Mystacinidae
Les Mystacinidae (mystacinidés en français) forment une famille de chauve-souris généralement rattachées au sous-ordre des Microchiroptera[2].
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Placentalia |
Ordre | Chiroptera |
Sous-ordre |
Yangochiroptera selon Teeling 2005 Microchiroptera selon ITIS |
Genres de rang inférieur
Elles ont été surnommées « chauve-souris à courte queue de Nouvelle-Zélande » à partir des espèces actuelles vivantes endémiques à ce pays, ou « chauve-souris fouisseuses » pour indiquer leur faculté à se nourrir au sol en marchant à quatre pattes et en fouillant sous la litière forestière[2].
Les mystacinidés sont apparus et ont vécu en Australie de l'Oligocène supérieur au Miocène moyen entre 26 et 12 Ma (millions d'années), et sont présents en Nouvelle-Zélande au moins depuis le Miocène inférieur, il y a environ 20 Ma, jusqu'à nos jours[2].
Liste des genres et espèces
modifier- Mystacina Gray, 1843 :
- Mystacina tuberculata, la petite chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande, la seule espèce vivante, endémique à la Nouvelle-Zélande, où elle vit au moins depuis le Pléistocène supérieur[3] ;
- Mystacina robusta, la grande chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande, qui n'a pas été observée depuis 1965[4],[5] ;
- † Mystacina miocenalis Hand et al., 2015[6]. Espèce fossile, découverte dans la région d'Otago dans le sud-est de l'île du Sud de Nouvelle-Zélande, dans les sédiments du lagerstätte de Saint Bathans, datés du Burdigalien (Miocène inférieur), soit il y a environ entre 20 et 16 Ma (millions d'années).
Description
modifierCe sont des chauve-souris singulières, car elles recherchent leur nourriture aussi bien en vol, qu'au sol, en marchant à quatre pattes où elles fouillent sous la litière forestière (d'où leur autre surnom de « chauve-souris fouisseuses »). Leur alimentation est ainsi très diversifiée : insectes, dont des weta, araignées, fruits, fleurs et nectar[7].
La denture de Vulcanops, très spécialisée, avec de grandes dents, semble indiquer un régime alimentaire différent, plus axé sur les végétaux et sur les petits vertébrés[2].
Références taxinomiques
modifierFamille Mystacinidae
modifier- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Mystacinidae Dobson, 1875
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Mystacinidae
- (en) Référence Catalogue of Life : Mystacinidae Dobson, 1875 (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Mystacinidae Dobson 1875
- (fr + en) Référence ITIS : Mystacinidae Dobson, 1875
- (en) Référence Animal Diversity Web : Mystacinidae
- (en) Référence NCBI : Mystacinidae (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : taxon Mystacinidae (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Mystacinidae Dobson, 1875
Notes et références
modifierRéférences
modifier- (en) S.J. Hand et al., « Mystacinid Bats (Microchiroptera) from the Australian Tertiary », Journal of Paleontology, vol. 72, no 3, , p. 538–545 (JSTOR 1306652)
- (en) Suzanne J. Hand et al. 2018. A new, large-bodied omnivorous bat (Noctilionoidea: Mystacinidae) reveals lost morphological and ecological diversity since the Miocene in New Zealand. Scientific Reports 8, article number: 235; doi: 10.1038/s41598-017-18403-w, url=https://www.nature.com/articles/s41598-017-18403-w
- (en) Carter, G.G. et Riskin, D.K., « Mystacina tuberculata », Mammalian Species, , Number 790: pp. 1–8 (DOI 10.1644/790.1)
- (en) Blackburn, « Muttonbird islands diary », Notornis, vol. 12, no 4, , p. 191–207
- (en) IUCN, « Mystacina robusta: O'Donnell, C. », IUCN Red List of Threatened Species, (DOI 10.2305/iucn.uk.2008.rlts.t14260a4427606.en, lire en ligne)
- (en) Hand SJ, Lee DE, Worthy TH, Archer M, Worthy JP, Tennyson AJD, et al. (2015) Miocene Fossils Reveal Ancient Roots for New Zealand’s Endemic Mystacina (Chiroptera) and Its Rainforest Habitat. PLoS ONE 10(6): e0128871. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0128871, [1]
- (en) « Fossils Reveal Giant New Species of Burrowing Bat: Vulcanops jennyworthyae », (consulté le )