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Khara-Khoto

Ville abandonné en Mongolie-Intérieur en Chine

Khara Khoto (mongol : ᠬᠠᠷ᠎ᠠ
ᠬᠣᠲᠠ
, VPMC : qar-a qeta, cyrillique : хар хот, MNS : Khar Khot : « Ville noire » ; chinois : 黑城 ; pinyin : hēichéng ; litt. « ville noire » ou 黑水城, hēishuǐchéng, « ville de l'eau noire ») est une ville médiévale tangoute de la ligue d'Alxa, bannière d'Ejin, en Mongolie-Intérieure. Elle est située près de l'ancien lac Juyan.

Khara Khoto
Heicheng, Heishuicheng
Image illustrative de l’article Khara-Khoto
Vue de Khara Khoto, partie nord-ouest de la muraille
Localisation
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Région autonome Mongolie-Intérieure
Ligue Alxa
Bannière Ejin
Coordonnées 41° 45′ 51″ nord, 101° 08′ 36″ est
Histoire
Époque XIe siècle - XIVe siècle
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Khara Khoto
Khara Khoto
Géolocalisation sur la carte : Mongolie-Intérieure
(Voir situation sur carte : Mongolie-Intérieure)
Khara Khoto
Khara Khoto

Histoire

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Khara-Khoto était une ville importante du royaume des Xia occidentaux (également connu sous le nom d'empire Tangoute) dont elle fut la capitale à partir du XIIe siècle jusqu'à sa prise par les mongols en 1226. La cité formait une vaste citadelle disposant de murs de 10 mètres de haut. Elle est abandonnée après 1380, date des plus récents documents trouvés sur le site[1].

 

Marco Polo l'appelle Ézina[2] dans le Livre des Merveilles[3].

Quoique réputée imprenable, au moins par son dirigeant Kara Tsian Tsiun, elle fut prise par les forces chinoises Ming à la fin du XIVe siècle, en 1372, grâce à un barrage sur la rivière Etsin-gol (en), cent ans après le passage de Marco Polo, et disparut ensuite.

Après que le Bouriate Badmazhapov ait envoyé à la Société russe de géographie une description du site et des photographies[4], une expédition menée par Piotr Kouzmitch Kozlov (1863-1935) fouilla le site en 1909 et envoya 10 caisses de manuscrits à Saint-Petersbourg[5].

Sir Aurel Stein fouilla le site à son tour en 1914[6] puis Langdon Warner en 1925 avant Folke Bergman en 1927 et 1929. Plusieurs études sur les documents trouvés lors de fouilles plus récentes sont publiées[7].

Reportage

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Références

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  1. (en) « Khara-Khoto — The Black City », IDP news : newsletter of the International Dunhuang Project,‎ (ISSN 1354-5914, OCLC 474343722, lire en ligne [archive] [PDF])
  2. (en) Monograph Series in Sino-Tibetan Buddhist Studies, Sino-Tibetan Buddhist Studies Association in North America, 16 p. (lire en ligne), p. 2
  3. Livre 1, Chapitre 50
  4. (en) Imre Galambos, Translating Chinese tradition and teaching Tangut culture : manuscripts and printed books from Khara-Khoto, (ISBN 978-3-11-045395-9, 3-11-045395-9 et 3-11-045316-9, OCLC 936120028, lire en ligne), p. 29
  5. (de) Kozlow, P.K., Die Mongolei, Amdo und die tote Stadt Chara-choto, Leipzig, Brockhaus, , p. 383
  6. (en) STEIN, Aurel, Innermost Asia: Detailed Report of Explorations in Central Asia, Kan-su and Eastern Iran, Oxford, Clarendon Press, (DOI 10.20676/00000187, lire en ligne)
  7. (en) Xiaoming Li, « A Preliminary Study on the Chinese Documents with the Reign Title Unearthed in Khara-Khoto » [PDF], Advances in Social Science, Education and Humanities Research, volume 205 (consulté le )