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Marina Grey

productrice d’émissions de radio et télévision, essayiste spécialisée en histoire et journaliste française

Marina Antonovna Denikina (en russe : Марина Антоновна Деникина), connue sous le pseudonyme de Marina Grey, est une productrice d’émissions de radio et télévision, essayiste spécialisée en histoire et journaliste française née le à Ekaterinodar et morte le à Versailles[1].

Marina Grey
Marina Greye en 2005.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Conjoint
Autres informations
Distinctions

Biographie

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Fille du général russe blanc Anton Dénikine et de Xenia Dénikine, elle quitte la Russie en 1920 et s’installe en France avec ses parents. Elle passe ses études au lycée de Sèvres. Elle épouse en premières noces le 6 février 1941 dans le 5e arrondissement de Paris, Jean Pierre Boudet, architecte, dont elle divorce le 10 janvier 1946. Le , elle se remarie avec l’historien Jean-François Chiappe.

Sa carrière est consacrée à la radio et à la télévision : journaliste au journal parlé de la Radiodiffusion-télévision française dans la décennie 1950-1960 ; productrice d’émissions de télévision à partir de 1960 1960 : La Roue tourne, L’Europe buissonnière ou encore Au rendez-vous des souvenirs.

Elle est couronnée à deux reprises par l’Académie française (prix Eugène Colas pour Hébert, le père Duchesne agent royaliste en 1984) et par la Société des gens de lettres. Elle obtient le Grand prix du roman historique Sola Cabiati de la ville de Paris (1983). Elle retourne en Russie après la fin de l'Union soviétique, et obtient de Vladimir Poutine la nationalité russe[2]. C'est avec son accord que les restes de ses parents sont transférés au monastère de Donskoï. Malgré son lien de parenté étroit avec un général blanc, elle s'est laissé rapidement convaincre, dans les années 1980, par un livre d'investigation britannique d'Anthony Summers et de Tom Mangold, Le dossier Romanov qui contestait le massacre de la famille impériale russe. D'après leur enquête la famille de Nicolas II n'avait pas été tuée à Ekaterinbourg, dans la nuit du 16 au , mais avait été transportée vivante par la Tcheka à Perm où cinq des six anciens codétenus impériaux du tsar, à savoir la tsarine Alix de Hesse et ses quatre filles, se trouvaient encore en [3],[4].

Publications

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Enquête sur le massacre des Romanov, Paris, Perrin, 1987, 1re édition
  • Enquête sur le massacre des Romanov, Paris, Perrin, 1994, 2e édition.
  • Paul Ier – Le tsar bâtard 1754-1801, Perrin, Paris 1998, (ISBN 978-2-262-01462-9)
  • Mimizan-sur-Guerre, Le Journal de ma mère sous l'Occupation, Éditions Stock, Paris 1976 (ISBN 2-234-00498-5)

Références

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  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Marina Denikina, the daughter of Russian General Anton Denikin, was given a Russian passport on Thursday », sur russiannewsroom.com,
  3. Marina Grey, Enquête sur le massacre des Romanov, Paris, Perrin, 1987 (deuxième édition, 1994)
  4. Denarnaud Roseline, « Marina Grey, les Romanov, 1991 [compte-rendu] », La Revue russe, no 5,‎ , p. 106-107 (lire en ligne)

Liens externes

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