Jardin Marie-Thérèse-Auffray
Le jardin Marie-Thérèse-Auffray est un espace vert du 14e arrondissement de Paris, en France, œuvre de l'artiste français Rorcha, célèbre pour les vestiges de l'aqueduc de Lutèce qu'il présente au public et par la floraison de ses cerisiers du Japon (Sakura), dont il est devenu un endroit d'observation populaire et de photographie au niveau international au printemps[1].
Jardin Marie-Thérèse-Auffray | ||
Vue depuis le sommet du jardin Marie-Thérèse-Auffray. | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Commune | Paris | |
Arrondissement | 14e | |
Quartier | Parc-de-Montsouris | |
Superficie | 2 200 m2 | |
Histoire | ||
Création | 2000 | |
Localisation | ||
Coordonnées | 48° 49′ 35″ nord, 2° 20′ 16″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
modifierLe site est accessible par l'avenue de la Sibelle, entre l'avenue Reille et la rue d'Alésia.
Il jouxte la rue Thomas-Francine (au nord) et la rue de l'Empereur-Valentinien (au sud). L'entrée sud du jardin amène également à la rue de l'Empereur-Julien, près du parc Montsouris.
Il est desservi par la ligne 4 à la station Alésia et par la ligne 6 à la station Glacière.
Origine du nom
modifierIl porte le nom de Marie-Thérèse Auffray (née le à Saint-Quay-Portrieux, décédée le à Échauffour), peintre du quartier, résistante entre la Normandie et le 14e arrondissement de Paris[2] pendant la Seconde Guerre mondiale.
Historique
modifierLe jardin est aménagé en 2000.
« Les vestiges de deux aqueducs, l'un gallo-romain (l'aqueduc de Lutèce) et l'autre datant de Marie de Médicis (l'aqueduc Médicis), ont été découverts lors de l'aménagement de ce jardin. Les concepteurs, sous la forte pression des associations de défense du patrimoine, ont tiré parti des ruines pour créer un espace ondulé qui s'étire entre le jardin[3] et l'aire de jeux destinée aux tout-petits[4]. »
« Cet espace original en forme de vague est une idée du peintre contemporain Rorcha »[5], diplômé de l'École nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSP) en 2000. Il en réalise l'esquisse programmatique ainsi qu'une maquette précise en 1997, alors qu'il travaille à la DPJEV (Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts de la ville de Paris).
En 2011, le jardin obtient le label espace vert écologique.
Son nom d'usage à sa création est « jardin de la ZAC-Alésia-Montsouris ».
Il reçoit officiellement en 2019 le nom de l'artiste peintre et résistante Marie-Thérèse Auffray à l'occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris[6].
Description
modifierArchéologie
modifierLes aqueducs sont englobés dans des buttes de terre et sont rendus visibles au public à chacune de leur extrémité grâce à un dispositif en coupe. La pelouse centrale ondulée est en opposition graphique forte avec la structure rectiligne du jardin (limites, allées, murs de soutènement…).
Aménagement
modifierLes bosses enherbées sont d'altitudes décroissantes d'ouest en est, pour réaliser une transition progressive entre l'imposant talus du RER B et la pente douce de l'impasse Reille.
Articles connexes
modifierGalerie
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Entrée du jardin.
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Vestiges de l'aqueduc Médicis préservé en face du jardin.
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Le jardin Marie-Thérèse Auffray est célèbre à Paris pour sa collection de cerisiers du Japon qui attirent les visiteurs au printemps.
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Cerisiers du jardin, au printemps.
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Cerisiers.
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Détail d'un cerisier.
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Aire de jeux du jardin.
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Le jardin en hiver.
Références
modifier- Benjamin Cabiron, « Sakura : les cerisiers en fleurs du Japon », sur Furansu Japon,
- « Marie-Thérèse Auffray, héroïne de la résistance », sur Marie-Thérèse AUFFRAY, (consulté le )
- Jardins partagés (le long du talus SNCF) nommés « jardins de l'Aqueduc Montsouris ».
- Panneau officiel de la Ville de Paris, in situ.
- Valentine Rousseau, « Le parc Montsouris, une parenthèse enchantée au sud de Paris », Le Parisien, 9 avril 2021, Lire en ligne(consulté le 28 août 2021)
- « Délibération du Conseil de Paris » (consulté le ).
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- Jardin Marie-Thérèse Auffray sur le site de la mairie de Paris