Henry Chabert
Henry Chabert, né le à Saint-Étienne et mort le [1] dans le 8e arrondissement de Lyon[2], est un homme politique français membre de l'UMP.
Henry Chabert | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans et 6 jours) |
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Élection | 12 juin 1997 |
Circonscription | 2e du Rhône |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Michel Noir |
Successeur | Emmanuel Hamelin |
2e Adjoint au Maire de Lyon | |
– (5 ans et 9 mois) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Maire | Raymond Barre |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri André Mario Chabert |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne, France |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Lyon 8e ( France) |
Nature du décès | Cancer |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP |
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Biographie
modifierEnfance et formation
modifierNé en à Saint-Étienne, il est le fils d'un directeur d'une petite affaire stéphanoise de textile originaire des Cévennes et de la vallée du Rhône et d'Aimée Doron, une Stéphanoise[3]. Il a un frère et une sœur[3]. Il effectue sa scolarité chez les Maristes et les Jésuites en suivant les convictions familiales[3]. Dès l'âge de 13 ans, il s'engage en politique auprès de Lucien Neuwirth[3]. Bachelier à 17 ans, il entre en classes préparatoires pour Sup de Co Lyon[3] puis il est diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Lyon et l'institut de hautes finances[4]. Dès 1969, il crée une la société Intergestion qu'il dirige jusqu'en 1979, année où il entre chez BSN[3].
Années 1980
modifierDe 1983 à 1989, il est conseiller municipal de Lyon, son premier mandat, dans le 9e arrondissement[5].
Années 1990
modifierDe 1989 à 2001, il est adjoint au maire de Lyon chargé de l’Urbanisme et Vice-Président de la communauté urbaine de Lyon chargé de l’Aménagement et Développement urbain. Dans ce cadre, il mène d'importantes réalisations. À l'échelle des grands projets d’urbanisme, il réalise le plan de rénovation de la Presqu’île[6], lance les projets de la Cité Internationale[6], de la Porte des Alpes, et de l'aménagement global de Gerland. Il gère également le pilotage de plus de 100 Zones d'aménagement concertées (ZAC) et de 23 sites de Développement social urbain (DSU). En matière d'aménités environnementales, il lance la création de trois parcs (parc des Hauteurs, parc Henry-Chabert anciennement « parc de Gerland », parc de la Feyssine) et la création ou rénovation de plus de 250 parcs, places et jardins. Sur le plan du logement, il met en œuvre le 1er programme local de l'habitat (PLH) à l’échelle du Grand Lyon et l'introduction des 20% minimums de logements sociaux[6] dans les opérations d’urbanisme avant que cette disposition ne soit imposée par loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) de 2000. Il engage la mise en valeur du patrimoine, notamment en contribuant à l’inscription de Lyon au patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1998. Il met également en œuvre de la plus importante Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de France à La Croix-Rousse, ainsi que celle des Gratte-Ciel à Villeurbanne. Dans le domaine de la planification, il développe les outils de concertation et de planification, dont un PLH adopté à l’unanimité. Il mène également la création du premier Schémas d’urbanisme commercial ou du Schéma de développement économique à l’échelle du Grand Lyon. Enfin, il lance et met en œuvre le Ier Plan lumière en France[6] à partir de 1989 et crée le Festival Lumière en 1998 (4 millions de visiteurs en 2013).
Indépendamment de ses activités locales, il est de 1989 à 1994, député au Parlement européen. Du au , il est député de la 2e circonscription du Rhône.
Années 2010
modifierIl est candidat comme tête de liste lors de l'élection municipale de 2008 à Villeurbanne puis, après la victoire de Jean-Paul Bret à cette élection, se retire de la vie politique[7] en se concentrant sur son activité professionnelle de consultant[8]. Il meurt des suites d'un cancer le [1] au centre de lutte contre le cancer Léon Bérard de Lyon[9]. Les réactions politiques affluent après sa disparition brutale des deux côtés de l'échiquier politique. À gauche, la « profonde émotion » de la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem ou la « tristesse » du maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret ; à droite la tristesse, notamment des membres de l'UMP dont il faisait partie comme celle du maire de Caluire-et-Cuire, Philippe Cochet, ou celui de Meyzieu, Michel Forissier[10].
Affaire judiciaire
modifierEn 2001, Henry Chabert est condamné à un an de prison avec sursis et deux ans inéligibilité pour recel d'abus de biens sociaux[11].
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- « L’ancien député Henry Chabert est décédé », sur Le Progrès (consulté le )
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Les interrogatoires - Henry Chabert », sur lyonpeople (consulté le )
- (en) « Henry CHABERT », sur inta40 (consulté le )
- « Henry Chabert, 25 ans au service de sa ville », sur mlyon (consulté le )
- « Rhône : Décès d'Henry Chabert, ancien député et ancien adjoint au maire de Lyon », sur France 3 (consulté le )
- « Lyon : Décès d’Henry Chabert », sur Lyon capitale (consulté le )
- « Décès de l’ancien député Henry Chabert », sur mlyon (consulté le )
- « Décès de l'ex-député Henry Chabert, figure de la vie politique lyonnaise », sur Europe1 (consulté le )
- « Décès d’Henry Chabert : les élus lyonnais réagissent », sur lyon capitale (consulté le )
- https://www.liberation.fr/societe/2001/02/03/le-depute-rpr-chabert-condamne_353292
- Lyon Mag, « Lyon Mag », sur Lyon Mag, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :