OHB-System
OHB-System (Orbitale Hochtechnologie Bremen, allemand pour « Haute technologie orbitale de Brême »), initialement Otto Hydraulik Bremen, est une entreprise du domaine spatial située à Brême, en Allemagne, ayant son origine dans OHB-Technology AG.
OHB-System | |
OHB-System, édifice # 1 et SAR-Lupe, édifice d'intégration. | |
Création | 1958 |
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Dates clés | 1981 : rachat par Manfred Fuchs et redirection vers l'activité spatiale |
Forme juridique | Société européenne |
Siège social | Brême Allemagne |
Activité | aérospatiale |
Produits | Satellite artificiel |
TVA européenne | DE164361896[1] |
Site web | ohb-system.de |
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OHB-System est un fournisseur de systèmes dans les domaines de la télématique, de la technologie spatiale et des services pour la sécurité et les satellites.
La société est fondée en 1958 en tant qu'équipementier de systèmes pour la marine et ses activités glissèrent vers l'ingénierie spatiale en 1981 quand elle est reprise par le professeur Manfred Fuchs (en). En 2012, OHB-System emploie environ 1 900 personnes[2].
Filiales
modifierAprès une première période allemande, OHB a racheté des petits constructeurs actifs dans le secteur spatial depuis 2006
Secteur | Filiale | Lieu | Forme juridique | Participation |
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Système spatial | OHB System | Brême et Oberpfaffenhofen | AG | 100% |
OHB Italia | Milan | S.p.A. | 100% | |
LuxSpace | Betzdorf | Sàrl | 100% | |
Antwerp Space | Anvers | N.V. | 100% | |
OHB Sweden | Stockholm | AB | 100% | |
OHB Czechspace | Klatovy et Brno | s.r.o. | 100% | |
OHB Hellas | Athènes | mon.E.P.E | 100% | |
Aérospatial + Industrie |
MT Aerospace | Augsbourg | AG | 70% |
MT Mechatronics | Mayence | GmbH | 70% | |
MT Aerospace Guyane | Kourou | S.A.S. | 70% | |
OHB Teledata | Brême | GmbH | 100% | |
OHB Digital Services | Brême | GmbH | 74.9% |
Programmes
modifierOHB-System travaille sur de nombreux programmes prestigieux nationaux et internationaux relatifs aux petits satellites, aux vols habités, ainsi qu'aux technologies pour la sécurité et la reconnaissance.
Lors du salon aéronautique international de Berlin en 2006, la société présente :
- CONDOR / ARDS, un système modulaire de reconnaissance aérienne.
- Mona Lisa, une étude de planification et de mise en œuvre d'un programme d'exploration lunaire.
En 2018, l'Institut Laue-Langevin et l'European Synchrotron Radiation Facility annoncent un partenariat avec OHB-System. Les capacités de ces organismes de recherche en matière de caractérisation des matériaux permettent à ce secteur de pointe d'accomplir de grands progrès techniques[3].
Satellites de télécommunications et de télédétection
modifier- BREMSAT
- SAFIR 1 et 2
- BIRD / RUBIN
- ABRIXAS
- SAR-Lupe, le premier système de reconnaissance par satellite allemand.
- Heinrich Hertz, satellite de télécommunications.
- HiROS, satellites d'observation infrarouge.
- E-SGA = acronyme allemand de « Européanisation de la reconnaissance assistée par satellite"
- FSLGS = French SAR-Lupe Ground Segment
- CPHD = Centre Principale HELIOS Allemagne
- MATS, satellite suédois de recherche sur les ondes atmosphériques[4]
- SmallGEO, satellite européen de démonstration technologique dans le domaine des télécommunications[5]
- EnMAP, satellite allemand de télédétection[6]
- SARah , satellite allemand de reconnaissance[7]
- Arctic Weather Satellite, satellite météorologique européen, construit par OHB Sweden[8].
Micro-gravité à bord de l'ISS
modifierRéalisation des racks pour la Station spatiale internationale :
- Laboratoire de fluidique.
- Modules européens de physiologie.
Galileo
modifierLe , la Commission européenne attribue un contrat de 566 millions d'euros pour construire les 14 premiers satellites opérationnels du système de navigation satellitaire Galileo à OHB-System et Surrey Satellite Technology Limited (SSTL)[9]. Les deux premiers sont prêts en .
Le , OHB-System remporte un nouveau contrat de 255 millions d'euros, portant sur 8 satellites complémentaires[2].
En 2013, un retard important est annoncé pour le programme à cause de la défaillance d'OHB, ceux-ci faisant appel à une aide d'Astrium et de Thales Alenia Space, valant une polémique quant à la gouvernance du programme et le choix d'OHB[10],[11].
Le lancement du satellite H36W-1 a été effectué au début de l'année 2017, via la plate-forme SGEO. D'autres missions basées sur cette plateforme sont prévues[12].
Météosat troisième génération
modifierEn 2011, OHB-System est choisie par Thales Alenia Space, maître d'œuvre du programme Météosat troisième génération (MTG) pour fournir les plates-formes des satellites, ainsi que la réalisation des deux sondeurs analysant la colonne d'atmosphère entre le satellite et la Terre, le tout pour un contrat de 750 millions d'euros, nécessitant l'embauche de 40 % d'effectifs supplémentaires[2].
Notes et références
modifier- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom OHB SE (consulté le )
- Charles Foucault, « OHB, le paradoxe du Petit Poucet de l'espace », Air & Cosmos, no 2312, .
- (en) « Institut Laue-Langevin (ILL) and ESRF collaborate on space technologies », sur scitecheuropa.eu, (consulté le )
- (en-GB) « MATS », sur OHB Sweden (consulté le )
- (en) « Small Geostationary Satellite (SGEO) », sur www.esa.int (consulté le )
- (en-GB) « EnMAP: Making the invisible visible », sur OHB SE (consulté le )
- « SARah (Satellite-based Radar Reconnaissance System) - eoPortal », sur www.eoportal.org (consulté le )
- (en) « Contract signed to build Arctic weather satellite », sur www.esa.int (consulté le )
- Dow Jones, « Bruxelles attribue plus de EUR1 md de contrats pour Galileo », dans EasyBourse, 7 janvier 2010, en ligne www.easybourse.com
- Michel Cabirol, « Satellites : panne allemande pour le programme Galileo », dans La Tribune, 10 octobre 2013, en ligne sur le site www.latribune.fr
- Laurent Marcaillou, « Galileo : OHB appelle Thales à la rescousse », dans Les Echos, 29 octobre 2013, en ligne sur le site www.lesechos.fr
- (de) « OHB // We.Create.Space. », sur OHB SE, (consulté le )