Montaner
Montaner (prononcer [mɔ̃tane] ; en béarnais Montaner ou Mountané) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Montaner | |||||
Château de Montaner. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Francis Biès-Péré 2020-2026 |
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Code postal | 64460 | ||||
Code commune | 64398 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montanerais | ||||
Population municipale |
425 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 20′ 47″ nord, 0° 00′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 363 m |
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Superficie | 19,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Montaner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 39 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 27 km de Morlaàs[3], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tarasteix (2,8 km), Casteide-Doat (3,1 km), Ponson-Debat-Pouts (3,2 km), Sanous (3,7 km), Pontiacq-Viellepinte (3,9 km), Talazac (4,0 km), Saint-Lézer (4,2 km), Lamayou (4,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Montaner fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Escaunets, Saint-Lézer, Siarrouy, Talazac, Tarasteix, Casteide-Doat, Ponson-Debat-Pouts, Pontiacq-Viellepinte et Lamayou.
Hydrographie
modifierLa commune est drainée par le Lys, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de Carbouère, la Barmale, le Bergons, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau le lys darré, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[8].
L’Ayza, d'une longueur totale de 27,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Hères, après avoir traversé 13 communes[9].
Le Carbouère, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, après avoir traversé 10 communes[10].
La Barmale, appelée également la Luzerte, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 6 communes[11].
Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé 9 communes[12].
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat de montagne[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vic-en-Bigorre à 6,66 km à vol d'oiseau[16], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 937,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[20],[Carte 2] :
- le « bois des collines de l'Ouest tarbais » (3 095,09 ha), couvrant 13 communes dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[21] ;
- le « lac du Louet et ruisseau de Louet Daban en amont » (152,56 ha), couvrant 6 communes dont 4 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[22],
- le « réseau hydrographique de l'Echez » (392,15 ha), couvrant 26 communes dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[23] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20],[Carte 3] : le « plateau de Ger et coteaux de l'Ouest tarbais » (6 409,37 ha), couvrant 26 communes dont 6 dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[24].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montaner est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (25 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), prairies (9,1 %), eaux continentales[Note 6] (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
modifier- Ainx
- Belle Garde
- Berry
- Camabracq
- Château
- Gailhés
- les Gueits
- Lassègues
- Lasserre
- Lasserre-Nabias
- Lasserre-Trauquet
- Laulet
- Maleix
- Marseillou
- Mouret
- Orbère
- Parrain
- Parsan d'Orbères
- Ser
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par les routes départementales 62, 63, 202, 225 et 425.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Montaner est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Lys, le ruisseau la Barmale, le ruisseau de Carbouère et le ruisseau de Layza. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2011[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[32]. 63,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[33].
Risque technologique
modifierLa commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Toponymie
modifierLe toponyme Montaner apparaît sous les formes Montanerius (vers 1030[36], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[37]), Montanerium (1118[36], cartulaire du château de Pau[38]) et Saint-Michel de Montaner (1675[36], réformation de Béarn[39]).
Son nom béarnais est Montaner[40] ou Mountané[41].
Ainx, hameau de la commune, est attesté sous les formes Anhx (1376[36], montre militaire de Béarn[42]), Ains (1675[36], réformation de Béarn[39] et Anx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[36]).
Le toponyme Gailhés apparaît sous les formes Galie (1385[36], censier de Béarn[43]), Galhees et Galhes (respectivement 1538[36] et 1547[36], réformation de Béarn[39]) et Gaillès (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[36]).
Le toponyme Lasserre apparaît sous les formes La Serre (XIIIe siècle[36], fors de Béarn[44]) et Saint-Martin de Lasserre (1675[36], réformation de Béarn[39]).
Le toponyme Nabias apparaît sous les formes Nabia (1385[36], censier de Béarn[43]) et Nabiaas (1547[36], réformation de Béarn[39]).
Histoire
modifierMontaner doit son nom à un seigneur nommé Aner qui a choisi de s'y établir au VIIIe siècle.
En 1370, Gaston Fébus en fait une place stratégique aux confins du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il y fait construire une forteresse dominant la vallée de l'Adour.
Paul Raymond[36] note que la vicomté de Montaner était vassale des comtes de Gascogne et qu'en 1385, Montaner comptait quatre-vingt-six feux.
Le bailliage de Montaner comprenait en 1385 les communes de Bentayou-Sérée, Casteide-Doat, Castéra, Ger, Labatut-Figuère, Lombia, Loubix, Luc, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat, Ponson-Dessus, Pontacq, Pontiacq-Viellepinte, Saubole et Sedze-Maubecq.
Montaner était le chef-lieu d'une notairie comptant Aast, Casteide-Doat, Labatut-Figuère, Lamayou, Lombia, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat-Pouts, Ponson-Dessus, Pontiacq-Viellepinte, Samonzet (hameau de Lamayou), Sedze et Sérée.
Gailhès et Nabias étaient des fiefs vassaux[36] de la vicomté de Béarn.
Lasserre était au XIIIe siècle le titre d'un archiprêtré du diocèse de Tarbes[36].
Liste des seigneurs de Montaner
modifier-
Vicomtes de Béarn : d'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre.
-
Blason : famille de Péguilhan : De gueules à trois épées accostées d'argent garnies d'or les pointes en bas[45].
Vicomte de Montaner
modifier- Dat, vicomte de Montaner
- Otto-dato, fils de Dat, Vicomte de Montaner vers 970[46].
- Guillaume Otton, fils d'Otto, vicomte de Montaner, vers 1060.
- Bernard, fils de Guillaume, vicomte de Montaner.
- Odon, successeur de Bernard, vicomte de Montaner.
- Arnaud Aner de Montaner, vers 1096[47]
La vicomté de Montaner dépend du seigneur de Béarn :
- Talèse d'Aragon, vicomtesse de Montaner, petite-fille et héritière d’Arnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, épouse en 1085 Gaston IV de Béarn dit « Le croisé », vicomte de Béarn. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de Béarn.
- Marthe de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn, soustrait la vicomté de Montaner au domaine béarnais par mariage avec Géraud VI d'Armagnac, Comte d'Armagnac en 1260. Mais les filles de Gaston VII, vicomte de Béarn, autorisent leur père à disposer de tous les biens qu'il possédait en deçà et au-delà des Pyrénées.
- Marguerite de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn hérite de la terre et château de Montaner[49].
- François de Péguilhan (vers 1545-vers 1614), marié à Catherine d'Abadie, seigneur de Montaner ;
- Antoine de Péguilhan, (vers 1614- ), marié en 1623 à Marguerite d'Espagne, seigneur de Montaner ;
- César de Péguilhan, seigneur de Montaner ;
- François de Péguilan II, seigneur de Montaner ;
- Urbain de Péguilhan, seigneur de Montaner ;
Héraldique
modifierBlasonnement :
Écartelé, au premier et au quatrième d'or à la vache de gueules clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'azur à la lettre M d'argent.
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Politique et administration
modifierIntercommunalité
modifierMontaner fait partie de quatre structures intercommunales[51] :
- le SIVOM du canton de Montaner ;
- le SIVOS de la vallée du Lys ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
La commune accueille le siège du SIVOS de la vallée du Lys.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2021, la commune comptait 425 habitants[Note 9], en évolution de −5,56 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierPatrimoine civil
modifierLes vestiges d'un castelnau[56] du XIIIe siècle témoignent du passé ancien de la commune.
Le château de Montaner[57] a été édifié au XIVe siècle par Sicard de Lordat à la demande de Gaston Fébus pour protéger les frontières du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il comprend une vaste enceinte polygonale percée de deux portes et hérissée d'un haut donjon carré classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1970. La porte du donjon par laquelle on accède, encore aujourd'hui, à la forteresse est surmontée du blason de Foix-Béarn, lui-même coiffé de la formule "Febus me fe", soit "Fébus me fit". Depuis 1854, le château est mis en valeur et géré par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques. En été, sont organisés de nombreux spectacles et animations sur le thème du Moyen Âge.
Le moulin de Moutoussé est aujourd'hui un écomusée retraçant la vie d'un meunier. Six moulins[58] étaient répertoriés sur le Lis en 1675.
Montaner présente un ensemble de demeures et de fermes[59] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Patrimoine religieux
modifierLe morcellement du territoire communal en plusieurs hameaux explique l'existence de quatre églises à Montaner.
Ces églises recèlent du mobilier[60],[61],[62],[63], des tableaux[64],[65],[66], des statues[67],[68],[69] et des objets[70],[71],[72] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
L'église Saint-Michel
modifier-
L'église Saint-Michel de Montaner.
-
La clef de voûte de l'église.
-
Détail du retable majeur, XVIIIe siècle.
-
Vierge à l'enfant, XVIIIe siècle.
-
Des murs peints de la fin du Moyen Âge.
-
Fresque de la fin du Moyen Âge représentant le jugement dernier, dans l'église Saint-Michel.
-
La résurrection, détail de la fresque du jugement dernier.
-
La moisson des âmes.
L'église Saint-Michel[73] de Montaner, bâtie dès le XIe siècle sur les pentes de la butte supportant la forteresse, a été classée en 1957 comme monument historique. Cet édifice gothique abrite un remarquable ensemble de fresques[74] du XVe siècle et un retable monumental datant du XVIIIe siècle que l'on attribue à Marc Ferrère. Les fresques ont été recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a abîmées tout en les protégeant de la lumière. Le côté intérieur du mur d'entrée est orné d'une grande fresque représentant le jugement dernier. On y voit entre autres une intéressante moisson des âmes où un démon charge sa hotte de ceux qu'il emmène en enfer. On y voit un homme aux mains coupées — un voleur —, deux moines à la tête tonsurée, une figure portant un bonnet - peut-être une femme juive -, et une tête couronnée : quel que soit leur rang temporel, tous les pêcheurs seront châtiés.
On trouve des thèmes et une manière proche dans d'autres églises de la région, à Saint-Michel de Castéra-Loubix et à Saint-Étienne de Lamayou, à Peyraube.
Les autres églises
modifierAu nord-ouest de la commune, l'église Saint-André d'Ainx, rebâtie après les guerres de Religion, présente un beau portail du XVIIIe siècle[75].
L’église Saint-Martin de Lasserre, datant partiellement du XVe siècle, comporte un clocher-mur et renferme un retable du XVIIe siècle attribué à Dominique Ferrère[76].
L'église Saint-Jean-Baptiste de Parsan date du XVIIIe siècle et contient un mobilier du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle[77].
Patrimoine culturel immatériel
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Les sérénades de Montaner *
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Domaine | Pratiques festives |
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Lieu d'inventaire | Nouvelle-Aquitaine Montaner |
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Chaque année, lors des Fêtes de Montaner, les jeunes âgés de 18 ans, à peine majeur, font le tour du village afin de se présenter aux habitants. Cette tradition, appelée "Sérénade"[78] a été reconnue par le ministère de la culture et inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013.
Équipements
modifierÉducation
modifierMontaner dispose d'une école maternelle.
Personnalités liées à la commune
modifierTalèse d'Aragon était une noble aragonaise, épouse du vicomte Gaston IV de Béarn. Elle épousa en 1085 Gaston (futur Gaston IV de Béarn) fils du vicomte de Béarn Centulle V. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner.
Sicard de Lordat fut un architecte du XIVe siècle originaire du comté de Foix qui travailla pour Gaston Fébus. Le château de Montaner fait partie de ses réalisations.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Montaner » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Montaner », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Montaner », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Montaner ».
- Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Morlaàs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Montaner », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de Montaner », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Lys ».
- Sandre, « le Ruisseau de Layza ou Ayza ».
- Sandre, « le Ruisseau de Carbouère ».
- Sandre, « la Barmale ».
- Sandre, « le Bergons ».
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Montaner et Vic-en-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vic-en-Bigorre » (commune de Vic-en-Bigorre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn, pages 247 et 288
- Manuscrits en deux volumes, XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Armorial de J-B RIESTAP
- Acte de fondation du monastère Saint-Orens.
- Charte de la dédicace de l'église de Saint-Pé.
- Histoire de Béarn, contenant l'origine des rois de Navarre, des ducs de Gascogne... avec diverses observations géographiques & historiques... par Me Pierre de Marca... [avec les Notes de François de Moncade touchant les seigneurs de Béarn, et deux lettres escrites par lui à l'auteur], Pierre de Marca, chez la Veuve Jean Camusat, 1640 - 850 pages
- Testament de Gaston VII, AD64, Série E293
- Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du royaume... : on a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles & les plus illustres, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Chez La Veuve Duchesne et l'auteur, 1776.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « le castelnau », notice no IA00027219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « les moulins », notice no IA00027222, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00027239, Notice no IA00027238, Notice no IA00027232, Notice no IA00027231, Notice no IA00027230, Notice no IA00027229, Notice no IA00027228, Notice no IA00027227, Notice no IA00027225, Notice no IA00027224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, les demeures et fermes anciennes
- [1][2][3][4][5][6][7][8][9] [10][11][12][13][14][15][16][17][18] [19][20] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Michel
- [21][22][23][24][25][26] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Jean-Baptiste
- [27][28][29][30][31][32] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Martin
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-André
- [33][34] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les tableaux de l'église Saint-Jean-Baptiste
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Martin
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Michel
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les statues de l'église Saint-Jean-Baptiste
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les statues de l'église Saint-Martin
- [35][36] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les statues de l'église Saint-Michel
- [37][38] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets de l'église Saint-Jean-Baptiste
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les objets référencés de l'église Saint-Martin
- [39][40][41][42][43][44][45][46][47] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église Saint-Michel
- Notice no IA00027234, Notice no IA00027233, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, l'église Saint-Michel
- [48][49][50][51] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les fresques de l'église Saint-Michel
- « l'église Saint-André », notice no IA00027237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « l'église Saint-Martin », notice no IA00027235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00027236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Sérénades de Montaner », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la communauté de communes de Vic-Montaner
- Site de l'association « Les amis du château de Montaner »