Mendionde
Mendionde [mɛ̃djɔ̃d] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Mendionde | |||||
Le château de Garro. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays basque | ||||
Maire Mandat |
Hervé Damestoy 2020-2026 |
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Code postal | 64240 | ||||
Code commune | 64377 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lekondar | ||||
Population municipale |
844 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 20′ 28″ nord, 1° 17′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 846 m |
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Superficie | 21,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Mendionde se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 115 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 34 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 29 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hasparren[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Macaye (1,7 km), Bonloc (4,1 km), Hasparren (5,0 km), Louhossoa (5,2 km), Hélette (5,6 km), Ayherre (6,8 km), Saint-Esteben (7,3 km), Isturits (8,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Mendionde fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[10], à l’est de ce territoire.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Ayherre, Bonloc, Hasparren, Hélette, Irissarry, Macaye et Ossès.
Paysages et relief
modifierLe mont Ursuya (678 m) est accessible à partir de Mendionde.
Paul Raymond[12] mentionne l'Iguelherry, montagne qui s’étend sur Hélette et Mendionde.
Hydrographie
modifierLa commune est drainée par l'Aran, un bras de l'Aïnchartéa, un bras de la Joyeuse, la Mouline, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[13],[Carte 1].
L'Aran, d'une longueur totale de 48,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé 8 communes[14].
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 626 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 12 km à vol d'oiseau[18], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23],[Carte 2] :
- « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[24] ;
- le « massif du Baygoura », d'une superficie de 3 297 ha, un massif montagneux à landes et pelouses exploité par le pastoralisme[25] ;
- « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[26].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[27],[Carte 3] : les « mont Baigura et crête d'Haltzamendi » (616,19 ha), couvrant 6 communes du département[28] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[27],[Carte 4] :
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Mendionde est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), prairies (22,6 %), forêts (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), cultures permanentes (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
modifierCinq quartiers composent la commune de Mendionde[36] :
- Lekorne ;
- Garrobi-Harretxeta ;
- Gerezieta (Greciette sur les cartes IGN) et Attissane ;
- Xerrenda ;
- Basaburu (Basseboure sur les cartes IGN).
Voies de communication et transports
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Mendionde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Aran. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2001, 2009 et 2021[39],[37].
Mendionde est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[40]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[41],[42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[44].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[46].
Toponymie
modifierAttestations anciennes
modifierLe nom Mendionde du village apparaît sous les formes :
- Mendiondo (XIIIe siècle[12] dans la Collection Duchesne[47], renfermant les papiers d'Oihenart dans le volume CXIV),
- Mendihondo en moyen occitan (1304) et
- Sanctus-Cyprianus de Mendionde en latin vernaculaire (1766[12], dans les collations du diocèse de Bayonne[48]).
Autres toponymes
modifierLe toponyme Gréciette apparaît sous les formes Garro (1186[12], dans le cartulaire de Bayonne[49]), Saint-Martin de Garro (1518[12], dans le chapitre de Bayonne[50]) et Guerreciette (1755[12], dans les collations du diocèse de Bayonne[48]).
Le toponyme Atissane apparaît sous la forme Attissane (1863, dans le Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[12]).
Le toponyme Amestoy, lieu de pèlerinage situé sur la commune, est mentionné en 1863[12].
Le toponyme Jauréguia est mentionné sous la forme Jauregui (1693[12], collations du diocèse de Bayonne[48]).
Graphie basque
modifierSon nom basque actuel est Lekorne[51],[52], nom du quartier où se trouve la mairie.
Histoire
modifierLe village a été au Moyen Âge l'enjeu entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre.
Paul Raymond[12] note que les barons de Garro faisaient partie de la noblesse du Labourd.
Au XVIIe siècle, Mendionde et Gréciette, qui étaient alors des villages distincts, 23 maisons et 7 métairies appartenaient au seigneur de Garro[53].
En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[54]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[55]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[56] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[57].
La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[58]
Héraldique
modifier
D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre loups passants de sable. Remarques La commune de Mendionde, mentionnée depuis le XIIe siècle sous le nom de Mendiondo, et Lekorryan, en 1304, est la réunion des anciennes paroisses de Mendionde et Gréciette. Les Garro étaient seigneurs de Mendionde et la commune porte les armes de cette ancienne famille[59]. |
Politique et administration
modifierIntercommunalité
modifierMendionde fait partie de sept structures intercommunales[60] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque (CAPB) ;
- le SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola ;
- le syndicat AEP Mendionde - Bonloc ;
- le syndicat d’assainissement Adour - Ursuïa ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques (SDEPA);
Mendionde accueille le siège du SIVU Bai Gurea, du SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola, ainsi que celui du syndicat AEP Mendionde - Bonloc.
Population et société
modifierLes habitants de Mendione sont appelés Lekondars[52],[61],[51].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].
En 2021, la commune comptait 844 habitants[Note 9], en évolution de +0,12 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierL'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
modifier-
Le quartier de Gréciette autour de son église.
-
La Joyeuse.
-
Fenêtre-bouteille à Gréciette.
-
Lekorne, l'église du XVe siècle.
-
Lekorne, l'horloge de l'église, fabriquée à Espelette.
-
Lekorne, alignement de vieilles stèles au cimetière.
-
Quartier Attissane, fronton ; enfants jouant à main nue.
Langues
modifier- D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Mendionde est le bas-navarrais occidental.
Festivités
modifierPatrimoine civil
modifier- Le gaztelu zahar (nom donné dans le Pays basque aux places fortes protohistoriques) de Zihorri, entre Mendionde et Hélette, est situé sur une hauteur à 267 m.
- Le château de Garro.
-
La mairie, quartier Lekorne.
-
Fronton de pelote basque, place libre de Gréciette.
-
Linteau sculpté, à Gréciette.
Patrimoine religieux
modifier- L'église Saint-Cyprien[66] est inscrite aux monuments historiques depuis 1925. Elle recèle des retables, des statues, des tableaux et des lambris de revêtement inventoriés[67] par le ministère de la Culture.
- Stèles discoïdales du cimetière du quartier Lekorne :
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Stèle discoïdale du cimetière de Lekorne
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Stèle discoïdale du cimetière de Lekorne
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Stèle discoïdale du cimetière de Lekorne
- Stèles discoïdales du cimetière du quartier Gréciette :
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Stèle discoïdale du cimetière de Gréciette
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Stèle discoïdale du cimetière de Gréciette
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Stèle discoïdale du cimetière de Gréciette
- L'église du XVe siècle, dans le quartier Lekorne, avec son clocher-pignon, possède des fresques du XXe siècle illustrant les quatre saisons :
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Fresque illustrant les travaux des champs des fermiers au printemps et les moissons de l’été, dans l'église de Lekorne
-
Fresque illustrant les vendanges au début de l’automne, dans l'église de Lekorne
-
Fresque illustrant la subsistance dans la ferme en fin d'automne, dans l'église de Lekorne
-
Fresque illustrant les difficultés de vie pour les troupeaux et les bergers en fin d'hiver, dans l'église de Lekorne
Équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune dispose d'une école élémentaire publique bilingue (basque/français) qui est en Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec l'école voisine de Macaye ainsi que d'une école immersive en langue basque : Baigura Ikastola.
Loisirs
modifierLa base de loisir du Baïgura (géré par la Communauté d'Agglomération du Pays Basque) organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont Baïgura. Elle est située sur un petit col (298 m), sur le territoire de la commune de Mendionde, entre Hélette et Louhossoa.
Personnalités liées à la commune
modifierJean-Baptiste Martin d'Artaguiette d'Iron, baron d'Aguerre d'Hélette, marquis de La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres), né en 1682 dans la maison Iron et décédé à Paris en 1748, est commissaire des guerres en Louisiane, receveur général des finances de la généralité d'Auch, et un des plus riches financiers de la capitale en 1748[68]. Il fut également directeur de la Compagnie des Indes. Décédé dans son hôtel particulier rue de Richelieu, paroisse Saint-Eustache, inhumé dans l'église des Petits-Pères. Il teste le chez Me Brochant notaire au Châtelet[69]. Avec ses frères Bernard et Pierre il est considéré comme le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
Pierre d’Artaguiette d'Itouralde, né en 1698 à Mendionde et mort en 1736 à la bataille d'Ackia (Louisiane française), est une officier de l'armée française et gouverneur de la Haute Louisiane française (Pays des Illinois) au fort de Chartres. Il est le frère de Jean-Baptiste Martin et de Bernard. Avec ses frères, il est considéré le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
Bernard d'Artaguiette d'Iron, né en 1696 à Mendionde et mort à Léogâne, est une officier de l'armée française, lieutenant du roi et inspecteur général pour la Louisiane française. Avec ses frères, il est considéré comme le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
Prosper Saint-Martin, né en 1909 à Mendionde, devient champion de France de pelote basque en 1939 ;
Rudy Hirigoyen, né en 1919 à Mendionde et décédé en 2000 à Paris, est un chanteur lyrique français.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Mendionde » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Mendionde », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Mendionde », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Mendionde », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Mendionde et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mendionde et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
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- Carte IGN sous Géoportail
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- Collations du diocèse de Bayonne, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits des xviie et xviiie siècles.
- Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit du xive siècle.
- Chapitre de Bayonne, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- Jacques Allières, Manuel pratique de basque Numéro collection = 13, A. & J. Picard, coll. « Connaissance des langues », (lire en ligne).
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 283.
- Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
- Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
- Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux représentants du peuple par un courrier du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité : «
1. Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2. Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
3. Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4. Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
5. Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6. Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7. S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? - Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
- Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, 1935, page=67 à 70, et Gure Herria, Les paroisses du Pays basque, 1930-1932, p. 263, sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
- Armorial de Bayonne, Pays basque et sud Gascogne, Hubert Lamant, tome I (1981) et tome II (1984) (en collaboration avec Jean-Marie Régnier)
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- Gentilé sur habitants.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Cyprien
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier classé de l'église Saint-Cyprien
- Marcel Marc Douyrou, Fortune des Dartaguitte d'Iron de la paroisse de Mendionde, EKAÏNA N°113 - 1er trim 2010.
- Thierry Clays, Dictionnaire biographique des Financiers en France au XVIIIe siècle, p. 602-605.
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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