Longuyon
Longuyon [lɔ̃gɥijɔ̃][2] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Elle est arrosée par la Chiers, un affluent de la Meuse et par la Crusnes.
Longuyon | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Val-de-Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terre lorraine du Longuyonnais (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Pierre Jacque 2020-2026 |
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Code postal | 54260 | ||||
Code commune | 54322 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longuyonnais[1] | ||||
Population municipale |
5 190 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 175 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 26′ 52″ nord, 5° 36′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 203 m Max. 389 m |
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Superficie | 29,7 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Longuyon (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-Saint-Martin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | longuyon.fr | ||||
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Ses habitants , appelés Longuyonnais, sont au nombre de 5 191 en 2021. La ville est située non loin de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg. Historiquement, Longuyon était une ville militaire et ferroviaire. Son activité économique repose désormais sur sa proximité avec le Luxembourg.
Géographie
modifierLa ville est située dans le Nord du département de Meurthe-et-Moselle, dans le Pays-Haut et jouxte le tripoint des frontières avec la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. La commune est délimitée à l’extrême nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg, juste au sud du village belge de Grandcourt. La commune est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à 18 km de Longwy.
La commune a une superficie de 2970 hectares.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Virton, Allondrelle-la-Malmaison, Beuveille, Charency-Vezin, Colmey, Grand-Failly, Tellancourt, Villette, Viviers-sur-Chiers, Arrancy-sur-Crusnes et Sorbey.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers, la Crusnes, le ruisseau du Bois de Parlay et le ruisseau le Dorlon[3],[Carte 1].
La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Chiers sont données par la station hydrologique située sur la commune de Montigny-sur-Chiers. Le débit moyen mensuel est de 4,53 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 77,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 95 m3/s, atteint le [5].
La Crusnes, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Errouville et se jette dans la Chiers sur la commune, après avoir traversé douze communes[6].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les étangs du Vieux Pré (0,4 ha) et l'étang (0,6 ha)[Carte 1],[7].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[8].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 957 mm, avec 14,5 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,1 | 2,3 | 5,1 | 8,6 | 11,6 | 13,3 | 13,5 | 10,5 | 7,2 | 3,3 | 0,6 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,9 | 2,7 | 6,1 | 9,7 | 13,4 | 16,6 | 18,4 | 18,4 | 14,9 | 10,6 | 5,7 | 2,7 | 10,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 5,6 | 9,9 | 14,4 | 18,2 | 21,6 | 23,4 | 23,2 | 19,4 | 13,9 | 8,1 | 4,8 | 13,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,6 02.01.02 |
−13,8 07.02.12 |
−12,6 01.03.05 |
−6,9 11.04.03 |
−0,1 03.05.21 |
2,5 13.06.1998 |
5,8 14.07.1998 |
5,1 26.08.18 |
3,1 25.09.02 |
−3,7 24.10.03 |
−10,5 23.11.1998 |
−14,8 20.12.09 |
−14,8 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,2 05.01.1999 |
20,3 27.02.19 |
23,9 31.03.21 |
27,1 20.04.18 |
31 28.05.17 |
34,1 28.06.11 |
39 25.07.19 |
37,8 08.08.03 |
33,3 15.09.20 |
25,9 02.10.23 |
19,1 07.11.15 |
15,4 17.12.15 |
39 2019 |
Précipitations (mm) | 87,5 | 70,8 | 67,4 | 55,4 | 74,3 | 70,4 | 76,3 | 81 | 61,3 | 82,3 | 82 | 100,7 | 909,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
4,2 −0,4 87,5 | 5,6 −0,1 70,8 | 9,9 2,3 67,4 | 14,4 5,1 55,4 | 18,2 8,6 74,3 | 21,6 11,6 70,4 | 23,4 13,3 76,3 | 23,2 13,5 81 | 19,4 10,5 61,3 | 13,9 7,2 82,3 | 8,1 3,3 82 | 4,8 0,6 100,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Géologie et relief
modifierLa commune est installée sur une des nombreuses cuestas qui forment la Lorraine et est bordée par la Chiers. Longuyon a une altitude minimale de 203 m et une maximale de 389 m.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Longuyon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longuyon[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Elle est bordée par l'aire d'attraction de Longwy.
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), forêts (39,5 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifier- Cette commune doit son nom à un « long gué » (du latin longa guada) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine[22].
- Longagio (634), Longio (973)[23], Longione (973), monasterri longagionis (Xe siècle), Longuion (1209)[24], Longion (1030), Longuio (1756)[25].
- Longjon en luxembourgeois[26].
Histoire
modifierLonguyon est composée des hameaux de Villancy et de Noërs, ainsi que des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et de la forge de Dorlon. À partir de 855, Longuyon s'inscrit dans le royaume de Lotharingie, où l'église étend sa puissance bien au-delà des frontières actuelles.
Histoire et Patrimoine
modifier- Église Collégiale Sainte-Agathe : La particularité de la ville réside dans son église collégiale Sainte-Agathe, construite au XIIIe siècle et consacrée le 20 avril 1287. La première mention de Longuyon remonte à 634, où une chapelle dédiée à sainte Agathe se trouvait déjà. Cette chapelle fut transformée en collégiale en 1120 et servit de caserne pour les soldats français en 1636.
- Château de Mussy : Mentionné dès 1144, le château de Mussy fut rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Louis XIV.
- Chef-lieu de Bailliage et Canton : Longuyon était chef-lieu de bailliage de juin 1751 à 1789 et également chef-lieu de canton avant mars 201
Sidérurgie
modifierDeux forges ont existé à Longuyon : celle de Longuyon et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du XVIIe siècle ou des premières années du XVIIIe siècle (1679 ou 1705) et semble avoir cessé ses activités vers 1887. La forge de Lopigneux, construite en 1670, comprenait, sans doute comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle fut rattachée aux Forges, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.
Première Guerre mondiale
modifierLe , le 31e régiment d'infanterie se porte vers le nord de Longuyon. Lors du combat de Noërs, le 3e bataillon, soutenu par le 2e bataillon, se porte à l'assaut du piton de Noërs, malgré une violente fusillade et une avalanche d'obus. L'ennemi, surpris, abandonne la crête et une partie du village de Noërs et ouvre un violent feu d'artillerie sur le piton. Le 3e bataillon est vite décimé en s'acharnant à défendre cette position durement enlevée. Faute de renfort, il doit refluer. Le soir, le régiment se trouve rassemblé au sud de Merles-sur-Loison[27].
Longuyon, qui compte alors 2 300 habitants, est dévastée par l'infanterie prussienne et 60 habitants, hommes, femmes et enfants, sont passés par les armes, 213 bâtiments sont détruits. Les unités mises en cause sont les 122e, 125e, 156e Régiments d'Infanterie[28].
XXe siècle
modifierL'histoire contemporaine de la ville est longtemps intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon est un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer du bassin de Briey et celui du charbon du Nord.
En 1956, la ligne Valenciennes-Thionville est la première — après des expérimentations dans les Alpes — à être électrifiée en 25 000 volts, par du courant alternatif monophasé industriel. Ceci diminue l'importance du dépôt de locomotives, dont le coup de grâce est donné par la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.
Dans les années 1950 et 1960, du personnel de l'armée canadienne est logé dans une résidence se trouvant sur la route de Noers, qui est encore appelée de nos jours la « résidence canadienne » ou « aux Canadiens ». Les rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.
L'usine Kaiser, fondée après la Seconde Guerre mondiale par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, a longtemps fabriqué des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier. Elle est aujourd'hui fermée.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifier- Pirna (Allemagne) depuis 1998
- Tizi Rached (Algérie) depuis 1999
- Żary (Pologne)
- Limana (Italie) depuis 1971
- Schmitshausen (Allemagne) depuis 1971
- Walferdange (Luxembourg) depuis 1971
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 5 190 habitants[Note 5], en évolution de −3,84 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %. À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,6 % la même année.
En 2021, la commune comptait 2 479 hommes pour 2 711 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes.
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifier- École maternelle et élémentaire Jacques-Cartier
- École maternelle et élémentaire Langevin-Wallon
- École maternelle et élémentaire Louise-Michel
- École et collège privés Sainte-Chrétienne
- Collège Paul-Verlaine
Manifestations culturelles et festivités
modifierLieux de cultes
modifier- La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale construite au XIIIe siècle, et consacrée le [37].
- La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères, édifice religieux de la fin du XIXe siècle[37].
Économie
modifier- Longuyon, en 2021, dispose de 255 établissements économiquement actifs dont 34.1% dans la catégorie "Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration" et 20% dans la catégorie "Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale"
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.
- Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des fragments d'enduits peints[réf. nécessaire].
- Le château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au XIVe siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal François de Créquy en 1670. On accède aux ruines par un sentier forestier sur la route de Colmey juste à la sortie de Longuyon.
- Les vestiges du Haut-fourneau, au lieu-dit le Dorlon, construit en 1692 et reconstruit au XIXe siècle est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [38].
- L'hôtel de ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775. Reconstruite totalement entre 1866 et 1868, elle constitue un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire[39].
- Le totem amérindien offert par l'Aviation royale du Canada en 1967.
- L'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
- La caserne Lamy, nommée en l'honneur de François-Joseph-Amédée Lamy.
Édifices religieux
modifier- La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale. Mentionné pour la première fois en 634 dans le testament du diacre Adalgisel Grimo, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du XIIe siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du XIIIe siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin XIIe siècle ou début XIIIe siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au XVIe siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1875[40].
- La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit Noërs. En 1720, les habitants de Noërs obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du XXe siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.
- L'église paroissiale de la Sainte-Vierge, lieu-dit Noërs. Construite en 1906, aux frais de M. et Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.
- La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.
- La grotte de la Vierge construite en 1900[41]. Au bord du chemin d'accès à la grotte se trouve une glacière.
- Église sans Frontière à la ferme de Moncel.
-
Église Sainte-Agathe.
-
Église Sainte-Agathe vue du cimetière.
-
Ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
-
Église de la-Sainte-Vierge à Noërs.
-
Chapelle Saint-Jean-Baptiste-de-la Salle.
-
La grotte de la Vierge.
Cimetières et mémoriaux de guerre
modifier- Le cimetière militaire français (1914-1918).
- Le cimetière militaire allemand (1914-1918).
- Le musée de la ligne Maginot et fort de Fermont (fort faisant partie de la ligne Maginot).
- Le monument aux morts du canton.
- La plaque commémorative Marcel Agarant, 1944.
- La plaque commémorative James Grünenwald, 1944.
- Le monument de la guerre d'Algérie.
-
Cimetière militaire français.
-
Cimetière militaire allemand.
-
Monument aux morts du canton.
-
Monument de la guerre d'Algérie.
Vie militaire
modifierDes années 1880 à 1914, Longuyon est une ville de garnison. Voici les principales unités militaires qui ont tenu garnison à Longuyon :
- 9e bataillon de chasseurs à pied, - ;
- 18e bataillon de chasseurs à pied, ? - .
- 132e régiment d'infanterie de forteresse présent en 1939-1940.
Personnalités liées à la commune
modifier- Nicolas de Gorcey-Longuyon, gouverneur de Basse Autriche ;
- Jacques de Longuyon XIVe siècle, auteur et poète médiéval ;
- Alexandre-Nicolas Courtois (1758-1794), jurisconsulte français ;
- Jean-Pierre Mangin (1762-1818), homme politique ;
- Suzanne Sohet (1908-1995), compositrice née à Longuyon, auteur d'ouvrages de pédagogie musicale ;
- Robert Drapier (1912-1978), homme politique, né et mort à Longuyon ;
- Yvonne Fontaine (1913-1996), membre de la Résistance française, née à Longuyon ;
- Bernard This (1928-2016), psychiatre français, né à Longuyon ;
- Guy Vignoht (1932-2010), peintre, écrivain et critique d'art français, né à Longuyon ;
- François Dosé, homme politique, né en 1947 à Longuyon ;
- Richard Gotainer, chanteur et compositeur, né en 1948 à Longuyon ;
- Éric Poitevin, photographe français, né en 1961 à Longuyon.
Longuyon dans les arts et la culture
modifier- Un tome de la série jeunesse Les compagnons de Villers-la-Chèvre s'y déroule.
Décorations
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur, remise le , accompagnée de la citation suivante « ville héroïque qui fut en partie pillée et incendiée par l’ennemi au début de la guerre et dont un grand nombre d’habitants furent fusillés, s’est acquis par son douloureux martyre, des droits à la pieuse reconnaissance du pays. »[42] ;
- Croix de guerre –, palme de bronze, avec citation à l'ordre de l'armée le 27 juillet 1920[43], remise le [42].
Héraldique
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 654 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1969 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Longuyon » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 104.
- « Fiche communale de Longuyon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Chiers »
- « Station hydrométrique La Chiers à Montigny-sur-Chiers », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « la Crusnes »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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- « Unité urbaine 2020 de Longuyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Longuyon ».
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Historique de Longuyon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Office de tourisme du Longuyonnais.
- Alain Simmer, La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité [lire en ligne].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3.
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868.
- Zesummegestallt vum Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997; iwwerschaft 3/2011.
- Historique du 31e régiment d'infanterie (1914-1918).
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 482
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Longuyon (54322) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Meurthe-et-Moselle (54) », (consulté le ).
- « Histoire de Longuyon », sur Office de Tourisme du Longuyonnais.
- « Les vestiges du Haut-fourneau », notice no PA00106073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site officiel de la ville de Longuyon - Mairie de Longuyon.
- « Église Sainte-Agathe », notice no PA00106072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Longuyon - La grotte de la vierge.
- Site officiel de la mairie de Longuyon.
- « Office de Tourisme du Longuyonnais - 1914-1918 », sur ot-longuyon.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 153-157, Société française d'archéologie, Paris, 1995
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Longuyon sur le site de l'Institut géographique national
- Le site officiel de la ville de Longuyon
- Le site officiel de l'office de tourisme du Longuyonnais
- « Longuyon », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Ressources relatives à la géographie :