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Musée Pio-Clementino

partie des Musées du Vatican

Le musée Pio-Clementino fait partie de l'ensemble des Musées du Vatican, à Rome. Situé dans le Petit Palais du Belvédère, il est le plus important complexe des musées du Vatican. Comptant une douzaine de salles, il abrite de riches collections des périodes grecque et romaine, dont certains chefs-d'œuvre de l'art mondial.

Musée Pio-Clementino
Informations générales
Nom local
(it) Museo Pio-ClementinoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Site web
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Coordonnées
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Histoire

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Le musée a été fondé par le pape Clément XIV en 1770, à la suite de l'achat des collections Fusconi et Mattei. Installé dans le Petit Palais du Belvédère, le musée a été continué par Pie VI jusqu'en 1793, auquel il doit son nom de « Pio-Clementino », selon les plans de l'architecte Michelangelo Simonetti. Il abrite des collections de sculptures grecques, romaines et classiques, ainsi que des œuvres liées aux rites funéraires (sarcophages, autels, etc.) et des mosaïques[1].

Collections

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Le musée, aujourd'hui réparti en douze salles, dont la Cour octogonale, abrite d'importantes collections des périodes grecque et romaine. Le parcours normal de visite se déroule en sens inverse de la numérotation des salles.

Galerie des Candélabres

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La galerie, ouverte en 1788 par le pape Pie VI, présente six sections délimitées par des candélabres géants en marbre[2].

Salle du Bige (Sala della Biga)

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  • Le Bige (char d'apparat à deux chevaux). Assemblage de plusieurs sculptures anciennes (la caisse du char et une partie du cheval de droite) et majoritairement d'ajouts modernes. La caisse au décor végétal est du début du Ier siècle. Le Bige est mentionné dès le début du XVIe siècle, lorsque la caisse du char servait de siège épiscopal dans l'église San Marco. Le cheval de droite, incomplet, faisait partie de la collection de Marcantonio Borghese : il a été complété en 1788 par le sculpteur Francesco Antonio Franzoni, qui créa de sa main le second cheval, celui de gauche, considéré comme un chef-d'œuvre[3]. Inv.2368
  • Le Discobole, type Lancelotti. Le corps est une copie romaine du IIe siècle, d'après un original grec de Myron du Ve siècle av. J.-C. La tête est un ajout du XVIIIe siècle. Trouvé en 1791 à Tivoli, dans la zone de la Villa Hadriana. Inv.2346.

XII - Vestibule carré

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L'inscription sur la cuve se lit :

CORNELIVS · LVCIVS · SCIPIO · BARBATVS · GNAIVOD PATRE PROGNATVS FORTIS VIR SAPIENSQVE QVOIVS FORMA VIRTVTEI PARISVMA FVIT — CONSOL CENSOR AIDILIS QVEI FVIT APVD VOS — TAVRASIA CISAVNA SAMNIO CEPIT — SVBIGIT OMNE LOVCANA OPSIDESQVE ABDOVCIT

Traduction : « Cornelius Lucius Scipio Barbatus, descendant de Gnaeus son père, homme courageux et cultivé, dont la beauté n'eut d'égal que le courage, qui fut consul, censeur, édile auprès de vous ; il conquit Taurasia, Cisauna, le Samnium, soumit toute la Lucanie et emmena des otages. »

  • Dans la présentation du musée (2022), la façade du sarcophage et la plaque du couvercle de Lucius Cornelius Scipio Barbatus et de son fils sont apposées au-dessus du sarcophage.

X - Cabinet de l'Apoxyomène

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Cabinet de l’Apoxyomène
  • L’Apoxyomène (« celui qui se racle le corps »), figure un athlète qui, à l'aide d'un strigile, racle l'huile étendue sur sa peau avant les compétitions, emportant avec elle la sueur et la poussière accumulées pendant l'épreuve ou le combat. Copie de l'âge claudien (41-54 apr. J.-C.) d'un original grec en bronze de Lysippe (vers 320-310 av. J.-C.). Trouvé dans le Trastevere en 1849. Inv. 1185.

XI - Vestibule

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VIII - Cour octogonale

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La Cour octogonale est le premier embryon des musées du Vatican, à l'origine un jardin d'orangers orné de statues antiques installées sur le mur principal de la cour. Sous le pape Clément XIV, la cour est dotée d'un portique octogonal comportant plusieurs cabinets (cabinets d'Apollon, de Laocoon, d'Hermès, de Canova) qui lui donnent son aspect actuel.

  • Antinoüs du Belvédère, en fait un Hermès du type Andros-Farnèse, copie romaine d'un original grec sans doute du second classicisme (IVe siècle av. J.-C.)
  • Creugante et Damoxène, de Canova également, sur un sujet de Pausanias
  • Le Fleuve Tigre, ensemble formé d'une statue allongée représentant le fleuve et d'un sarcophage servant de bassin et illustrant une scène avec les Amazones.

IV - Salle des Animaux

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Salle des Animaux

Cette salle regroupe des sculptures en marbre représentant des animaux domestiques ou sauvages, mais également des animaux fantastiques comme le centaure, le griffon et le Minotaure. On y trouve aussi deux personnages liés à un animal :

  • Mithra, représentation traditionnelle de la tauroctonie : Mithra sacrifiant un taureau, alors qu'un scorpion et un chien cherchent à l'en empêcher

V - Galerie des Statues

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Elle est située dans l'ancienne galerie du Petit Palais du Belvédère.

VI - Salle des Bustes

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VII - Cabinet des Masques

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Aphrodite Colonna

II - Salle ronde

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III - Salle des Muses

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Torse du Belvédère
 
« Œuvre d'Apollonios, fils de Nestor, d'Athènes », signature d'Apollonios sur le Torse du Belvédère.

Le Torse porte la signature du sculpteur athénien Apollonios, fils de Nestor[4], qu'on ne connaît pas par ailleurs.

Il a exercé une fascination sur les artistes de la Renaissance : Michel-Ange lui vouait une véritable admiration.

Sept statues de Muses et d'Apollon furent découvertes au XVIIIe siècle lors de fouilles à Tivoli. Ces statues ont été regroupées dans la salle des Muses.

Calliope, muse de l'élégie, est représentée en marbre, IIe siècle av. J.-C. La tête idéalisée, du Ier siècle av. J.-C., n'appartient pas à la statue, trouvée à la villa de Cassius à Tivoli, 1774.

Statue restaurée en Thalie, muse de la comédie. À l'origine, elle était peut-être une Érato, muse de la poésie amoureuse. Le corps est de la première moitié du IIe siècle apr. J.-C., inspiré d'un modèle du IIe siècle av. J.-C. La tête est également de la première moitié du IIe siècle apr. J.-C., à partir d'un original du IVe siècle av. J.-C. La statue a été découverte à Tivoli, dans la zone de la soi-disant villa de Cassius. Inv.291

I - Salle en croix grecque

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La dernière salle du circuit (autrefois la première) présente, en plus d'une magnifique mosaïque polychrome, deux tombeaux sculptés monumentaux.

  • Mosaïque d’Athéna à l'Égide

Cette mosaïque romaine entourée d'un cadre du XVIIIe siècle orne le sol de la Salle à croix grecque. Elle est parfois datée du IIIe siècle apr. J.-C., mais plus souvent de la fin de l'ère républicaine, au milieu du Ier siècle av. J.-C. Elle est mentionnée dans cette dernière période dans le catalogue des Musées du Vatican. Elle a été trouvée en 1741 à Villa della Rufinella, près de Tusculum. Inv 45750.

  • Sarcophage d'Hélène

Datant de 310-320 apr. J.-C., l'immense sarcophage de porphyre était peut-être initialement destiné à un personnage masculin, peut-être Constance Chlore, père de Constantin, ou à Constantin lui-même. Il a été utilisé pour l'enterrement de sa mère Hélène, décédée vers 335, dont les restes ont été rapidement transférés à Constantinople. Situé à l'origine dans le mausolée d'Hélène à Tor Pignattara, le sarcophage a été transféré en 1154 à la basilique Saint-Jean-de-Latran ou au palais du Latran, utilisé comme tombeau du pape Anastase IV, endommagé par un incendie en 1308. En 1609, il a été déplacé près du baptistère de Saint-Jean-de-Latran. À partir de 1777 ou 1778, entré dans les Musées du Vatican, il a été fortement restauré et placé sur quatre lions sculptés par Francesco Antonio Franzoni. Inv.238

  • Sarcophage de Constantine

Sarcophage de Constance, ou Constantina, fille de l'empereur Constantin et de Fausta. Également fait de porphyre, il présente des scènes de vendanges avec des Érotes (Amours) et des guirlandes. Il provient du mausolée de Constance à la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs, sur la Via Nomentana. Inv.237

Sources et références

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  1. Musée Pio-Clementino, Musées du Vatican
  2. Galerie des Candélabres, Musei Vaticani
  3. Le Bige, Musei Vaticani
  4. Ἀπολλώνιος // Νέστορος // Ἀθηναῖος // ἐποίει (« œuvre d'Apollonios, fils de Nestor, d'Athènes ») ; Inscriptiones Græcæ, 1234 = Marion Muller-Dufeu, La Sculpture grecque. Sources littéraires et épigraphiques, Paris, éditions de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, coll. « Beaux-Arts histoire », (ISBN 2-84056-087-9), no 2809.

Liens externes

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