Henri Allouard
Henri Émile Allouard, dit Henri Allouard, né à Paris dans l'ancien 10e arrondissement[1] le et mort à Paris 15e le [2], est un sculpteur, médailleur[3] et peintre français.
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Cimetière du Père-Lachaise, Famille Allouard (d) |
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Biographie
modifierDisciple de Alexandre Schoenewerk et Eugène-Louis Lequesne, Henri Allouard expose au Salon des artistes français de 1865 à 1928. Il est venu assez tard à la sculpture, puisqu'il fut libraire jusqu’en 1872, avant de pouvoir vivre de son art.
À partir de 1889, il fait partie du jury de sculpture et des arts décoratifs au Salon. Participant aux divers Expositions universelles en commençant par celle du 1889, il en obtient la médaille d'or en 1900.
Connu pour ses combinaisons des marbres polychromes et du bronze, il travaille aussi la terre-cuite, l'ivoire ainsi que les métaux précieux.
Il est représentatif du courant de la sculpture néo-baroque[4].
Également peintre et pastelliste, il pratique les genres de la peinture d'histoire, du paysage et de la nature morte. Il est auteur des décors peints au Panthéon, à l'Opéra et à l'hôtel de ville de Paris.
En 1904, il est président de l'association Parisiens de Paris.
Henri Allouard s'implique aussi dans les cours bénévoles de l'École normale d'enseignement du dessin (dite de la rue Vavin) et située au no 19 de cette voie : son atelier était d'ailleurs situé au no 28 bis de la rue Vavin.
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (32e division)[5].
Distinctions
modifierHenri Allouard est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret en date du et promu officier, du même ordre, par décret du [6].
Collections publiques
modifier- En France
- Blérancourt, musée national de la coopération franco-américaine : Projet de fontaine pour la Maison-Blanche à Washington, 1881, galvanoplastie et terre cuite[7]
- Bordeaux, musée des beaux-arts :Lutinerie, 1888, groupe en marbre[8]
- Boulogne-sur-Mer : Monument au général San Martin, 1909, statue équestre en bronze[9] ;
- Chartres : Monument à Noël Ballay, 1904, groupe en bronze, envoyé à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy. Un nouveau bronze à partir du moulage qui avait été effectué sur le groupe original avant sa destruction est inauguré en 1950[10] ;
- Chartres : Monument aux morts de 1870, 1901, en collaboration avec Georges Loiseau-Bailly et Eugène-Jean Boverie[11] ;
- Nantes : L’Artilleur et Le Fusilier colonial, 1897, deux des figures du socle du monument aux Morts de la Guerre de 1870, réalisé en collaboration avec Georges Bareau, Charles Lebourg et Louis Baralis[12] ;
- Paris, hôtel de ville : peintures murales ; statue d'Étienne Boileau[13]
- Paris, musée d'Orsay : Femme de race Foulha, 1904, bronze[14] ;
- Paris, Opéra Garnier : peintures murales ;
- Paris, Panthéon : peintures murales ;
- Paris, place du Panthéon : Monument à Pierre Corneille, 1906. La statue en bronze, détruite en 1942, est remplacée en 1952 par une statue en pierre conçue par Gabriel Rispal[15] ;
- Paris, théâtre de l'Odéon : La Comédie, 1891, marbre. Le modèle en plâtre reçoit une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889[16] ;
- Pau, musée des beaux-arts : Bacchus enfant, 1881, marbre ;
- Sommevoire, Jeanne d'Arc, dans l'église Notre-Dame.
- En Guinée
Galerie
modifier-
Monument à la mémoire des enfants d'Eure-et-Loir morts pour la patrie, Chartres (1901).
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Statue de Noël Ballay à Chartres, Eure-et-Loir (1904).
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Monument au général San Martin (1909), Boulogne-sur-Mer.
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La Mort (1910), couvent des Cordeliers de Paris.
Salons et expositions
modifier- Salon de 1865
- Salon des artistes français de 1881
- Exposition universelle de 1889 à Paris (médaille d'argent)
- Exposition universelle de 1900 à Paris (médaille d'or)
- Salon des artistes français de 1928
Notes et références
modifier- ↑ (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Allouard, Henri Emile, t. VII, London, Spink & Son Ltd, , 567 p., p. 13.
- ↑ Archives de Paris, acte n°4083, vue 2/31
- ↑ (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Volume I, London, Spink & Son Ltd, , 43 p., Allouard.
- ↑ Guillaume Peigné, « Henri Allouard », in Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Éditions CTHS, collection Format no 71, Paris, 2012, p. 37-44.
- ↑ Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 49
- ↑ « Le dossier de Légion d'honneur d'Henri Allouard », sur Les données de la base Léonore des archives nationales (consulté le ).
- ↑ Notice no 000SC021866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no 000SC021343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
- ↑ Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 1, p. 208
- ↑ Notice no 000SC010002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
- ↑ Guillaume Peigné, op. cit., p. 49.
- ↑ Notice sur le site e-monumen.net
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Jules Martin (dir.), Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Flammarion, 1897, p. 14.
- Guillaume Peigné, « Henri Allouard », in Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Éditions CTHS, collection Format no 71, Paris, 2012, p. 37-44, (ISBN 978-2-7355-0780-1)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
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