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Maïtena Biraben

animatrice d'émissions télévisées

Maïtena Biraben, née le à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), est une animatrice et productrice de télévision franco-suisse.

Maïtena Biraben
Image illustrative de l’article Maïtena Biraben

Prononciation du nom Maïtena Biraben se prononce [maitena biʁabɛ̃][1]
Naissance (57 ans)
Saint-Denis (France)
Nationalité Française
Suisse
Langue Français
Années d'activité Depuis 1989
Émissions Dé-con-fi-nés sur LCP (2020-2021)
Radio RSR (1989-1996)
RTL (2016)
RMC (2017-2019)
Chaîne TSR, M6, France 2, France 3
France 5 (2001-2004)
Canal+ (2004-2016)
LCP (depuis 2020)

Elle a notamment animé, sur France 5, l'émission Les Maternelles puis, sur Canal+, La Matinale et Le Supplément. De 2015 à 2016, elle a animé sur la même chaîne Le Grand Journal, succédant à Antoine de Caunes.

Biographie

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Enfance et formation

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Maïtena Biraben naît le à Saint-Denis dans la future Seine-Saint-Denis de la région parisienne[2]. Son père, photograveur[3], est d'origine basque. Sa mère exerce la profession de publicitaire, avant de se reconvertir en secrétaire de direction[4].

Elle part avec sa famille dans les Landes et entre dans un pensionnat tenu par des sœurs dominicaines. Après son baccalauréat, elle retourne à Paris pour étudier l'histoire à l'université Panthéon-Sorbonne[5].

Débuts d'animatrice/productrice la télévision (années 1990)

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De 1989 à 1996, Maïtena Biraben travaille à la Radio suisse romande. En même temps, durant les années 1990, elle anime plusieurs émissions sur la Télévision suisse romande, en plus d'en être la productrice artistique. Malgré une grande popularité en Suisse, elle quitte la TSR et se rend à Paris à partir de 1996 après diverses auditions avec Philippe Bouvard et Thierry Ardisson[6].

En 1997, elle arrive sur M6 et présente une émission en première partie de soirée, Télé Casting, qui n'obtient pas le succès escompté[7]. La même année, elle passe rapidement, sur France 2 où elle présente Vue sur la mer, puis Emmenez-moi (1998-2000), et une chronique cinéma dans Télématin (1999-2001)[8].

Sur France 3, elle devient rédactrice en chef du magazine culturel Plumes z’et paillettes puis de Paris capitale de la mode[9][Quand ?].

Révélation sur France 5 et progression sur Canal + (2001-2015)

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En 2001, elle présente sur La Cinquième (devenue par la suite France 5) l'émission Les Maternelles. Le programme obtient le 7 d'Or de la meilleure émission éducative[10]. Elle présente également en 2003 l'émission Psychologies : un moment pour soi[réf. souhaitée].

En 2004, elle arrive sur Canal+. Elle y présente Nous ne sommes pas des anges (2004-2006) et Les Nouveaux Explorateurs (2007-2008).

De à , elle anime La Matinale, succédant à Bruce Toussaint à la présentation[11],[12].

À la rentrée 2012, elle présente Le Supplément, les samedis et dimanches midi jusqu’à .

Elle exerce son métier de journaliste sans carte de presse[13], à propos de quoi elle déclare : « Il y a beaucoup de snobisme autour de cette carte. Je n'en ai pas besoin pour être curieuse et savoir remettre en cause mes certitudes. »[14].

Ascension et chute sur Canal + (2013-2016)

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L'animatrice en tournage du Grand journal, en mars 2016.

Le , elle remplace Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste ! sur D8, ce dernier animant La Nouvelle Star. Pendant l'été 2013, elle reprend la présentation du News Show[15]. Elle était l'une des favorites de Canal+ pour remplacer Michel Denisot à la présentation du Grand journal pour la saison 2013-2014, poste qui finalement est confié à Antoine de Caunes. Elle anime tout de même quelques émissions en tant que remplaçante de De Caunes (joker)[16].

Finalement, à la rentrée de , elle succède à Antoine de Caunes à la tête du Grand journal[16]. Mais la saison est difficile, avec des audiences en baisse, et ponctuée de polémiques. Ainsi, le , l'animatrice tient à l'antenne des propos qui créent la controverse, reprenant les propos du Front national quand celui-ci affirme qu'il est le « premier parti de France » et qu'il tient « un discours de vérité »[17].

En , Canal+ annonce qu'elle quitte la présentation de l'émission, ainsi que la chaîne[18] ; son départ de la chaîne prend la forme d'un licenciement pour faute grave[19].

Elle porte l'affaire devant la justice[20]. Elle obtient gain de cause en touchant 3 400 000 d'euros contre Canal+ pour licenciement sans cause réelle et sérieuse[21].

Ce jugement est confirmé en juin 2021 par la cour d'appel de Versailles qui ordonne à Canal de payer 3,5 millions d'euros d'indemnités à son ancienne présentatrice[22], puis par la Cour de cassation en [23].

Après un pourvoi en cassation, Canal + voit le montant des indemnités qu'il doit à Maitena Biraben baisser de 40 000 euros qui correspondent à un rappel de salaire finalement non compté dans la procédure[24]. Au total, la chaîne doit lui verser un peu plus de 3,4 millions d'euros[25].

Retour médiatique discret (depuis 2016)

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Maïtena Biraben face au député Éric Girardin.

Le , elle intervient en tant que polémiste dans l'émission On refait le monde, sur RTL[26].

En , la RTS annonce que Maïtena Biraben animera un nouveau magazine sociétal en dix numéros de 42 minutes pour l'été 2017[27],[28].

En , après une année passée à l'écart des médias, elle succède à Roselyne Bachelot à l'animation du créneau 15 h-16 h sur RMC[29]. Elle quitte la station en 2019.

En 2019, elle fonde Mesdames Productions aux côtés de Alexandra Crucq.

Le 2 mai 2024, elles lancent toutes les deux un média digital intitulé « mesdames.media »[30]. Ce dernier vise à mettre en lumière une nouvelle vision des femmes de plus de 45 ans et à réinventer leur approche par les médias[31].

Autres activités

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Amatrice de rugby, Maïtena Biraben publie des chroniques dans l'hebdomadaire sportif Rugby Hebdo. Elle est d'ailleurs consultante pour RTL, en 2007, lors de la Coupe du monde de rugby[32].

Elle intervient régulièrement pour le Groupe Orange pour animer des débats internes à l'entreprise[réf. souhaitée].

Vie privée

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Maïtena Biraben a la double nationalité franco-suisse[33].

En 1988, elle se marie avec un Suisse. Une dizaine d'années plus tard, elle se remarie avec un producteur de télévision anglo-belge. En , elle épouse le journaliste Pierre Clément. Ils se sont rencontrés sur France 5 ; elle était animatrice des Maternelles et lui rédacteur en chef adjoint. Leur relation a valu à Pierre d'être remercié par France 5[4].

Elle a un fils, Lucas, né en 1996 d'une précédente union. Pierre Clément et elle ont un fils, Gabriel, né en 2006. Ils vivent en région parisienne[4].

Elle est une lointaine cousine de l'écrivaine et journaliste Renée Lafont (1877-1936), fusillée par les nationalistes espagnols au début de la guerre d'Espagne.

Filmographie

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Maïtena Biraben a fait quelques apparitions dans des fictions :

  • Karine Le Marchand, Nathalie Le Breton, Maïtena Biraben : Je vais être papa, Paris, MK2 éd., Coll. Les maternelles, 2006[34]
  • Jean-Sébastien Deligny, Pascal Hendrick, Patricia Rimond des Anges, réal. : Karine le Marchand, Nathalie Le Breton, Maïtena Biraben : Je vais être papa, Paris, MK2 éd., Coll. Les maternelles, 2006[35]
  • Karine Le Marchand, Nathalie Le Breton, Maïtena Biraben : Les premiers jours avec mon bébé, Paris, MK2 éd., Coll. Les maternelles, 2008[36]

Télévision

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  • 2020 : Les Grands Entretiens sur LCP
  • 2020-2021 : Dé-con-fi-nés sur LCP

. ..

Publications

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  • Maïtena Biraben, Les enfants c'est bien, la pilule aussi, Paris, Seuil, , 138 p. (ISBN 2-02-069268-6)[40]
  • Maïtena Biraben et Pierre Etchemaït, Légumes ils vont vous surprendre : Mes recettes de tous les jours, Paris, éditions Marabout, , 247 p. (ISBN 978-2-501-12280-1)
  • Maïtena Biraben, La femme invisible, Paris, éditions Grasset, 2 mai 2024, 128 p.[41]

Notes et références

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  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API. Source Télé Loisirs
  2. « MALUGA - Statuts » [PDF], (consulté le )
  3. « Maïtena Biraben : pas besoin de carte de presse pour faire une bonne interview », L'Obs.com
  4. a b et c Luc Le Vaillant, « Maïtena Biraben, débordante » sur Libération, 16 février 2016.
  5. Maïtena Biraben, Pure People.com.
  6. « Maïtena Biraben répond au tacle de Thierry Ardisson, son mentor », sur L'Express, (consulté le )
  7. « Maïtena Biraben - toute son actu ! », sur Télé-Loisirs (consulté le )
  8. Prisma Média, « Maïtena Biraben - La biographie de Maïtena Biraben avec Voici.fr », sur Voici.fr (consulté le )
  9. « Maitena Biraben - Sa bio et toute son actualité », sur Elle.fr (consulté le )
  10. « Maïtena Biraben : biographie, news, photos et videos - Télé-Loisirs », sur Télé-Loisirs (consulté le )
  11. « Maïtena Biraben à la Matinale de Canal + », Toutelatele.com, 27 juin 2008.
  12. J. Lalande & J.Mielcarek, « Regardez les débuts de Maïtena Biraben à La matinale » sur Ozap.com, 1er septembre 2008.
  13. Pierre Leroux et Philippe Riutort, « Politiser en distrayant ? L'improbable pari du divertissement », Savoir/Agir, vol. 28, no 2,‎ , p. 57 (ISSN 1958-7856 et 1958-5535, DOI 10.3917/sava.028.0057, lire en ligne, consulté le )
  14. « Maïtena Biraben : pas besoin de carte de presse pour faire une bonne interview », sur TéléObs (consulté le )
  15. News show avec Maïtena Biraben : descriptif des jeux de cet été
  16. a b et c « Les Guignols, De Caunes, Baddou... : Canal+ dévoile sa rentrée », Benjamin Meffre, Ozap.com, 2 juillet 2015.
  17. « Selon "Le Grand Journal" de Canal+, le FN "tient un discours de vérité" », Le Monde.fr, 25 septembre 2015.
  18. Julien Bellver, « Maïtena Biraben quitte Le Grand Journal et Canal+ », PureMédias, 2 juin 2016.
  19. Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, « Jour de « faute » à Canal+ pour Maïtena Biraben », sur Les Jours,
  20. « Maïtena Biraben donne la date de son procès contre Canal et charge Bolloré », Gary Assouline, The Huffington Post.fr, 10 mars 2017.
  21. « Maïtena Biraben gagne 3,4 millions d'euros contre Canal+ », Claire Padych, L'Express, 27 septembre 2018.
  22. « La justice condamne Canal+ en appel à verser près de 3,5 millions d’euros à Maïtena Biraben », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Benjamin Rabier, « Licenciement de Maïtena Biraben : Canal+ condamnée en cassation à lui verser 3,4 millions d'euros », sur Puremédias,
  24. « Canal+ condamné à verser 3,4 millions d’indemnités à Maïtena Biraben », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  25. « Canal+ condamné en cassation à indemniser Maïtena Biraben de plus de 3,4 millions d'euros brut », sur LEFIGARO, (consulté le )
  26. « Les premiers pas de Maïtena Biraben dans "On refait le monde" sur RTL », sur Ozap.com, .
  27. « Maïtena Biraben de retour sur la RTS », sur Le Matin.ch,
  28. « Maïtena Biraben de retour à la télévision », Florian Guadalupe, Ozap.com, 1er mars 2017.
  29. « Maïtena Biraben succède à Roselyne Bachelot sur RMC », lepoint.fr, 21 juillet 2017.
  30. « "Mesdames", le premier média pour les femmes de plus de 45 ans - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3 (consulté le )
  31. Margot FERREIRA, « Maïtena Biraben et Alexandra Crucq lancent « Mesdames », un média destiné aux femmes après 45 ans », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  32. Lionel Durel, « Maïtena Biraben retrouve du travail sur RTL », sur 24matins.fr, (consulté le )
  33. Cécile Denayrouse, « Maïtena Biraben chatouille Paris », sur 24 Heures.ch,
  34. « Notice bibliographique », sur BnF (consulté le ).
  35. « Notice bibliographique », sur BnF (consulté le ).
  36. « Notice bibliographique », sur BnF (consulté le ).
  37. « Ça colle et c’est piquant », sur RTS.ch (consulté le )
  38. « Rayon X », sur imdb.com.
  39. « Rayons X, du Ardisson pur jus », Nathalie Queruel, La Vie.fr n° 2621, 23 novembre 1995.
  40. « Notice bibliographique », sur BnF (consulté le ).
  41. Maïtena Biraben, La femme invisible, Paris, Grasset, , 128 p. (ISBN 978-2246817314, lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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