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Merlaut

commune française du département de la Marne

Merlaut est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Merlaut
Merlaut
La rue principale et l'église.
Blason de Merlaut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Vitry-le-François
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx
Maire
Mandat
Henry Noël Champenois
2020-2026
Code postal 51300
Code commune 51363
Démographie
Gentilé Merlaudiers
Population
municipale
267 hab. (2021 en évolution de +9,43 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 43″ nord, 4° 40′ 04″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 166 m
Superficie 5,04 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitry-le-François
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sermaize-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Merlaut
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Merlaut
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Merlaut
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Merlaut
Liens
Site web merlaut.fr

Géographie

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Communes limitrophes de Merlaut
Changy Outrepont
 
Vitry-en-Perthois Plichancourt

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Saulx, la Chée, le Fossé 01 de Lièvremont[1],[Carte 1].

La Saulx, d'une longueur de 115 km, prend sa source dans la commune de Germay et se jette dans la Marne à Vitry-le-François, après avoir traversé 39 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Saulx sont données par la station hydrologique située sur la commune de Merlaut. Le débit moyen mensuel est de 26,3 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 270 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 252 m3/s, atteint le [3].

La Chée, d'une longueur de 69 km, prend sa source dans la commune de Seigneulles et se jette dans la Saulx à Vitry-en-Perthois, après avoir traversé 21 communes[4].

 
Réseau hydrographique de Merlaut[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Merlaut est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), forêts (20,7 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Merlaus (878) ; Villa que dicitur Merlo (1179) ; Merlau (1237) ; Mellou (1248) ; Mellau, Mellaut (1251) ; Merlaut (1380) ; Meurlot (1392) ; Merlautum (1451) ; Murlaud (1458) ; Merlauld (1459) ; Marlaut (1462) ; Meurlau (1463) ; Meurlault (1469) ; Mer[l]ot (1550) ; Meurlaux (1561) ; Marlot (1572) ; Meurtault (1587)[17].

Merlaus en 878, avec le sens d'un diminutif de « merle », est donc plutôt un sobriquet, surnom probable pour celui qui chante ou siffle comme un merle, soit un patronyme issu du latin Merula, aujourd’hui nom de famille.

Histoire

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Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune, antérieurement isolée, a été intégrée le , à la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.

En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [18], les anciennes communautés de communes de :
- la communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
- de la communauté de communes des Côtes de Champagne,
- de la communauté de communes des Trois Rivières
- et de la communauté de communes de Champagne et Saulx
en y incluant la commune de Merlaut, ont fusionné afin de former à compter du la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[19].

Dans le cadre des prévisions du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [20], celle-ci fusionne le avec cinq des sept communes de Saulx et Bruxenelle (Étrepy, Pargny-sur-Saulx, Blesme, Saint-Lumier-la-Populeuse, Sermaize-les-Bains) pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx, dont Brusson est désormais membre.

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 2001 Bernard Desruelle    
mars 2001 2008 Guy Jacquemot    
mars 2008[21] 2014 Daniel Frerson    
2014[22] En cours
(au 4 juillet 2014)
Henri-Noël Champenois    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 267 habitants[Note 5], en évolution de +9,43 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
423377414425415406400431426
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
395380360347322327315287272
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
273259249215195196194200223
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
184198201188214224262262248
2015 2020 2021 - - - - - -
244263267------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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L'église.

Lieux et monuments

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  • La falaise crétacée.
  • L'église au centre du village construite sur l'emplacement de l'ancienne vétuste qui fut détruite. Le le maçon Thomas de Merlaut démonte les murs de l'église et du cimetière, le charpentier Modillat construit alors un abri pour y entreposer les cloches et le mobilier de l'église. Le a lieu la pose de la première pierre et l'entrepreneur Coulaud de Dizy fait les travaux pour 36 759,6 francs. Le a lieu l'inauguration de l'église bâtie sur les plans de Louis Gillet architecte départemental et les vitraux de M. Hutin.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Parti : au 1er d'azur à la falaise d'argent mouvant du flanc dextre et de la pointe, au chef cousu* de gueules chargé d'une grappe de raisin tigée et feuillée d'or, au 2d de sinople à la tête coupée de cheval d'or bridée de gueules, surmontée d'une banderole d'or chargée de l'inscription « MERLAUT » de sable et soutenue d'une fasce ondée d'azur bordée d'argent[27].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.

Adopté le 25 septembre 2018.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:01 TU à partir des 789 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1957 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Merlaut » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Merlaut », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Saulx »
  3. « Station hydrométrique La Saulx à Vitry-en-Perthois », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  4. Sandre, « la Chée »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Merlaut et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Merlaut ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitry-le-François », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 163.
  18. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  19. « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Champagne et Saulx, de la Communauté de communes des Côtes de Champagne, de la Communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion et de la Communauté de communes des Trois Rivières en y incluant la commune isolée de Merlaut », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter,‎ , p. 8-14 (lire en ligne).
  20. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], (consulté en ).
  21. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  22. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « 51363 Merlaut (Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).