Jean d'Anjou, marquis de Pont-à-Mousson
Jean d'Anjou (mort le 25 mai 1536 à Nancy) est un fils illégitime de René Ier d'Anjou, légitimé en 1474[1].
Marquis de Pont-à-Mousson | |
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Il est créé marquis de Pont-à-Mousson le , confisqué par René II de Lorraine en 1485[1]. Sa fille épouse François de Forbin, seigneur de Sollies et plusieurs descendants de la Famille de Forbin ont revendiqué le titre de marquis de Pont-à-Mousson[2].
Il est également seigneur de Saint-Rémy et de Saint-Cannat. Il épouse Marguerite de Glandevès, petite-fille de Palamède de Forbin le , d'où trois filles : Catherine (morte en 1589), Françoise et Blanche[3].
Lorsqu'il décède, il laisse tous ses droits sur Saint-Cannat en héritage à sa fille, Catherine (alias Marguerite) d’Anjou Saint-Cannat (?-1589). Par son mariage à Marseille, le , avec François de Forbin-Soliers (v.1499-1572), marquis de Soliers, les biens de la petite fille de René reviennent à son époux et à leurs héritiers.
Il est inhumé dans l'église des Cordeliers de Nancy[1].
Notes et références
modifier- (en) Charles Cawley, « Anjou - comte d'Anjou, ducs d'Anjou », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le )
- François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, vol. 6, Paris, (lire en ligne), p. 533
- Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois, 1990, p. 297