Meilhac
Meilhac (Melhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Meilhac | |||||
La mairie de Meilhac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nexon-Monts de Châlus | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Massy 2020-2026 |
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Code postal | 87800 | ||||
Code commune | 87094 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Meilhacois, Meilhacoises | ||||
Population municipale |
522 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 51″ nord, 1° 09′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 366 m |
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Superficie | 14,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Yrieix-la-Perche | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants s'appellent les Meilhacois et les Meilhacoises[1].
Géographie
modifierMeilhac est à 17 km au sud de Limoges, dans le nord-est du sud-ouest de la France. Le sous-sol meilhacois date du Précambrien, comme presque la totalité du Limousin.
Le territoire communal est traversé par la rivière l'Aixette.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 069 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nexon à 4,56 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Meilhac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,9 %), zones agricoles hétérogènes (43,4 %), forêts (3,5 %), terres arables (2,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Meilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 24,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Histoire
modifierL'actuelle commune de Meilhac est le produit de l'union en 1829 des anciennes communes et paroisses de Meilhac et Saint-Martinet. En fait depuis les environs de 1800, l'administration était commune aux deux, le décret royal de 1829 ne constituant que la régularisation d'une situation ancienne car « au rétablissement du culte, en 1801, la paroisse de Saint-Martinet fut unie à celle de Meilhac »[19]
- Saint-Martinet
Ce lieu est mentionné pour la première fois au XIe siècle dans un cartulaire de l'aumônerie de Saint-Martial de Limoges : "paroisse de Saint-Martin Le Jeune que les paysans appellent Saint-Martinet". Cette désignation s'explique par l'existence de la paroisse de Saint-Martin-le-Vieux, plus ancienne et sans doute plus importante aussi, située en aval dans la même vallée de l'Aixette.
Les Templiers et les Hospitaliers
modifierOn ne sait pas comment la paroisse de Saint-Martinet est parvenue dans le patrimoine des Templiers. Saint-Martinet est une ancienne maison de l'ordre du Temple[20] qui la possédèrent jusqu'à la disparition de l'Ordre.
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple elle devient une paroisse des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution. Son église sous le vocable de saint Fiacre dépendait de la commanderie de Puybonnieux sur la paroisse de Pageas au sein du grand prieuré d'Auvergne[21].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 522 habitants[Note 3], en évolution de −1,51 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierL'église Saint-Denis de Meilhac date du XVe siècle. Elle a été souvent remaniée. Le retable et les statues en bois datent des XVIIe et XVIIIe siècles. La châsse en cuivre émaillée du martyre de sainte Valérie datant du XIIIe siècle, et provenant probablement de l'ancienne église de Saint-Martinet, est déposée dans le trésor de l'église de Flavignac. Un cippe gallo-romain est pris dans un mur en face de l'église.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- J. F. Boyer, « L'église disparue de Saint-Martinet, alias Saint-Martin du Temple, et son mobilier », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 128, 2000, p. 187-224
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Carte IGN sur Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Meilhac et Nexon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nexon » (commune de Nexon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nexon » (commune de Nexon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Meilhac ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Meilhac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Limoges, 1902-1909, 1902-1909, 890 p. (lire en ligne), p. 370
- Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14, , p. 55,56,67,68,74,79 (lire en ligne).
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 112-115, lire en ligne sur Gallica.
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.