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Jacques Pimpaneau

sinologue français

Jacques Pimpaneau, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un sinologue français.

Jacques Pimpaneau
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Émile André PimpaneauVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Martin MaureyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Angharad Pimpaneau (d)
Sylvie Pimpaneau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sara Pimpaneau (d)
Tristan Pimpaneau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
David Hawkes (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Spécialiste de la langue et de la civilisation chinoise, il découvre la Chine en 1958 et, contrairement à de nombreux intellectuels de son époque, il n’est jamais fasciné par le régime maoïste. Personnalité indépendante, proche des situationnistes et des anarchistes, il s’est toujours distingué de la sinologie académique.

Biographie

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Boursier, il étudie à l'université de Pékin de 1958 à 1960. Rentré en Occident, il devient professeur à l'École nationale des langues orientales vivantes[1], où il fut titulaire de la chaire de langue et littérature chinoises, de 1963 à 1999. De 1968 à 1971, il est détaché comme enseignant à l'Université chinoise de Hong Kong[1], où il est le collègue du sinologue belge Pierre Ryckmans (le futur Simon Leys) avant de revenir à ce qui est devenu en 1971 l'INALCO.

Jacques Pimpaneau a été au centre de rencontres entre certains sinologues et des théoriciens radicaux situationnistes, comme son ancien élève, René Viénet[2]. Jacques Pimpaneau participe en 1976 au documentaire : Chinois, encore un effort pour être révolutionnaires ! dont le réalisateur est René Viénet[3].

En 1972, il a créé à Paris le musée Kwok On (Arts et traditions populaires d’Asie), dont les collections ont été léguées au musée de l'Orient à Lisbonne.

Il a été le secrétaire de Jean Dubuffet. Il fut aussi proche de Georges Bataille à la fin de son existence, étant un des rares présents au moment de sa mort et de son inhumation à Vézelay en 1962[4].

Depuis 1983, il a écrit des dizaines d’ouvrages historiques, bibliographies et des romans[5].

En 2019, il a donné sa bibliothèque personnelle au fonds chinois de la bibliothèque municipale de Lyon[6]. Il meurt le 2 novembre 2021 à 87 ans[7].

Bibliographie

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Ouvrages

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  • Promenade au jardin des poiriers. L'Opéra chinois classique, Éditions Kwok On, 1983
    • réédition revue et augmentée : Chine : l'Opéra chinois classique. Promenade au jardin des poiriers, Les Belles Lettres, 2014.
  • Chine : Histoire de la littérature, Philippe Picquier, 1989, rééd. 2004 (ISBN 2-87730-702-6)
  • Mémoires de la cour céleste, Éditions Kwok On, 1995
  • Dans un jardin de Chine, Collection Picquier poche no 213, Philippe Picquier, 1999, (ISBN 2-87730-683-6)
  • Lettre à une jeune fille qui voudrait partir en Chine, Collection Picquier poche no 222, Philippe Picquier, 2003, (ISBN 2-87730-711-5)
  • Chine : Culture et traditions, Nouvelle édition revue et corrigée, Philippe Picquier, 2004 (ISBN 2-87730-701-8)
  • Célébration de l'ivresse Collection Écrits dans la paume de la main, Philippe Picquier, 2000 (ISBN 2-87730-501-5)
  • Contes chinois racontés à Helen, Philippe Picquier, 2007 (ISBN 2-80971-135-6)
  • À deux jeunes filles qui voudraient comprendre la religion des Chinois, Philippe Picquier, 2010
  • Chroniques sanglantes de Chinoises amoureuses, Éditions Espaces et signes, 2014 (ISBN 978-2-9535965-7-1)
  • Le Tour de Chine en 80 ans, Éditions de l'Insomniaque, 2017, (ISBN 978-2376230007)

Articles

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  • « Différences ou ressemblances », Extrême-Orient, Extrême-Occident, 1986, vol. 8, no 8, p. 111-122. [lire en ligne]

Traductions

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Notes et références

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  1. a et b « L'Inalco fait son cinéma : hommage à Jacques Pimpaneau », sur www.inalco.fr, (consulté le )
  2. René Viénet Feu sur les maolâtres Causeur.fr, aout 2015
  3. Pierre Haski Kung-fu et cul politique : dans les années 70, mashups jubilatoires Rue89, 20 mars 2015
  4. « Le 7 [juillet 1962], Bataille visionne chez lui, avec Pimpaneau, Catherine Girard (aujourd'hui Baratier), médecin, et son mari, et un couple de sexologues américains, les Kunhausen, l'adaptation cinématographique d'Histoire de l'œil à laquelle ces derniers travaillent. Entré dans le coma dans la nuit du 7 au 8, il est, sur avis de Fraenkel, transporté dans l'après-midi du 8 à l'hôpital Laennec, où il meurt le 9 au matin, sans avoir repris connaissance. Il est inhumé à Vézelay en présence de Diane, Piel, Pimpaneau, Michel et Zette Leiris.», dans Georges Bataille, Romans et récits, préface de Denis Hollier, sous la direction de Jean-François Louette, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2004, chronologie établie par Marina Galetti, p. CXXXVII.
  5. Jacques Pimpaneau Culture communication gouv.fr, 25 septembre 2015
  6. [1] Création du fonds Jacques Pimpaneau, BM de Lyon, Fonds chinois, 30 mai 2019
  7. « Disparition de Jacques Pimpaneau, sinologue et professeur à l'Inalco de 1965 à 1999 », sur Inalco, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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