Laà-Mondrans
Laà-Mondrans (en béarnais Laà-Mondrans ou Laà-Moundran) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Laà-Mondrans | |||||
La mairie de Laà-Mondrans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Lacq-Orthez | ||||
Maire Mandat |
Loïc Coutry 2020-2026 |
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Code postal | 64300 | ||||
Code commune | 64286 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laà-Mondrannais | ||||
Population municipale |
433 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 27′ 09″ nord, 0° 46′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 174 m |
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Superficie | 6,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Orthez (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Cœur de Béarn | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Laà-Mondrans se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 50 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 26 km de Mourenx[3], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Ozenx-Montestrucq (2,2 km), Castetner (2,3 km), Loubieng (2,5 km), Biron (3,3 km), Lanneplaà (4,0 km), Orthez (4,1 km), Sarpourenx (5,0 km), Castétis (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Laà-Mondrans fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Biron, Castetner, Loubieng, Orthez et Ozenx-Montestrucq.
Hydrographie
modifierLa commune est drainée par le Laà, l'Arrieusec et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Laà, d'une longueur totale de 29,5 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Orthez, après avoir traversé 9 communes[8].
Climat
modifierHistoriquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 264 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orthez à 4 km à vol d'oiseau[12], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 211,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[17], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[18],[Carte 2].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Laà-Mondrans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (19,5 %), forêts (12,7 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
modifier- Château ;
- l'Église ;
- Laà ;
- Mondrans.
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par la route départementale 947, à proximité immédiate de la sortie 8 de l'autoroute A64.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Laà-Mondrans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Laâ. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2018[25],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 49,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[27].
Toponymie
modifierLe toponyme Laà apparaît sous les formes Sanctus Estephen de Lar (Xe siècle[28], cartulaire de Sorde[29]) et Làa (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[28]).
Le toponyme Mondrans apparaît sous les formes Mondran (1385[28], censier de Béarn[30]), Mondran-Dessus et Mondran-Debaig (1614[28] pour ces deux formes, réformation de Béarn[31]) et Les Mondrans (1728[28], dénombrement de Mondrans[32]).
Le nom béarnais de la commune est Laà-Mondrans[33] ou Laà-Moundran[34].
Laà, Mondran Suson et Mondran Juson sont des villages regroupés en une seule commune. Mondrans est le pluriel lous Mondrans (1659) de Mondran (français /mõdrã/, gascon /mundran/) probablement de Mount Hranc 'mont franc' (Mondran Susoo et Mondran Jusoo en 1385).
Histoire
modifierPaul Raymond[28] note que Laà comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, on y comptait 32 feux et la commune dépendait du bailliage de Larbaig. À cette date, Mondrans, village de Laà, comptait huit feux.
Politique et administration
modifierintercommunalité
modifierLa commune participe à cinq structures intercommunales[35] :
- la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
- le SIVOM de Lagor ;
- le SIVU de Laà-Mondrans et d'Ozenx-Montestrucq ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de Gréchez.
Laà-Mondrans accueille le siège du SIVU de Laà-Mondrans et d'Ozenx-Montestrucq.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 433 habitants[Note 7], en évolution de +2,36 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez.
Économie
modifierLa commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
modifier-
Entrée dans Laà-Mondrans.
-
L'église Saint-Étienne.
Patrimoine civil
modifierPatrimoine religieux
modifierL'église Saint-Étienne[40] date de 1876.
Équipements
modifier- éducation
La commune dispose d'une école primaire.
Personnalités liées à la commune
modifier- Le champion cycliste professionnel Pierre Masseys, né le , décédé le dans sa commune.
- Laà Mondrans est aussi la ville natale de l'universitaire et banquier Alfred Pose.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Laà-Mondrans » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Laà-Mondrans », sur geoportail.gouv.fr.
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Laà-Mondrans ».
- Stephan Georg, « Distance entre Laà-Mondrans et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Laà-Mondrans et Mourenx », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Laà-Mondrans », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de Laà-Mondrans », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Laà ».
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Laà-Mondrans et Orthez », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orthez » (commune d'Orthez) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orthez » (commune d'Orthez) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Laà-Mondrans », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orthez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Laà-Mondrans », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne). .
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie