Jean-Jacques Schuhl
Jean-Jacques Schuhl, né le à Marseille, est un écrivain français. Il a reçu le prix Goncourt en 2000 pour son roman Ingrid Caven.
Naissance |
Marseille, France |
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Distinctions |
Prix Goncourt (2000) pour Ingrid Caven |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Roman, Nouvelle |
Œuvres principales
Ingrid Caven (2000)
Rose Poussière (1972)
Biographie
modifierPour Télex n°1, Jean-Jacques Schuhl dit s'être inspiré de l'art du montage et de l'hypnose de Werner Schroeter et plus particulièrement de Neurasia[1].
Après deux romans passés plutôt inaperçus dans les années 1970, Jean-Jacques Schuhl s'est surtout fait connaître du grand public avec son troisième roman, Ingrid Caven, récompensé du prix Goncourt en 2000. Ce roman est inspiré de la vie d'Ingrid Caven, actrice et chanteuse allemande, sa compagne. Pour elle, il a également écrit quelques paroles de son album Chambre 1050 (2001).
Il publie son quatrième roman Entrée des fantômes en [2]. Son écriture est inspirée par le cinéma. Pour la première partie du livre, il dit avoir revu huit fois Lost Highway de David Lynch pendant la rédaction et pour la seconde partie, avoir regardé des films expressionnistes allemands comme Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene, Phantom de Friedrich Wilhelm Murnau ou encore Les Mains d'Orlac[1].
Analyse de son œuvre
modifierJean-Jacques Schuhl fait souvent référence à d'autres œuvres artistiques dans ses écrits. Il considère que sa démarche se rapproche du pop art et explique : « Je fais partie des écrivains qui aiment bien que leur écriture ne vienne pas directement du réel vécu et direct, mais qui passe par d'autres formes artistiques. C'est une démarche qui a à voir avec le pop art[1]. » Il rêve même de faire un livre uniquement à partir de citations : « J'aimerais disparaître dans un livre fait uniquement de citations, ce qui était un projet de Flaubert, un livre où aucune ligne ne serait de lui[1]. » Cette pureté, il pense la trouver dans Le Décodeur[3], de Guy Tournaye, qui se place dans sa filiation directe[4].
Publications
modifierRomans
modifier- 1972 : Rose Poussière, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 136 pages, (ISBN 2-07-028187-6).
- 1976 : Télex n° 1, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 184 pages, (ISBN 2-07-029505-2) (réédition à l'identique, coll. «L'Imaginaire », 184 pages, (ISBN 9-782070-140220)).
- 2000 : Ingrid Caven : roman, Paris, Gallimard, coll. « L'Infini », 304 pages, (ISBN 2-07-075948-2) (une version augmentée a paru en poche en 2002).
- 2010 : Entrée des fantômes, Paris, Gallimard, coll. « L'Infini », 152 pages, (ISBN 978-2-07-012820-4).
- 2022 : Les apparitions, Paris, Gallimard, coll. « L'Infini », 96 pages, (ISBN 978-2-07-296755-9).
Nouvelles
modifierArticles
modifier- « Silver phantom », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « JLG, rapports secrets », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Jean Eustache aimait le rien », Libération, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
modifier- « Ombres blanches : entretien avec Jean-Jacques Schuhl », Cahiers du cinéma, no 687,
- 2016 : Jean-Jacques Schuhl, du dandysme en littérature, Guillaume Basquin, Honoré Champion[5] (ISBN 9782745330321).
Radio
modifier- Long entretien avec Dominiq Jenvrey et Guy Tournaye, en 2013, sur l'ensemble de l'œuvre, Émission du fictionnaire, sur Radio Campus Orléans.
Notes et références
modifier- Nicolas Azalbert, « Ombres blanches : Entretien avec Jean-Jacques Schuhl », Cahiers du cinéma, no 687, , p. 91-97
- Baptiste Liger, « Jean-Jacques Schuhl: Frankenstein le dandy », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
- « Et Guy Tournaye inventa le réseau littéraire infini », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Publié par L'émission de littérature, « L'émission du fictionnaire » (consulté le )
- Éditions Honoré Champion
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :