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Jacques Saly

sculpteur français

Jacques François Joseph Saly, dit Jacques Saly, né le à Valenciennes, et mort le à Paris, est un sculpteur et graveur français actif au Danemark, en Italie, et en France.

Jacques Saly
Jens Juel, Portrait de Jacques Saly (1772),
Copenhague, Statens Museum for Kunst.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques François Joseph Saly
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Distinction
prix de Rome en sculpture (1738)
Œuvres principales
Le Faune au chevreau

Biographie

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Formation

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Jacques Saly commence sa formation artistique en 1728 chez les sculpteurs valenciennois Antoine Joseph Pater (1670-1747) et Antoine Gilis (1702-1781). Bien qu'issu d'une famille modeste, ses parents l'envoient à Paris en 1732 pour continuer son apprentissage dans l'atelier de Guillaume Coustou[1]. Étudiant à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il remporte plusieurs prix entre 1734 et 1737. En 1738, il obtient le grand prix de sculpture pour David présenté à Sâtil, ce qui lui permet de partir étudier à Rome de 1740 à 1748.

Il passa la meilleure partie de son temps à l’étranger[2]. Lors de son séjour romain, en 1742, il réalise un buste monumental de Manoel Pinto da Fonseca, grand maître de l'ordre souverain de Malte. En 1744, il sculpte le buste d'une petite fille qui est l'une des œuvres sculptées les plus reproduites du XVIIIe siècle.

Il devient l'un des premiers membres français de l'Accademia dell’Arcadia à Rome en 1744, de l'Académie de Florence[3] et de celle de Bologne en 1748. Durant son séjour, il lie des relations étroites avec le graveur et architecte Giovanni Battista Piranesi.

Pendant son séjour à Rome en 1746, il grava une suite de trente Vases, très originaux, très élégants de formes qu'il dédia au peintre Jean-François de Troy, alors directeur de l'Académie de France, et accompagnée d'un frontispice (soit ensemble 31 pièces)[4].

Retour en France

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Le Faune au chevreau (1751), marbre, Paris, musée Cognacq-Jay.

Jacques Saly rentre en France en et s'installe à Valenciennes. Il ramène avec lui de nombreuses œuvres réalisées à Rome qui impressionnent les autorités valenciennoises. Celles-ci lui commandent une statue en marbre grandeur nature de Louis XV ; elle est érigée en 1752, mais sera détruite en 1792 pendant la Révolution. Agréé à l’Académie royale, le , sur la présentation d’un Faune portant un chevreau, il fut reçu avec la version en marbre de ce modèle comme morceau de réception, le [5]. Il devient professeur-adjoint à l'Académie de 1751 à 1753, et expose aux Salons de 1750, 1751 et 1753.

Il confia au graveur Ange Laurent Lalive de Jully deux séries de dessins que ce dernier s'empressa de graver : une série de Vases, ornés de figures décoratives d'un effet original, datés de 1754, et une série de 16 pièces, dont le trait principal réside dans l'exagération de la longueur[6].

Séjour à Copenhague

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Saly fut le deuxième directeur de l’Académie de peinture, fondée par Frédéric V[2]. Il est nommé à ce poste en 1754 en remplacement de Nicolai Eigtved, après y avoir été embauché comme professeur de sculpture.

Ses plus importants ouvrages, les statues équestres de Christian IV et de Frédéric V, sont au Danemark[2].

Il rentre à Paris en 1774.

Iconographie

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Jacques Saly a été portraituré par Cochin fils et par Louis-Joseph Le Lorrain[7]. Son compatriote Louis Auvray a sculpté son buste en marbre (musée des beaux-arts de Valenciennes)[7]. Alexandre Denis Joseph Pujol de Montry a gravé son portrait dans sa Galerie universelle[7].

Élèves

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C'était un homme très dévoué envers ses compatriotes valenciennois arrivés fraîchement dans la capitale. C'est ainsi qu'il aide le jeune peintre Olivier Le May, arrivé à Paris en 1754.

Œuvres dans les collections publiques

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Statue équestre de Frédéric V de Danemark, plâtre, Madrid, Académie royale des beaux-arts de San Fernando.
Au Danemark
En Espagne
En France

Notes et références

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  1. Article de Caylus, in Mercure, février 1751.
  2. a b et c Charles Blanc, Le Trésor de la curiosité, t. 1, Paris, Jules Renouard, 1857, p. 312.
  3. (it) « Jacques Saly » sur aadfi.it.
  4. H. Beraldi et baron Portalis, Les graveurs du Dix-huitième siècle, Morgand et Fatout, tome 3, p. 494.
  5. Gazette des beaux-arts, 1895, p. 501.
  6. Les graveurs du Dix-huitième siècle, p. 523.
  7. a b et c Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, t. 3, Valenciennes, Bureau des Archives, 1841, p. 520.
  8. « Portrait de fillette aux nattes, dite aussi La Boudeuse », notice no M5037011923, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « La Douleur tenant un médaillon à l'effigie de Charles Guy de Valory (mort en 1734), lieutenant général des armées du roi », notice no M5037011923, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. Une copie de cette œuvre faite à Rome par Augustin Pajou en 1781 est conservée à Paris au musée du Louvre.

Annexes

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Bibliographie

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  • «  Biographie de Saly », in Almanach des artistes, 1777, 1 vol, in-12°, p. 131.
  • Henry Jouin, Jacques Saly. Sculpteur du roi de Danemark. L'homme et l'œuvre, Macon, Protat Frères, 1896, 194.p.
  • Marquis de Granges de Surgères, Artistes français des XVIIe et XVIIIe siècles, p. 186, Charavay Frères éditeurs, Paris, 1893 (lire en ligne)

Liens externes

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