retrouvé dans un bois de la commune voisine d'Esmoulins[14]. L'affaire provoque une vive émotion dans la région, mais également au plan national. Une semaine plus tard, le dimanche , près de huit mille personnes se réunissent à Gray pour une marche silencieuse[15]. Le , son mari Jonathan Daval[a] est arrêté et placé en garde à vue afin de voir s'il est ou non impliqué dans le meurtre de sa femme[16]. Le , il avoue avoir tué sa femme accidentellement lors d'une dispute à son domicile. Ses avocats déclarent alors qu'il nie avoir brûlé le corps d'Alexia[17]. Après plusieurs rebondissements et une couverture médiatique hors norme, l'affaire est finalement jugée trois ans après le meurtre, en , à la cour d'assises de Vesoul et, le , Jonathan Daval est jugé coupable du meurtre de son épouse et condamné à vingt-cinq ans de réclusion criminelle. Alexia Daval repose au cimetière de Gray sous son nom de jeune fille (Alexia Fouillot).

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Gray (dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, passant de 21 à 24 communes).

Intercommunalité

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La commune était l'un des fondateurs du district urbain de Gray, qui s'est transformé en 2013 pour devenir la communauté de communes Val de Gray[18], dont la structure a ensuite été modifiée en 2013, comme décrit ci-dessous.

L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [19] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, dont la population est normalement supérieure à 5 000 habitants.

Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [20] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.

La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[21].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Annie Paillet    
2008[23] En cours
(au 7 août 2016)
Yvan Guignot   Tourneur outilleur
Réélu pour le mandat 2020-2026[24]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 928 habitants[Note 6], en évolution de −4,13 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
319322310317327326337389366
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
333361411386412435429411422
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431473476420482480463459485
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6287579699731 0641 034997989982
2017 2021 - - - - - - -
955928-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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  • La fromagerie Mauron, créée en 1862, collecte chaque jour 6 000 à 13 000 litres de lait pour fabriquer de la cancoillotte avec ses 36 salariés en 2016[29].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Maurice de Gray-la-Ville contient des objets classés au titre des monuments historiques comme le tableau de l'Assomption de la Vierge peint par Lambert Blendeff (peintre officiel de la ville de Louvain), d'où certaines ressemblances avec le tableau peint par Rubens pour la cathédrale d'Anvers[30],[31]. Ce tableau est situé au centre d'un retable en bois doré, sculpté par le bisontin Jean Ligier[32],[33]. Le monument aux morts de 14-18 est situé juste à côté de l'église. La flèche du clocher de l'église a été endommagée lors de l'orage très violent du [34].

Personnalités liées à la commune

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  • Bernard Goguey, curé de Gray-la-Ville de 1968 à son décès en 2009[35].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Gray comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. Lors du procès, l'accusé indique qu'il se prénomme bien « Jonathan » — écrit avec un seul « n » — à l'état-civil, mais que tous ses proches l'appelaient phonétiquement « Jonathann » — en prononçant selon cette phonétique, ce qui fait que son prénom est souvent retranscrit à tort avec deux « n », notamment dans la quasi-totalité de la presse et des médias.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Gray-la-Ville et Chargey-lès-Gray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gray-la-Ville ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. [1].
  15. La joggeuse Alexia Daval est « probablement » morte « d’asphyxie », Le Monde, 6 novembre 2017.
  16. Alexia Daval : son mari, Jonathann Daval, nie être lié au meurtre de son épouse.
  17. [2].
  18. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
  19. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  20. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
  21. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  22. « Les maires de Gray-la-Ville », sur francegenweb.org (consulté le ).
  23. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013.
  24. « Yvan Guignot à nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Gray Accueil » en visite à la fromagerie Mauron », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  30. « Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté - Accueil », sur patrimoine.franche-comte.fr (consulté le ).
  31. Notice no IM70001042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Église Saint-Maurice à Gray-la-Ville (Haute-Saône) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur patrimoine-histoire.fr (consulté le ).
  33. Mickaël Zito, Analyse du processus de commande d’œuvres aux Marca, stucateurs actifs en Franche-Comté au XVIIIe siècle. (lire en ligne), p. 13.
  34. la flèche du clocher abattue.
  35. « Une stèle dédiée à la mémoire de Bernard Goguey », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).