Marie-Louise Mumbu
Marie-Louise Mumbu, dite Bibish, née le à Bukavu, est une journaliste et une femme de lettres congolaise.
Biographie
modifierMarie-Louise Mumbu est née en 1975 à Bukavu, une ville importante sur la rive du Lac Kivu, faisant frontière avec le Rwanda à l’est de la République démocratique du Congo. Sa famille, originaire de la province du Kasaï, au centre du pays, réside à Kinshasa[1]. Son père, homme politique, meurt alors qu'elle a 18 ans[2]. Elle fait des études de journalisme à l'Institut technique des sciences de l'information à Kinshasa, et obtient son diplôme en 2002[1],[3].
Elle travaille ensuite comme journaliste pour Africultures dans le domaine culturel et publie en parallèle ses premiers ouvrages. Elle participe à l'effervescence du milieu culturel de « Kin » (Kinshasa) dans les années 2000[3]. Elle accompagne différents artistes dans leurs projets culturels, notamment Faustin Linyekula pour mettre en place les Studios Kabako, une structure congolaise de danse contemporaine jusqu’à l’été 2003, le chorégraphe français Thomas Duchâtelet durant été 2003, puis Astrid Mamina, metteuse en scène, ou le projet Cauri en automne 2004, organisé par l’association marseillaise Aide aux Musiques Innovatrices (AMI)[1],[3]. Elle se consacre ensuite à l'écriture. Plusieurs de ses œuvres font l'objet d'une adaptation théâtrale. En 2009, elle est artiste en résidence à la Maison des Auteurs à Limoges. En 2010, elle s'installe à Montréal au Québec[4].
Principales publications
modifier- Logiques Urbaines à Kinshasa, 2002, L'Harmattan.
- Les Carnets de la Création : Francis Mampuya, peintre, 2003, 24 p., Éditions de l’œil.
- Mes obsessions, j'y pense et puis je crie, 2004, Kinshasa, Éditions de la Halle de la Gombe, 2004.
- La Fratrie errante, 2004, mis en scène par Faustin Linyekula en 2007
- Le Festival des mensonges : mis en scène en 2007 par Faustin Linyekula, sur la base de Mes obsessions, j'y pense et puis je crie[5].
- Bibish Mumbu, 24 p., Éditions de l’œil , 2007, mise en scène par Philippe Ducros[6]
- Bibish à Kinshasa ou La vie quotidienne de Samantha, 192 p., Le Cri, 2008, adapté par Catherine Boskowitz[7]
- Moi et mon cheveu, cabaret capillaire, 2009, mis en scène en 2010 par Eva Doumbia[8]
Filmographie
modifier- Kinshasa mboka té (Kinshasa, sacré pays), moyen métrage de Douglas Ntimasiemi, 2013.
Références
modifier- Biographie sur le site du Centre des auteurs dramatiques du Québec.
- Couture 2014, Voir.
- Chalaye 2013, p. 3081.
- Yvon 2014, Radio Canada International.
- Darge 2007, Le Monde.
- Cloutier 2015, La Presse.
- RFi 2013, Radio France international.
- Arvers 2011, Les Inrocks.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gustave Akakpo, Martin Ambara et Sylvie Dyclo-Pomos, Écritures d'Afrique: dramaturgies contemporaines, Culturesfrance, , 221 p. (lire en ligne)
- Fabienne Darge, « Nuit congolaise à Avignon », Le Monde, (lire en ligne).
- Fabienne Arvers, « “Moi et mon cheveu”, le cabaret capillaire féministe d’Eva Doumbia », Les Inrocks, (lire en ligne)
- Sylvie Chalaye, « Mumbu, Marie-Louise (dite Bibish) [Bukavu 1975] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 3081.
- Rédaction RFi, « Samantha à Kinshasa, de Marie-Louise Bibish Mumbu », Radio France internationale, (lire en ligne).
- Philippe Couture, « La francophonie en feu au Jamais Lu : Marie-Louise Bibish Mumbu: de Kinshasa à Montréal », Voir, (lire en ligne).
- Anne-Marie Yvon, « Samantha à Kinshasa, Marie-Louise à Montréal », Radio Canada International, (lire en ligne).
- Mario Cloutier, « Chocs et manioc », La Presse, (lire en ligne).
- « Marie-Louise Bibish Mumbu : le témoignage de celle qui va », ICI Radio-Canada Première, (lire en ligne).
Webographie
modifier- « Marie-Louise Bibish Mumbu », sur le site du Centre des auteurs dramatiques du Québec (CEAD).
- « Bibish Mumbu Marie-Louise », sur lesfrancophonies.fr.