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La Barre-en-Ouche

ancienne commune de l'Eure, France

La Barre-en-Ouche est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche[1].

La Barre-en-Ouche
La Barre-en-Ouche
Blason de La Barre-en-Ouche
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Bernay Terres de Normandie
Maire délégué
Mandat
Daniel Kiffer
2016-2020
Code postal 27330
Code commune 27041
Démographie
Population 928 hab. (2013)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 48″ nord, 0° 39′ 59″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 206 m
Superficie 17,34 km2
Élections
Départementales Bernay
Historique
Commune(s) d'intégration Mesnil-en-Ouche
Localisation
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La Barre-en-Ouche
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La Barre-en-Ouche
Liens
Site web www.labarreenouche.fr

Géographie

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La Barre-en-Ouche est une commune déléguée faisant partie de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche, située dans le sud-ouest du département de l’Eure en Normandie, sur le plateau du pays d'Ouche (altitude de 195 mètres environ), entre les rivières Risle et Charentonne. Ses habitants s’appellent les Barrois et les Barroises.

Toponymie

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Le nom de la paroisse est attesté sous la forme latinisée Barra fin du XIe siècle[2] et en 1124[3], La Barre en 1793[4], La Barre-en-Ouche en 1891[4].

Il s'agit sans doute d'une formation toponymique médiévale, comme le suggère la présence de l'article défini féminin la. L'appellatif barre est employé ici au sens de « clôture, enclos », peut-être aussi de « réserve seigneuriale »[2].

Le déterminant complémentaire -en-Ouche s'explique par sa localisation dans le pays d'Ouche.

Les anciennes paroisses du Bois-Baril, de la Noë de la Barre, de Saint-Jacques de la Barre et de Villiers près de La Barre ont été rattachées en 1792[2].

Histoire

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La Barre-en-Ouche se situe sur l’ancienne voie romaine qui reliait Dreux à Lisieux et Caen. Contrairement à ses communes voisines de même importance, le village ne verra jamais l'implantation d'une gare. Bien que des projets aient été envisagés, la Première Guerre mondiale y mettra un terme définitif.

Héraldique

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Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

« d'azur à la barre d'argent accompagnée de trois croissants du même, un contourné en chef, deux tournés en pointe »

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1925 Raoul Poussin    
Les données manquantes sont à compléter.
ca 1943   Raoul Poussin   Nommé conseiller départemental en 1943[5]
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Jean Planche    
1989 2012 Michel Courvallet    
septembre 2012 mars 2014 Sylvie Vial    
mars 2014 31/12/2015 Daniel Kiffer DVD Retraité

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 928 habitants, en évolution de −1,8 % par rapport à 2008 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3899591 0221 0021 062954893842902
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
901903918869863792829807850
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851812821792795796749856806
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
796829749824713791877964928
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Jacques Daviel, chirurgien du siècle des Lumières, est né à La Barre-en-Ouche en 1693. Son père, Pierre Daviel, était tabellion royal dans ce bourg. Il a fait ses études de chirurgie à Paris puis à Marseille où il résida de nombreuses années. Sa carrière connaît son apogée le grâce à la première extraction mondiale du cristallin pour soigner la cataracte. Membre de l'Académie royale de chirurgie, il alla se fixer à Paris en 1746, puis en 1749 fut nommé chirurgien-oculiste du roi Louis XV. Jacques Daviel est décédé à Genève le . Le collège de la Barre-en-Ouche porte son nom.
  • Luc de la Barre, seigneur de la Barre, victime de la cruauté d'Henri Ier d'Angleterre. En 1122, plusieurs seigneurs normands se liguèrent contre Henri Ier. Le roi battit les ligueurs à Bourgtheroulde et fit prisonniers nombre de rebelles, dont Geoffroy de Tourville, Odoard du Pin et Luc de la Barre[11] qui, outre le délit de rébellion, était accusé d'avoir tourné en ridicule le monarque dans plusieurs sirventes[12]. Henri résolut de faire comparaître devant lui, à Rouen, ces trois prisonniers quelques jours après la Pâque de l'an 1124 et il les condamna à perdre les yeux. Quand Charles, comte de Flandre, osa avancer au roi qu’il n’était pas d’usage de châtier les chevaliers vaincus d’une façon aussi monstrueuse, Henri lui répondit : « je vais vous prouver qu’en ceci je ne fais que justice. Godefroy et Odoard étaient mes hommes. Ils ont rompu leur foi, violé leur serment de fidélité : et voilà pourquoi ils méritent ou la mort ou au moins d’être punis par la perte d’un membre ». Quant à Luc de la Barre […], il a fait plus […] et a chanté publiquement d’injurieux sirventes[…]. Mais, quand les bourreaux saisirent Luc de la Barre pour l'aveugler, il aima mieux se fendre la tête contre les murs que d'être la victime de la cruauté du roi. »
  • Isabelle Benard, miss France 1981, a vécu à La Barre-en-Ouche, dans les années 1970. Ses parents tenaient l'une des boucheries du village.

Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le )
  2. a b et c François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. pp. 59-60.
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1485.
  4. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  9. « Manoir du Bois Baril », notice no PA00099319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « Église Saint-André », notice no IA00019401.
  11. « Rex atrem, post Pascha (Pâques tombait, cette année-là, le 6 avril), judicium de reis, qui capti fuerant, Rotomagi tenuit, ibique Goisfredum de Torvilla, et Odoardum de Pino, pro perjurii reatu oculis privavit. Lucam quoque de Barra (Luc de la Barre, fils de Simon, était seigneur de la Barre, dans la vicomté d'Évreux) pro derisoriis cantionibus et temerariis nisibus orbari luminibus imperavit. » Orderici Vitalis, Historiæ ecclesiasticæ libri tredecem, pages 459 et 460
  12. Genre poétique qui traitait de l'actualité, spécialement politique, sur le mode polémique et satirique

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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