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Nékao II

2e pharaon égyptien de la XXVIème dynastie
(Redirigé depuis Néchao II)

Nékao II[1] (parfois Nekau[2], Neku[3], Nechoh[4], ou Nikuu[5] ; grec : Νεκώς Β'[6],[7],[8],[note 1]) est un pharaon de la XXVIe dynastie, régnant de 610 à 595 avant notre ère depuis Saïs.

Nékao II
Image illustrative de l’article Nékao II
Cartouche sur une jarre au nom de Nékao II
Nom en hiéroglyphe
N35E1G43
Transcription Nkȝw
Décès
v. 595 AEC
Période Basse époque
Dynastie XXVIe dynastie
Fonction principale Pharaon
Prédécesseur Psammétique Ier
Dates de fonction v. 610 à 595 AEC
Successeur Psammétique II
Famille
Grand-père paternel Nékao Ier
Grand-mère paternelle Isetemkhebyt
Grand-père maternel Horsaïset (grand prêtre de Rê)
Père Psammétique Ier
Mère Méhytemousekhet
Conjoint Khedebneithirbinet
Enfant(s) Psammétique II
♀ Isetemkhebyt
♀ Mérytneithitès
♀ Mérytnebty
♀ Chepenoupet ?
Fratrie Nitocris Ire
♀ Mérytneith
Sépulture
Nom Temple de Neith à Saïs
Type Tombeau
Emplacement Nécropole royale de Saïs

Généalogie

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Nékao II est le fils de Psammétique Ier, et de la reine Méhetenousékhet. Selon Kim Ryholt, il pourrait s'agir du pharaon autrement connu des sources grecques sous le nom de Néchepso[9].

Khedebneithirbinet est souvent donnée comme son épouse mais cela n'est pas totalement certain[10],[11]. Plusieurs enfants de Nékao sont connus :

  • Psammétique II, son successeur sur le trône[10],[11],
  • Isetemkhebyt, connue sur une statue de son précepteur Horirâa qui est également « chef de l'antichambre »[10],[12],
  • Mérytneithitès, connue également par Horirâa[10],[11],
  • Mérytnebty, connue également par Horirâa[10],[11],
  • Chepenoupet, peut-être une fille de Nékao II ; elle serait présente sur une relief de la fin du règne de Psammétique Ier avec Nitocris Ire ainsi qu'Amenardis II et serait décédée prématurément[11].
 
Petite statuette de bronze agenouillée, probablement Nékao II, actuellement conservée au Brooklyn Museum

Dès son ascension, Nékao est confronté au chaos créé par les raids des Cimmériens et des Scythes, qui ont non seulement ravagé l'Asie à l'ouest de l'Euphrate, mais ont également aidé les Babyloniens à briser l'empire assyrien. Ce dernier, autrefois puissant, n'est plus que composé de troupes, de fonctionnaires et de nobles qui se sont rassemblés autour d'un général qui se tient à Harran et qui a pris le nom d'Assur-uballit II sur le trône. Nékao tente d'aider l'Assyrie dès son couronnement, mais la force qu'il envoie s'avère trop faible, et les armées combinées sont forcées de se retirer à l'ouest à travers l'Euphrate[13].

Campagnes militaires

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Première campagne

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Vue aérienne de Megiddo, site de la bataille de Megiddo (609 av. J.-C.).

Au printemps 609 AEC, Nékao dirige personnellement une force importante pour aider les Assyriens. À la tête d'une grande armée, composée principalement de mercenaires, Nékao emprunte la route côtière Via Maris pour entrer en Syrie, soutenu par sa flotte méditerranéenne le long du rivage, et traverse les basses terres de Philistie et de Sharon. Il fait avec succès la guerre contre Josias, roi de Juda, qui sera tué à la bataille de Megiddo en 609[14],[15],[16].

Hérodote rapporte la campagne du pharaon dans ses Histoires :

« Nécos arrêta alors les travaux sur le canal et se tourna vers la guerre ; certaines de ses trirèmes furent construites au bord de la mer du Nord, d'autres dans le golfe Arabo-Persique (mer Rouge), sur la côte de la mer d'Érythrée. On peut encore voir les guindeaux qui servaient à l'échouage des navires. Il déploya ces navires selon les besoins, tout en livrant une bataille rangée à Magdolos contre les Syriens, qu'il vainquit, puis il prit Cadytis (Cadès), grande ville de Syrie. Il envoya les vêtements qu'il avait portés lors de ces batailles aux Branchidés de Milet et les dédia à Apollon »

— Hérodote, Histoires, livre 2:159.

Nékao s'empare rapidement de Qadesh sur l'Oronte et poursuit sa route en s'alliant à Assur-uballit II. Ensemble, ils traversent l'Euphrate et assiègent Harran. Bien que Nékao soit le premier pharaon à traverser l'Euphrate depuis Thoutmôsis III, il ne parvient pas à s'emparer d'Harran et se retire dans le nord de la Syrie. Assur-uballit disparaît alors de l'histoire et l'empire assyrien est conquis par les Babyloniens[16].

Laissant derrière lui une force assez importante, Nékao retourne en Égypte. Lors de sa marche de retour, il découvre que les Judéens avaient choisi Joachaz pour succéder à Josias, que Nékao avait déposé et remplacé par Joiaqim[17] ; il ramène Joachaz en Égypte comme prisonnier, où Joachaz termina ses jours. Cet épisode est évoqué dans la Bible, plus précisément dans le Deuxième Livre des Rois, chapitre 23, versets 30 à 35[18]. Nékao, au lieu de mettre en place une administration égyptienne difficile à maintenir, vassalise le royaume en maintenant l'administration locale, tout comme le faisaient les rois du Nouvel Empire[16].

Deuxième campagne

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En 605 av. J.-C., une force égyptienne affronte les Babyloniens à la bataille de Karkemish, aidée par les restes de l'armée de l'ancienne Assyrie, mais la défaite est au rendez-vous.

Le roi babylonien envisage de réaffirmer son pouvoir en Syrie. En 609 AEC, le roi Nabopolassar s'empare de Kumukh, ce qui coupe l'armée égyptienne, alors basée à Karkemish. Nékao réagit l'année suivante en reprenant Kumukh après un siège de quatre mois, et exécute la garnison babylonienne. Nabopolassar rassemble une autre armée, qui campe à Qurumati sur l'Euphrate. Cependant, la mauvaise santé de Nabopolassar l'oblige à retourner à Babylone en 605. En réponse, en 606 AEC, les Égyptiens attaquent les Babyloniens sans chef (probablement alors dirigés par le prince héritier Nabuchodonosor) qui fuient leur position[16].

Nabopolassar, âgé, passe alors le commandement de l'armée à son fils Nabuchodonosor II, qui remporte une victoire décisive sur les Égyptiens à Karkemish en 605 avant J.-C. et poursuit les survivants en fuite jusqu'à Hama. Le rêve de Nékao de restaurer l'empire égyptien au Moyen-Orient, comme cela avait été le cas sous le Nouvel Empire, est anéanti lorsque Nabuchodonosor II conquiert le territoire égyptien depuis l'Euphrate jusqu'en Judée[19]. Bien que Nabuchodonosor ait passé de nombreuses années dans ses nouvelles conquêtes à mener des campagnes de pacification continues, Nékao n'a pas été en mesure de récupérer une partie significative de ses territoires perdus. Par exemple, lorsque Ashkelon se révolte, les Égyptiens n'envoient aucune aide, malgré les demandes répétées, et parviennent à peine à repousser une attaque babylonienne sur leur frontière orientale en 601. Lorsqu'il repousse l'attaque babylonienne, Nékao parvient à s'emparer de Gaza tout en poursuivant l'ennemi[20]. Au cours des dernières années de sa vie, Nékao s'attache à nouer des relations avec de nouveaux alliés : les Cariens et, plus à l'ouest, les Grecs[21].

Expédition phénicienne

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Le monde selon Hérodote, 440 avant notre ère.
 
Représentation du XVe siècle de la carte du monde de Ptolémée, reconstituée à partir de sa Geographia (vers 150).

Entre 610 et 594 AEC, Nékao commande une expédition phénicienne[note 2] qui, en trois ans, auraient fait le tour de l'Afrique depuis la mer Rouge jusqu'à l'embouchure du Nil, constituant ainsi le premier achèvement de la route du Cap[22],[23]. Le récit d'Hérodote a été transmis par tradition orale[24], mais il est considéré comme potentiellement crédible parce qu'il a déclaré avec incrédulité que les Phéniciens « alors qu'ils naviguaient vers l'ouest en contournant l'extrémité sud de la Libye (Afrique), ils avaient le soleil à leur droite, au nord d'eux »

« Quant à la Libye, on sait qu'elle est baignée de toutes parts par la mer, sauf là où elle est rattachée à l'Asie. Cette découverte fut faite pour la première fois par le roi égyptien Nécos qui, abandonnant le canal qu'il avait commencé à creuser entre le Nil et le golfe d'Arabie (en référence à la mer Rouge), envoya en mer un certain nombre de navires armés par des Phéniciens, avec l'ordre de se diriger vers les piliers d'Hercule et de revenir en Égypte en passant par eux et par la Méditerranée. Les Phéniciens quittèrent l'Égypte par la mer Érythrée et s'enfoncèrent ainsi dans l'océan austral. L'automne venu, ils débarquaient, où qu'ils fussent, et, après avoir ensemencé une terre de blé, ils attendaient que le grain fût prêt à être moissonné. Deux années entières s'écoulèrent ainsi, et ce n'est que la troisième année qu'ils doublèrent les piliers d'Hercule et qu'ils rentrèrent chez eux. À leur retour, ils déclarèrent — je ne les crois pas, mais peut-être d'autres les croiront-ils — qu'en faisant le tour de la Libye, ils avaient le soleil à leur droite. C'est ainsi que l'on découvrit pour la première fois l'étendue de la Libye »

— Histoire d'Hérodote, Livre 4.

Pline rapporte qu'Hannon a fait le tour de l'Afrique, ce qui pourrait être une confusion avec le voyage de Nékao, alors que Strabon, Polybe et Ptolémée doutent de cette description[25] ; à l'époque, on ne savait pas que l'Afrique était entourée d'un océan (on pensait que la partie sud de l'Afrique était reliée à l'Asie)[26]. F. C. H. Wendel, écrivant en 1890, était d'accord avec Hérodote[27] tout comme James Baikie[28]. L'égyptologue A. B. Lloyd a contesté en 1977 qu'un pharaon égyptien ait autorisé une telle expédition[29],[note 3],[30],[31],[32],[33],[34].

Canal des pharaons

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Au cours de sa campagne syrienne, Nékao II lance le projet ambitieux de creuser un canal navigable entre la branche pélusiaque du Nil et la mer Rouge, mais il ne le mena jamais à bien. Le canal de Nékao est le premier précurseur du canal de Suez[35] et aurait mobilisé près de cent-vingt-mille hommes[36]. C'est dans le cadre de cette nouvelle activité que Nékao fonde une nouvelle ville, « Per-Temou Tjekou », qui se traduit par « La maison d'Atoum de Tjekou », sur le site aujourd'hui connu sous le nom de Tell el-Maskhouta[37], à environ quinze kilomètres à l'ouest d'Ismaïlia. Cette voie d'eau devait faciliter le commerce entre la mer Méditerranée et l'océan Indien.

Nékao forme également une marine égyptienne en recrutant des Grecs ioniens déplacés. Il s'agit d'un acte sans précédent de la part du pharaon, la plupart des Égyptiens ayant traditionnellement une aversion et une peur de la mer[38]. La marine créée par Nékao opère à la fois le long des côtes de la Méditerranée et de la mer Rouge[39]. Nékao II construit des navires de guerre[40], y compris des trirèmes[41].

En raison de l'amélioration des accès, la reprise des relations avec le pays de Pount est angagé. Une stèle trouvée à Tell Dafana évoque d'ailleurs une expédition à Pount durant laquelle les troupes égyptiennes furent sauvées par une pluie miraculeuse, même si la date exacte de cette stèle est difficile à évaluer[36].

Activité constructrice

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Relief trouvé à Momemphis et représentant Hathor et le roi Nékao II - Walters Art Museum

Le roi poursuit les chantiers lancés par son père Psammétique Ier. L'usurpation de certains de ses monuments par son fils et le hasard de la conservation archéologique ont parfois fait penser que le roi avait peu construit. Il semble toutefois qu'il ait été un constructeur relativement ambitieux malgré un règne relativement court. Le roi a fait rouvrir en l'an 2 les carrières de calcaire de Tourah et lance une expédition, menée par le chef de la frontière sud Horoudja, en l'an 8 vers l'Ouadi Hammamat pour y chercher du grauwacke[21].

Les traces de son activités se retrouvent un peu partout en Égypte. Nékao aurait ainsi fait dresser dans la capitale dynastique Saïs deux obélisques, opération menée par le chef de l'antichambre Horiraâ. Le roi est attesté en Basse-Égypte sur les sites de Tanis, Tell Dafana, Bouto, Kôm Abou Billou, Menûf, Létopolis, Athribis et Kôm el-Hisn où des éléments architecturaux provenant d'un temple d'Hathor ont été retrouvés. À Héliopolis, le roi pourrait avoir fait décorer un mur-bahut à son effigie. Une série de stèles documente des donations en faveur des temples de Bousiris, Behbeit El-Hagara, Hermopolis Parva et peut-être Tanis. Le roi est attesté à Saqqarah, dans le Sérapéum, où un taureau Apis fut inhumé en l'an 16. Le roi est également attesté en Haute et Moyenne Égypte : Hermopolis Magna avec quelques blocs inscrits, Naga el-Mashayikh avec un autel dédié à la déesse Mehyt, une stèle à Éléphantine. Le roi est également attesté dans l'oasis de Dakhla, sur des blocs remployés dans le temple de Thot à Amheida[42].

Dans le temple d'Amon-Rê à Karnak, une stèle dressée devant le IIe pylône et une statue d'un prêtre-magicien nommé Bentéhihor (Louvre A 83), toutes deux datées de l'an 1, témoignent de l'activité royale dans la ville. Le roi est ainsi actif dans le secteur est par l'aménagement d'un nouveau caveau vouté pour le tombeau d'Osiris. Des blocs épars retrouvés dans le secteur nord ont été mis au jour, blocs ayant sans doute appartenu à une ou plusieurs chapelles d'Osiris-Ounnéfer. D'autres blocs retrouvés au même endroit devaient provenir d'un édifice dédié à Montou. Enfin, deux derniers documents attestent la donation par le roi au temple de la déesse Opet, mère d'Osiris, et de l'érection d'obélisques, dont un fragment a pu être identifié devant le VIIIe pylône. Il semble que la ville de Thèbes commence à décliner à partir de son règne, la ville n'étant plus alors ni capitale dynastique, ni résidence royale, ni nécropole pharaonique, tout en étant éloignée des circuits commerciaux de l'époque[43].

Mort et succession

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Nékao II meurt en 595 AEC et c'est son fils, Psammétique II, qui lui succède comme pharaon d'Égypte. Psammétique II, cependant, a apparemment supprimé le nom de Nékao de presque tous les monuments de son père pour des raisons inconnues. Cependant, certains spécialistes, comme Roberto Gozzoli, doutent que cela se soit réellement produit, arguant que les preuves sont fragmentaires et plutôt contradictoires[44].

Titulature

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Notes et références

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  1. Voire Ouhemibrê-Nékaou II
  2. Il est peu probable qu'ils aient eu l'intention de contourner l'Afrique, mais plutôt de trouver une autre route vers l'Asie que celle passant par la région proche du Levant. En outre, ces voyages ont été entrepris pour commercer avec des villes d'Afrique plus méridionale ; par la suite, ils ont été détournés de leur route, s'ils n'ont pas été chargés de naviguer autour des terres.
  3. Lloyd soutient que les connaissances géographiques à l'époque d'Hérodote était telle que les Grecs savaient qu'un tel voyage impliquerait que le soleil soit à leur droite, mais ne croyaient pas que l'Afrique pouvait s'étendre suffisamment loin pour que cela se produise. Il suggère que les Grecs de l'époque comprenaient que toute personne allant suffisamment loin vers le sud et tournant ensuite vers l'ouest aurait le soleil à sa droite, mais qu'ils trouvaient incroyable que l'Afrique s'étende aussi loin vers le sud. Il écrit :

    « Étant donné le contexte de la pensée égyptienne, de la vie économique et des intérêts militaires, il est impossible d'imaginer quel stimulus aurait pu motiver Néchao dans un tel projet et si nous ne pouvons pas fournir une raison qui soit valable dans le cadre de référence égyptien, alors nous avons de bonnes raisons de douter de l'historicité de l'épisode tout entier, sauf pour des raisons de conquête asiatique et de commerce sur les anciennes routes maritimes »

    — Alan B. Lloyd

Références

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  1. Thomas Dobson, Encyclopædia: Or, A Dictionary of Arts, Sciences, and Miscellaneous Literature, Stone house, no. 41, South Second street, 1798, p. 785
  2. William Matthew Flinders Petrie, A History of Egypt, from the XIXth to the XXXth Dynasties, p. 336.
  3. Henry Smith Williams, The Historians' History of the World: Prolegomena; Egypt, Mesopotamia, p. 183.
  4. Charles Wilkes, United States Exploring Expedition, volume 15, United States, Congress, p. 53
  5. The Bibliotheca Sacra, volume 45, Dallas Theological Seminary, 1888.
  6. J. G. Honoré Greppo, Essay on the Hieroglyphic System of M. Champollion, Jun., and on the Advantages which it Offers to Sacred Criticism (lire en ligne), p. 128.
  7. Hérodote 2,152. 2
  8. W. Pape, Wörterbuch der griechischen Eigennamen, .
  9. Kim Ryholt, « New Light on the Legendary King Nechepsos of Egypt », The Journal of Egyptian Archaelogy, no 97,‎ , p. 61-72.
  10. a b c d et e Payraudeau 2020, p. 246.
  11. a b c d et e Dodson et Hilton 2004, p. 247.
  12. Dodson et Hilton 2004, p. 246.
  13. Payraudeau 2020, p. 246-247.
  14. Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Nékao II » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource).
  15. 2R 23,29&30.
  16. a b c et d Payraudeau 2020, p. 247.
  17. Philip Chapman Barker, II. Chronicles (lire en ligne), p. 447–448.
  18. 2R 23,30-35, deux extraits qui parlent précisément du Pharaon Neko/Néco (Nékao), roi d'Égypte, mais sans préciser qu'il s'agit du deuxième roi/gouverneur connu, de Saïs, à porter le nom Neko/Néco.
  19. 2R 24,7
  20. Payraudeau 2020, p. 247-248.
  21. a et b Payraudeau 2020, p. 250.
  22. Henry Smith Williams, Israel, India, Persia, Phoenicia, Minor Nations of Western Asia (lire en ligne), p. 118.
  23. Anthony Tony Browder, Nile valley contributions to civilization, vol. 1,
    Au cours de la vingt-cinquième dynastie, sous le règne de Nékao II, la technologie de la navigation avait progressé au point que des marins de Kemet réussirent à faire le tour de l'Afrique et à dresser une carte extrêmement précise du continent.
  24. M. J. Cary, The Ancient Explorers, Penguin Books, , p. 114.
  25. James Rennel, The Geographical system of Herodotus (lire en ligne), p. 348.
  26. Adolf Erik Nordenskiöld, Die umsegelung Asiens und Europas auf der Vega, vol. 2 (lire en ligne), p. 148.
  27. F. C. H. Wendel, Histoire de l'Égypte, American Book Co., (lire en ligne), p. 127
    Hérodote relate l'histoire d'une grande entreprise maritime entreprise à cette époque, qui semble tout à fait crédible. Il affirme que Nekau a envoyé des navires phéniciens de la mer Rouge pour faire le tour de l'Afrique, et qu'au cours de la troisième année de leur voyage, ils sont retournés en Méditerranée par le détroit de Gibraltar.
  28. James Baikie, The Story of the Pharaohs (lire en ligne), p. 316
  29. Alan B. Lloyd, « Necho and the Red Sea: Some Considerations », Journal of Egyptian Archaeology, vol. 63, no 2,‎ , p. 142-155 (lire en ligne).
  30. Alan B. Lloyd, « Necho and the Red Sea: Some Considerations », Journal of Egyptian Archaeology, no 63,‎ , p. 149.
  31. Vingtième siècle, (lire en ligne), p. 816.
  32. Henry Smith Williams, The Historians': History of the World (lire en ligne), p. 286
    La Syrie semble s'être soumise à lui, jusqu'aux pays bordant l'Euphrate. Gaza résista, mais fut prise. Mais ce n'est que pour une courte période que Neku II a pu se sentir conquérant.
    .
  33. Alexander von Humboldt, Cosmos: A Sketch of a Physical Description of the Universe (lire en ligne), p. 489.
  34. The Cambridge History of the British Empire, CUP Archive, 1963, p. 56.
  35. Carol A. Redmount, « The Wadi Tumilat and the "Canal of the Pharaohs" », Journal of Near Eastern Studies, vol. 54, no 2,‎ , p. 127-135.
  36. a et b Payraudeau 2020, p. 249.
  37. Ian Shaw, Paul Nicholson, The Dictionary of Ancient Egypt, The British Museum Press, , p. 201.
  38. Peter A. Clayton, Chronicle of the Pharaohs, Thames & Hudson, , p. 196.
  39. Hérodote 2.158 ; Pline N.H. 6.165ff ; Diodore de Sicile 3.43
  40. John Boardman, N. G. L. Hammond, The Cambridge Ancient History, p. 49.
  41. Richard Miles, Carthage Must Be Destroyed: The Rise and Fall of an Ancient Civilization, , p. 1781.
  42. Payraudeau 2020, p. 251.
  43. Payraudeau 2020, p. 251-252.
  44. R. B. Gozzoli, « The Statue BM EA 37891 and the Erasure of Necho II's Names », Journal of Egyptian Archaeology, no 86,‎ , p. 67–80 (lire en ligne).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Voir aussi

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