Hélier Thil
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Hélier Thil ou Hélier Tilh[1], né le à Bosdarros (Pyrénées Atlantiques) et mort le à Nantes, est un joueur français de rugby à XV ayant évolué principalement au poste de deuxième ligne mais également comme pilier ou ailier[2].
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| Nom complet | Jean Hélier Tilh |
|---|---|
| Naissance |
Pau (France) |
| Décès |
Nantes (France) |
| Taille | 1,7 m (5′ 7″) |
| Poste | Deuxième ligne, pilier, ailier |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
| Section paloise Stade bordelais Stade nantais |
| Période | Équipe | M (Pts)b |
|---|---|---|
| 1912-1913 |  France |
6 (0) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 15 février 2013.
Tilh passe la majeur de partie de sa carrière en club avec le Stade bordelais durant l'« âge d'or » du club, remportant cinq titres de champion de France. Il connaît également six sélections en équipe de France en 1912 et 1913.
Biographie
modifierHélier Tilh débute par l'athlétisme à Pau à la fin des années 1890, pratiquant le lancer du poids et du javelot mais également le 110 mètres haies et le saut à la perche[3],[4],[5].
Tilh fait ses débuts en rugby au Lycée de Pau en 1892 et se fait remarquer lors du lendit de 1899[6]. Hélier Thil découvre le rugby et la barette avec les Coquelicots de Pau du Lycée de Pau avec Henri Sallenave[7] et Jacques Dufourcq[8].
Au tournant des années 1900, Tilh fait également ses premières armes au sein de la Section paloise.
En 1902, il rejoint le Stade bordelais, où il retrouve Jacques Dufourcq, club avec qui il dispute huit finales du championnat de France pour cinq victoires au poste d'ailier[9].
Il est international militaire à partir de 1909.
Sélectionné en 1910, il est remplacé au pied levé par Charles Brennus pour cause de consigne à sa caserne, Brennus réussissant à convaincre du déplacement en urgence Joe Anduran, 3e ligne du Sporting club universitaire de France (SCUF), qui expose alors ses œuvres dans une galerie d'art parisienne où il réussit à le trouver[10].
Thil connaît finalement sa première sélection le contre le pays de Galles à Newport[11]. Il dispute au total six matchs en équipe nationale, sa dernière apparition a lieu le également contre le pays de Galles[11].
Tilh termine sa carrière rugbystique au Stade nantais UC.
Tilh exerce tour à tour les professions de militaire de carrière, de cheminot à la SNCF de l'Ouest et d'homme d'affaires[5],[2].
Palmarès
modifierStatistiques en équipe nationale
modifier- 6 sélections
- Sélections par année : 2 en 1912 et 4 en 1913
- Tournois des Cinq Nations disputés : 1912 et 1913
Notes et références
modifier- L'orthographe de son nom de famille varie selon les sources : on trouve indifféremment Thil et Tilh. Tilh est l'orthographe généralement constatée en Béarn.
- « Thil Paul », sur www.ffr.fr, FFR (consulté le )
- « Fête de la gymnastique du Lycée », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Championnats », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Tilh Hélier », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
- « Biographie des joueurs », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- M. Pouey, « Henri Sallenave, ancien lendiste », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Les Coquelicots », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Bordeaux contre Paris », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
- Henri Garcia, Fabuleuse histoire du rugby, Éditions De La Martinière, (ISBN 978-2-7324-5794-9, lire en ligne)
- (en) « Helier Tilh », sur www.espnscrum.com, ESPN (consulté le )
Liens externes
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