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Jean Decazes, né le à Paris 8e[1] et mort le à Chantilly, est un gentilhomme français qui fut un homme du monde et un sportif de la Belle Époque. Il était à titre honorifique chambellan du roi de Danemark. C'était un habitué du salon de Madame Arman de Caillavet, l'égérie d'Anatole France.

Jean Decazes
Fonction
Chambellan
Roi de Danemark
Titre de noblesse
Duc Decazes
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
ChantillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Élie Louis Octave Guillaume Sévère Armanieu Decazes de GlücksbiergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Sévérine de Löwenthal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Isabelle Singer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Sport

Biographie

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Famille

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Né à Paris, Jean Élie Octave Louis Sévère Amanieu Decazes de Glücksbierg, troisième duc Decazes, duc de Glücksbierg est le fils unique du duc Louis Decazes et de sa femme, née Séverine Rosalie de Löwenthal.

Mariage et descendance

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Portrait de la duchesse Isabelle Decazes de Gluckberg, née Singer.

Il épouse, le , la richissime Isabelle-Blanche Singer (1869-1896), une des filles d'Isaac Merritt Singer, fondateur de la célèbre entreprise de machines à coudre Singer, et de sa seconde épouse, née Isabelle Boyer. Isabelle-Blanche lui apporte en dot 2.000.000 de dollars[2].

Ils ont trois enfants :

Le duc Decazes possédait une villa à Costebelle[4] dans le midi de la France, la villa Sylvabelle[5], qui eut l'honneur d'être visitée par la reine Victoria, pendant son séjour à la Villa des Palmiers et dans les environs de Hyères, en mars-[6].

Sa femme s'est suicidée en 1896 et leurs enfants ont été élevés en grande partie par leur tante Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac.

Il est décédé le 31 août 1912 dans sa propriété de Chantilly où il s'était retiré à la suite d'une attaque d'hémiplégie survenue en 1911.

Carrière sportive

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Jean Decazes a remporté une médaille d'argent en voile aux Jeux olympiques de 1900. L'année suivante, il remporte aussi la coupe de France avec son voilier le Quand-Même II.

Dans la course Alger-Toulon de , appelée par les Anglais « The 500 miles Marathon » et à laquelle participe Camille du Gast le Duc et Paul Chauchard -Président du Club Nautique de Nice- manquèrent perdre la vie, n'ayant été retrouvés avec Baudouin le concepteur de leur navire que près de quinze jours après leur avarie sur le Quand-Même II, déshydratés au large de la Sicile, les secours les ayant cru un temps déjà morts en abandonnant durant plusieurs jours les recherches[7] (Cette version semble une réécriture légendaire de la réalité : Decazes et ses compagnons ont été secourus le jour même de la tempête comme le relate le quotidien organisateur de la course, Le Matin[8]).

Mécène du sport, encourageant les initiatives dans le yachting, l'automobile, l'escrime et la boxe. il était vice-président de l'Automobile Club de France, membre du yacht Club, président du Cercle Hoche, du National Sporting Club de France et membre de l'Académie des Sports.

Notes et références

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  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, mairie du 8e arrondissement, année 1864, acte de naissance n° 568
  2. La Revue mondiale, ancienne Revue des revues - Volume 18, La Revue mondiale, (lire en ligne), p. 16
  3. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Notice historique et photo de la Villa Sylvabelle à Hyères. Consulté le 22 mars 2011.
  5. Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, deuxième partie, Paris, Hachette, 1865, p. 364 et 365, description du quartier de Costebelle, consulté le 14 mars 2011.
  6. Selon Marc Boyer, L’invention de la Côte d’Azur, La Tour-d'Aigues, Éditions de L’Aube, , 378 p. (ISBN 2-87678-643-5), p. 82, Marc Boyer, L'hiver dans le midi : XVIIe – XXIe siècles, Paris, L'Harmattan, , 439 p. (ISBN 978-2-296-10682-6, lire en ligne), p. 99 et Martine Sagaert, Balade dans le Var, sur les pas des écrivains, Paris, Éditions Alexandrines, , 303 p. (ISBN 978-2-912319-44-9), p. 128.
  7. Ouvrage de souvenirs de l'architecte naval André Mauric Mémoires Marines - 100 ans d'architecture navale, éd. Agep, 2000 (ISBN 978-2902634422), et journal Les Sports n°167 du 16 mai 1905, article Les canots étaient bien assurés.
  8. « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit », sur Gallica, (consulté le )