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Les Chansons d'amour

film musical français de Christophe Honoré, sorti en 2007

Les Chansons d'amour est un film musical français de Christophe Honoré, sorti en 2007.

Les Chansons d'amour

Réalisation Christophe Honoré
Scénario Christophe Honoré
Gaël Morel
Musique Alex Beaupain
Acteurs principaux
Sociétés de production Alma Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Musical, drame, romance
Durée 90 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ce film a été projeté en sélection officielle lors du Festival de Cannes 2007. Il a été nommé dans quatre catégories pour les Césars du cinéma 2008 et a remporté le César de la meilleure musique de film.

Synopsis

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Place de la Bastille.
Le départ

La première partie comporte cinq chansons. La première chanson, De bonnes raisons, est un duo entre Julie et Ismaël dans les rues du 10e arrondissement de Paris, plus particulièrement le passage de la rue Gustave-Goublier, puis les deux amoureux continuent immédiatement avec Inventaire dans leur appartement du premier étage situé au 45 de la rue du Faubourg-Saint-Martin. Lors du repas de famille chez Julie, elle informe sa sœur que le couple fait ménage à trois avec une collègue de travail d'Ismaël, et interprète La Bastille, pendant laquelle Jeanne raccompagne sa sœur Julie au métro Bastille. Plus tard les deux amoureux et Alice continuent avec Je n'aime que toi sur le boulevard de Strasbourg. Enfin la dernière chanson de cette partie est Brooklyn Bridge, chantée par Alex Beaupain, lorsque les deux compères sont dans la salle de spectacle l'Étoile de la rue du Château-d'Eau.

L'absence

La seconde partie comporte cinq chansons. La première chanson, Delta Charlie Delta, survient juste après Brooklyn Bridge, Ismaël remontant la rue du Château-d'Eau et se dirigeant vers la Porte Saint-Denis. Vient ensuite Il faut se taire duo entre Ismaël et Alice, As-tu déjà aimé est la troisième chanson de cette partie, cette fois-ci c'est un duo entre Ismaël et Erwann se déroulant dans l'appartement d'Erwann et de son frère au 51 rue Louis-Blanc.

Plus tard, Ismaël quitte l'appartement de la famille de Julie ; commence alors la chanson Les Yeux au ciel, durant laquelle le jeune homme longera le boulevard Richard-Lenoir, puis y prendra le métro et descendra à la station Gare de l'Est. Enfin, la dernière chanson La Distance se déroule devant le lieu de travail d'Alice et Ismaël (rue Ambroise-Thomas).

Le retour

Cette dernière partie contient quatre chansons et est centrée sur la relation entre Ismaël et Erwann. La première chanson, Ma mémoire sale, est une scène passionnée entre les deux tourtereaux. La seconde chanson, Au parc, chantée par Jeanne, la sœur de Julie, se déroule dans un parc (nommé en référence à celui de la Pépinière à Nancy... mais la scène a concrètement été tournée au Jardin des plantes). La troisième, Pourquoi viens-tu si tard de Ludivine Sagnier, est tournée au cimetière du Montparnasse et dans les rues longeant celui-ci. La quatrième, J'ai cru entendre, est tournée dans l'appartement et sur le balcon d'Erwann et son frère.

Fiche technique

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Distribution

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Production

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Développement

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C'est à la suite de Dans Paris que Christophe Honoré a pu « proposer vite un autre projet »[1]. Honoré a demandé à Alex Beaupain, qu'il « connait depuis qu'il a vingt ans »[1], s'il pouvait se servir de ses chansons, dont quatre étaient issues de son album Garçon d'honneur (Au ciel : dans le film Les yeux au ciel, Pourquoi viens-tu si tard ? ; Se taire : dans le film Il faut se taire ; La beauté d'un geste qui, dans le film, se nomme As-tu déjà aimé ?). Ces chansons ont été intégrées « dans un scénario qui racontait une histoire assez douloureuse » qui était commune à Honoré et Beaupain[1], un travail d'adaptation a été effectué sur les textes, et de nouvelles chansons ont été écrites[1]. Honoré avoue « n'avoir jamais su […] mettre le sentiment (amoureux) au cœur d'une histoire », d'où le fait que « les personnages se mettent à chanter dès qu'ils sont dans un état amoureux », étant dans « l'incapacité de l'exprimer autrement »[1]. L'histoire est construite sur une structure musicale avec des lieux « comme l'appartement des parents » qui revient comme un refrain, explique Honoré[1], avec « une tonalité changée selon ce qui s'est passé dans le couplet précédent »[1]. Il en va de même pour les personnages secondaires qui « viennent relancer la fiction et d'autres finissent par en être évacués »[1].

Choix des interprètes

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Chiara Mastroianni est la première actrice à être retenue pour le film. « J'avais envie de travailler avec elle depuis longtemps […], j'ai eu l'impression de trouver mon double féminin », a déclaré Honoré à son sujet. Elle joue le rôle de la sœur de Julie[1]. Puis Ludivine Sagnier, bien qu'à l'époque de la rencontre avec Honoré, celui-ci n'avait toujours pas trouvé son personnage masculin et donc ne pouvait pas vraiment s'engager, elle joue le rôle de Julie[1]. Clotilde Hesme, avec qui Honoré avait déjà travaillé au théâtre, bien avant qu'elle ne soit dans le film Les Amants réguliers[1] de Philippe Garrel dans lequel elle formait un couple avec Louis Garrel, « j'avais envie de la faire jouer sur un registre pétillant » déclara Honoré à propos de Hesme, elle joue le rôle d'Alice[1]. Puis Louis Garrel, pour le rôle d'Ismaël, Honoré a « failli ne pas le prendre », il « croyait qu'il ne savait pas chanter »[1], il avait donc recherché d'autres comédiens[1]. Honoré, au départ, souhaitait prendre un vrai chanteur, il avait pensé à Vincent Delerm[2]. Louis Garrel a alors demandé s'il pouvait lire le scénario, il laissait des messages sur le répondeur d'Honoré : « Tu sais, je chante un peu, moi aussi… », c'est alors qu'Honoré lui a envoyé une chanson de Beaupain en lui proposant de la répéter, puis il l'a chantée en leur demandant de se « retourner pour qu'il puisse chanter sans […] voir (Beaupain et Honoré) », selon Honoré « la peur faisait trembler sa voix, mais […] ça a été une évidence »[1]. Bien qu'au départ Honoré voulait un acteur plus vieux que Garrel pour interpréter le rôle d'Ismaël[2]. Le dernier rôle attribué, Erwann, a été à Grégoire Leprince-Ringuet, Honoré se souvenait de sa voix dans Les Égarés d'André Téchiné, il avait été repéré par Téchiné dans une chorale[1]. Avec le personnage interprété par Leprince-Ringuet, Honoré voulait « représenter un jeune qui ne doute pas de son homosexualité mais qui n'a pas eu d'aventure. Erwann n'est pas tourmenté par sa sexualité mais par des sentiments »[1].

 
Le Génie de la liberté (de Auguste Dumont) sur la place de la Bastille.

Les premières lectures du scénario se sont déroulées début [1]. Les playbacks, qui étaient nécessaires pour le tournage, ont été enregistrés juste avant Noël 2006, le tournage débutant au mois de [1].

Tournage

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Honoré ne veut pas faire comme dans son précédent film Dans Paris, montrer un « Paris "musée" » c'est pour cela qu'il choisit de se limiter au 10e arrondissement de Paris. À ce propos pour lui, « le Xe est l'un des rares arrondissements où l'on travaille dehors, avec des gens qui déchargent des camions de livraisons... Il ne s'agissait pas de bloquer des rues pour tourner, je voulais que la vie s'infiltre le plus possible dans les plans, et aussi respecter la géographie des lieux. Je m'étais donné cette contrainte non pas tant pour produire un effet de réel que pour m'empêcher de fantasmer un film. »[2].

Le tournage du film s'est déroulé en janvier et , dans le 10e arrondissement de Paris pour les scènes autour du domicile de Julie et Ismaël qui se trouve rue du Faubourg-Saint-Martin. Du nord au sud de l'arrondissement, sont reconnaissables la station de métro La Chapelle, la façade de la gare de Paris-Est, le boulevard de Strasbourg et les rues adjacentes.

Les scènes extérieures à proximité de l'appartement des parents de Julie sont tournées boulevard Richard-Lenoir, près de la place de la Bastille. Le quartier du Montparnasse accueille les scènes au cimetière et celles des rues animées dans lesquelles Ismaël erre au cours d'une séquence.

À proximité des lieux de tournage du 10e arrondissement, dans la rue d'Enghien, se trouvait alors le quartier général de la campagne présidentielle française de 2007 de Nicolas Sarkozy. À la faveur d'une scène de nuit, on voit d'ailleurs Ismaël passer devant le lieu, laissant apercevoir une affiche de campagne de Nicolas Sarkozy, à laquelle le personnage réagit. Une scène du film présente également Alice et Ismaël travaillant un article sur le vol du scooter du fils de Nicolas Sarkozy en .

Le tournage a duré deux mois, de janvier à [1].

Bande originale

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La bande originale des Chansons d'amour a été composée par Alex Beaupain, réalisée et arrangée par Frédéric Lo et enregistrée par Jonathan “Jonn9000” Masterson au studio Melodium Paris. L'idée et la construction du scénario du film par Christophe Honoré se sont faites autour de quatre titres de l'album Garçon d'honneur de Beaupain, publié en 2005. Alex Beaupain a remporté le César de la meilleure musique écrite pour un film avec cette bande originale.

Accueil

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Accueil critique

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L'hebdomadaire Télérama lui accorde sa note maximale, bravo, « Honoré s'amuse ici à chambouler les codes du cinéma et les combinaisons de la chair […]. L'élan, la pirouette, le ping-pong verbal animent la plupart des chansons du film en dialogues vifs et espiègles à deux ou trois pour des jeux tour à tour galants, cruels, vicieux ou mélancoliques » pour conclure « Voilà un film intemporel et très actuel à la fois, traversé par la mort, mais qui refuse tout ce qui lui est associé, de la peur à la résignation […]. Il compte large. Comme un film populaire »[6].

Le mensuel Première remarque « la grâce d'un film où chaque personnage possède sa partition », et souligne la « prestation exceptionnelle de Louis Garrel, histrion et matamore fracassé, tête de proue d'un clan de comédiens (...) inspirés »[7]. Les inrocks affirment que « Les Chansons d’amour de Christophe Honoré disent la vérité : ne t’en va pas je t’aime, j’ai besoin de toi, le temps perdu ne se rattrape plus, il nous faut continuer à vivre, je ne peux vivre sans toi, ne me parle plus d’amour, j’ai besoin d’un peu d’amour, aujourd’hui j’ai rencontré l’homme de ma vie… »[8]. Il en va de même pour Le Nouvel Observateur (Pascal Mérigeau) qui souligne que « le sombre Paris filmé par Honoré possède d'emblée une réalité et une présence que peu de films d'aujourd'hui savent lui offrir », tandis que Les Inrockuptibles (Jean-Baptiste Morain), qui ont toujours défendu le travail d'Honoré en font « Un drame musical enchanteur, un film gai et grave sur l'amour et l'absence. Sublime. ». L'Humanité (Jean Roy) en souligne l'aspect politique : « Tout cela est d'une fraîcheur exquise. Un bel hommage à un cinéma qui n'est plus en même temps qu'un film si contemporain qu'on y voit Sarkozy en affiche », de même que Libération (Gérard Lefort) qui affirme que « Les Chansons d'amour est un film timide et mort de trouille qui n'a peur de rien : ni du roman-photo, ni du cinéroman, ni du cul, ni du cucul. Comme nous », tandis que la rédaction de 20 Minutes souligne comme la plupart des critiques la parenté avec la Nouvelle Vague : « L'hommage à la Nouvelle vague est clairement revendiqué, tant par le vent de liberté qui souffle sur ce film que par l'état d'urgence et l'économie de moyens ». Le Monde (Thomas Sotinel) rappelle qu'« un film musical n'est pas forcément une comédie musicale. Une demi-heure après le début de la projection [à Cannes] de Chansons d'amour, premier film français présenté en compétition, cette évidence s'est imposée brutalement à la salle. La bluette a tourné au gris, le film de Christophe Honoré a pris de la gravité sans perdre sa grâce et le Festival de Cannes s'est retrouvé avec sur les bras une chose étrange et attachante, qui trotte dans la tête. Comme une chanson d'amour réussie, par exemple. »

La critique des Cahiers du cinéma est nettement plus nuancée (selon les opinions exprimées par le « Conseil des dix », leurs cotations vont de : « à voir à la rigueur », trois fois, à : « chef-d'œuvre », une fois). Celle d'Hervé Aubron finit par conclure que « derrière le dilettantisme surjoué, [il remarque] une mélancolie dont on a l'usage […] Nul cri, nulle crise, les “dimanches de camomille” calfeutrent les appartements à côté d'une Bastille qui n'a rien de révolutionnaire et dont le Génie semble endormi. À la fois brillant et fade, le film-chanson consent à hiberner en sourdine, trouvant dans la dernière réplique la morale de son économie : “Aime-moi moins mais aime-moi longtemps.” »

Plus réservée encore est la revue Positif qui d'emblée met en avant que « ni la mort ni les amours homosexuelles ne suffisent à changer en argument inventif une bluette qui ploie sous les lieux communs » (Positif 557-558, juillet-).

Si Les Chansons d'amour a reçu un très bon accueil de la presse française lors de sa présentation au Festival de Cannes, en revanche la presse espagnole y a vu un plagiat d'un comédie musicale espagnole, El otro lado de la cama, sortie en Espagne en 2002 et non distribuée en France. Christophe Honoré a répondu qu'il ne connaissait pas le film, lors de la conférence de presse cannoise[9].

Box-Office

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Semaine du France[10]
Place Entrées Cumul
23 au 5e 108 002 108 002
au 7e 60 117 168 179
6 au 10e 44 089 212 268
13 au 10e 28 068 240 336
20 au 15e 29 749 270 085
27 au 17e 13 489 283 574

Le film a engrangé un peu plus de 100 000 $ aux États-Unis en 14 semaines d'exploitation, sur en moyenne trois écrans par semaine, soit à peu près 2 400 $ par copie[11].

Interdiction de diffusion en Russie

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Peu de temps après l'entrée en vigueur de la loi fédérale russe no 135-ФЗ en octobre 2013, la chaîne de télévision russe EvroKino se fait reprendre à l'ordre pour la diffusion du film par le Roskomnadzor qui en profite pour interdire la diffusion du film dans le pays [12],[13].

Distinctions

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Analyse

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Références au cinéma

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La structure du film en trois parties, Le départ puis L'absence et enfin Le retour, n'était pas prévue dans le scénario, mais elle a été intégrée au montage[1]. Cette structure fait écho à la structure des Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy[7]. Les références à Demy sont nombreuses et débutent dès le premier plan dans lequel Ludivine Sagnier est de dos, rappel du même plan mais avec Catherine Deneuve dans Les Parapluies de Cherbourg. Ludivine Sagnier a la même coiffure et les mêmes cheveux blonds que Catherine sauf qu’elle porte un manteau blanc alors que Deneuve portait un imperméable. Par ailleurs, la présence de Deneuve est transposée avec sa fille Chiara Mastroianni, l'une des actrices fétiches d'Honoré. Enfin, le réalisateur fait à un moment surgir, en plein milieu d’un plan de rue banal, deux marins en costume comme l’on en voyait dans les années 1960 et faisant référence à ceux des Demoiselles de Rochefort ou de Lola.

Si Christophe Honoré donne le nom de Pommeraye à la famille de Julie (Ludivine Sagnier), c’est en référence au célèbre Passage Pommeraye à Nantes que l’on a pu voir dans Lola et Une chambre en ville, tous deux de Jacques Demy. La famille Pommeraye déjeune en famille « on sort des repas de famille[14] », chante Brigitte Roüan le dimanche midi et à la fin du repas, ils partagent la galette des Rois. C’est Chiara Mastroianni qui se retrouve avec la couronne sur la tête. Dans Les Parapluies de Cherbourg, quand madame Emery et sa fille, Geneviève reçoivent Roland Cassard à dîner pour la première fois, ils mangent une galette des rois. C’est Catherine Deneuve qui est couronnée reine. Chiara se retrouve couronnée tout comme sa mère 40 ans plus tôt.

À la cinquante-quatrième minute, Ismaël dit « Vous travaillez bien tard » à Erwan de le même manière que le dit Fabienne Tabard à Antoine Doinel dans Baisers volés. Dans son précédent film, Honoré faisait déjà référence à Truffaut, Godard et Eustache et a déclaré son attachement aux deux films emblématiques que sont Domicile conjugal et La Maman et la Putain. Il y avait dans ces films, un Jean-Pierre Léaud[15] auquel Louis Garrel ne cesse de faire penser, aussi bien dans sa manière de se tenir que d'approcher les filles pour les séduire. Par ailleurs, il est à noter que chez Truffaut, on meurt d’amour (L'Histoire d'Adèle H.), on s’évanouit (La Femme d'à côté), on aime à trois (Les Deux Anglaises et le Continent, Jules et Jim). Truffaut en parlant des Deux anglaises disait qu'il voulait faire un film physique sur l'amour (les souffrances de l'amour) et pas le contraire.

Dès le début du film, Christophe Honoré utilise un générique « à la Godard ». Il n’y a que les noms de famille en gros caractères, sans les prénoms, ni le rôle ou la place de la personne dans la distribution. Au début du film, quand Julie déclare à Ismaël, juste avant de lui raccrocher au nez : « Ismaël, je pense à quelque chose tout à coup : tu m'emmerdes », elle fait référence à la phrase d'Anna Karina à Jean-Claude Brialy dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard. Lors du festival Premiers Plans d'Angers en 2012, Christophe Honoré confirme qu'il s'est beaucoup inspiré de Une femme est une femme, notamment en tournant dans le même quartier de Paris[16].

La scène des trois personnages (Ismaël/Garrel, Julie/Sagnier et Alice/Hesme) lisant dans un lit chacun un livre, déjà présente dans Dans Paris (et aussi dans Changement d'adresse d'Emmanuel Mouret), est une reprise de celle de Domicile conjugal (Jean-Pierre Léaud et Claude Jade), le ménage à trois étant celui de La Maman et la Putain (Bernadette Lafont, Françoise Lebrun et Jean-Pierre Léaud) déjà amorcée au début de Dans Paris. Des lunettes ont été mises à Ludivine Sagnier comme en portait Claude Jade. Le ménage à trois est aussi présent dans Jules et Jim mais à leur façon.

Une référence cinématographique, enfin un petit clin d’œil est fait à un cinéaste qui a travaillé avec Christophe Honoré : Gaël Morel. Étant coscénariste du film Après lui de Gaël Morel, Honoré fait figurer le réalisateur dans son film. Au début du film, Julie, se rend seule au cinéma. Elle va voir Pardonnez-moi de Maïwenn. À ce moment-là, on aperçoit Gaël Morel qui se faufile dans la file d’attente en disant « Excusez-moi, j’étais juste après lui ». Toujours est-il que Gaël Morel n’est pas crédité au générique du film.

Deux autres références cinématographiques :

Référence à la littérature

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Les livres sont très présents dans le film avec de nombreux plans sur des couvertures de romans et d’abondantes références à la littérature :

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u « Dossier de presse Les Chansons d'amour » [PDF] (consulté le ).
  2. a b et c « Les Chansons d'amour : Secrets de tournage » (consulté le )
  3. On reconnaît la rue du Faubourg Saint-Martin avec la Porte Saint Martin dans le film. Le numéro de rue apparaît sur certains plans.
  4. Le numéro de rue apparaît dans certains plans du film.
  5. Le nom de la salle de concert apparaît dans le film.
  6. Jacques Morice, « Critique du film Les Chansons d'amour », sur Telerama (consulté le ).
  7. a et b « Les Chansons d'amour de Christophe Honoré », Première, no 364,‎ , p. 50 (ISSN 0399-3698, lire en ligne, consulté le )
  8. Jean-Baptiste Morain, « Les Inrocks - Critique cinéma », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  9. « Les Chansons d’amour, plagiat d’une comédie espagnole ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Rue 89
  10. « Les Chansons d'amour : Box-office », sur AlloCiné (consulté le )
  11. « Box-office américain » (fiche business — section business inconnue, mal supportée par le modèle {{imdb titre}}.Voir documentation de {{imdb titre/Section}}, SVP. — ), sur l'Internet Movie Database
  12. Iris Mazzacurati, « Les chansons d'amour de Christophe Honoré victime de la loi homophobe russe », L'express,‎ (lire en ligne)
  13. Lucas Armati, « “Les chansons d'amour” interdit de télé russe », Télérama,‎ (lire en ligne)
  14. « Forum Ados », sur Public.fr (consulté le ).
  15. « TROISCOULEURS - Toute l'actualité du cinéma : films, séries, sorties ciné », sur TROISCOULEURS (consulté le ).
  16. Nagel Miller, « Premiers plans d'Angers 2012 : forever Godard », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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