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Martin Sabarots

résistant français du réseau Alliance pendant la Seconde Guerre mondiale

Martin Sabarots, né le à Guiche et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Martin Sabarots
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
GaggenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (SHD/ AC 21 P 668578)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 528760)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Martin, Jean Sabarots est constructeur de bateau quand éclate la Seconde Guerre mondiale[1],[2].

Il s'engage, sous le pseudonyme de « Turbot » et « N.2 », dans la Résistance au sein du réseau Alliance. Il est agent de renseignement dans le secteur de Bordeaux[1],[2],[3].

Le , il est arrêté par les Allemands.

Le , il part de Compiègne vers le camp de concentration de Buchenwald. Puis, après avoir été détenu à la prison d'Offenburg, il est transféré au camp de Gaggenau annexe du camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck[1].

Le , après étude de son dossier par le Reichskriegsgericht, il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et remis, le , à la disposition du Sicherheitsdienst (SD)[2].

Le , il est informé qu'il quitte le camp le lendemain.

Le , il est emmené avec les autres déportés du Réseau Alliance (Pierre Audevie, Joseph Bordes, Sigismond Damm, Jean-Henri Durand, MIchel Gartner, Robert Gontier, André Joriot, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[1],[2].

Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Martin Sabarots est rapatrié en France où il est identifié à Strasbourg le [1].

Reconnaissance

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Stèle inaugurée le à Gaggenau.

À Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.

Son nom figure sur une plaque commémorative :

Distinctions

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Il est reconnu « Mort pour la France », « Déporté résistant » et « Mort en déportation » ()[1],[4],[3],[5].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Jean Louis Ponnavoy, « Sabarots Martin Jean - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le )
  2. a b c et d Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
  3. a et b « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. « Arrêté du 3 novembre 1997 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  5. « Base des déportés-résistants - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

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  • « Sabarots Martin », dans Auguste Gerhards, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945, Paris, ministère de la Défense, Le Cherche midi, (ISBN 978-2-7491-2009-6, lire en ligne).  

Articles connexes

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Liens externes

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