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Il bidone

film de Federico Fellini

Il bidone (« l'arnaque » en langage populaire) est un film franco-italien de Federico Fellini sorti en 1955.

Il bidone
Description de cette image, également commentée ci-après
Giulietta Masina et Richard Basehart dans une scène du film
Réalisation Federico Fellini
Scénario Federico Fellini
Tullio Pinelli
Ennio Flaiano
Acteurs principaux
Sociétés de production Titanus
Société générale de cinématographie
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 108 minutes
Sortie 1955

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Dans la campagne près de Rome, un trio d'escrocs possède une combine favorite : se déguiser en hommes d'Église pour abuser leurs victimes. Les recettes de leur filouterie sont consumées dans des dépenses luxueuses et frivoles.

Le plus âgé est rattrapé par son passé familial tandis qu'il commence à se lasser de son mode de vie. L'heure de la dernière escroquerie approche.

Fiche technique

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Federico Fellini sur le tournage du film.

Distribution

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Accueil

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« Il s’agit bien d’abord d’un film de scénariste, et le récit y est conduit avec une habileté consommée (...). L’art de Fellini dans ce film est bien un art de romancier (...). Scénario et acteurs se confondent. Et à partir du moment où un cinéaste réussit ces miracles, il est évidemment bien vain de chipoter sur les détails. Indiscutablement, Il Bidone est le chef d’œuvre de Federico Fellini. »

— Jacques Rivette, Arts, 29 février 1956

« Federico Fellini reprend et développe dans Il Bidone ce qu’avaient déjà exprimé ses œuvres précédentes, I Vitelloni et La strada (…). Mais Fellini nous entraîne plus loin encore dans l’abjection. Il nous fait toucher le fond de l’ignominie. »

— Claude Mauriac, Le Figaro littéraire, 10 mars 1956

« Loin d’infirmer mon admiration pour La Strada, Il Bidone me paraissait néanmoins confirmer le génie qui s’y manifestait. Même relativement manqué, le dernier film de Fellini supposait encore une puissance d’invention, une vision poétique et morale d’une qualité nullement inférieure à celle de La Strada ou, d’ailleurs, des Vitelloni (...). S’il me fallait comparer cet univers à un univers romanesque connu, ce serait sans doute en dépit de tout ce qui les oppose dans le détail, à celui de Dostoïevski que je voudrais songer. Comme chez le romancier russe, les événements ne sont jamais en effet chez Fellini que les instruments, combien accidentels, du tâtonnement des âmes et rien d’essentiel ne s’y joue jamais qui n’intéresse fondamentalement leur salut. »

— André Bazin, France Observateur, 8 mars 1956

Autour du film

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Voir aussi

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