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Odos

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Odos [ɔdɔs] est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Odos est dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Odosséens ou Odosséennes.

Odos
Odos
Église Saint-Georges d'Odos.
Blason de Odos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Isabelle Loubradou
2020-2026
Code postal 65310
Code commune 65331
Démographie
Gentilé Odosséens Odosséennes
Population
municipale
3 303 hab. (2021 en évolution de +3,19 % par rapport à 2015)
Densité 377 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 49″ nord, 0° 03′ 31″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 391 m
Superficie 8,77 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Tarbes
(banlieue)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Adour
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Odos
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Odos
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Odos
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Odos
Liens
Site web Site officiel

Elle est une commune urbaine qui compte 3 303 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gespe, le ruisseau Galopio et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie

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Localisation

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La commune d'Odos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 4 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 5 km de Barbazan-Debat[2], bureau centralisateur du canton du Moyen Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Laloubère (1,7 km), Horgues (2,6 km), Juillan (2,9 km), Momères (3,3 km), Soues (3,5 km), Salles-Adour (3,6 km), Louey (3,8 km), Hibarette (3,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Odos fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

 
Carte de la commune d'Odos et des proches communes.
Communes limitrophes d’Odos[5]
Tarbes Laloubère
Juillan   Horgues
Louey Saint-Martin Momères

Hydrographie

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La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Gespe, le ruisseau Galopio et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.

Données climatiques à Odos.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[8].


Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[11].

Urbanisme

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Place du village.

Typologie

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Au , Odos est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,3 %), zones urbanisées (19,7 %), terres arables (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), forêts (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,8 %), zones humides intérieures (0,2 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Le château d’eau en 2019.

Morphologie urbaine

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La ville est scindée en trois regroupements : un secteur agricole avec un petit centre-ville, un lotissement construit dans les années 1960 nommé le « Bouscarou » et, séparé par l'autoroute A64, un autre quartier résidentiel[13].

Logement

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En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 1 440[I 6].
Parmi ces logements, 94,8 % sont des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Odos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1997, 1999, 2000 et 2009[17],[14].

Odos est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Odos.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 444 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 444 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque technologique

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie

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Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Odos au sud de Tarbes.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[23] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : nom de personnage latin Odus et suffixe aquitain ossum (domaine d’Odus).

Nom occitan : Audòs.

Histoire

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Préhistoire

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On[évasif] a trouvé des vestiges de présence humaine dès le Ve siècle avant Jésus-Christ[24]. Le site est celui d'un ancien oppidum gallo-romain, motte d'une dizaine de mètres de hauteur au centre du futur village.

Antiquité

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Il reste trace d'une tour bâtie en galets roulés disposés en épis entre des arases de brique (Ve siècle ?). Des constructions et palissades en bois furent remplacées, sans doute au XIIIe siècle, par un château en dur avec une enceinte, mentionné dans plusieurs textes[Lesquels ?].

Moyen Âge

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Les Templiers

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  • 1249 : La cour arbitrale d'Odos est citée dans le règlement d'un différend sur un droit de pacage entre l'ordre du Temple de Bordères-sur-l'Échez et le véziau d'Ibos (véziau : terme gascon signifiant communauté). En 1281, elle intervient dans un litige sur le droit d'utiliser les landes communales entre Tarbes et Séméac.

Temps modernes

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Le château dit de Marguerite de Navarre à Odos
  • 1525 : Marguerite d'Angoulême, dite aussi Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, épouse d'Henri d'Albret, reine de Navarre et châtelaine d'Odos.
  •  : Jean de Coarraze, petit-fils de Bernard de Coarraze, vend la seigneurie d'Odos à Jeannicot de Lassale, marchand d'Oloron, pour 1245 écus et 18 sols.
  • 1549 : mort de Marguerite de Navarre, grand-mère d'Henri IV, au château d'Odos.
  • 1569 : L'église d'Odos est incendiée par les troupes protestantes de Montgomery.
  •  : Henri IV confie à Jean de Lassale, fils de Joannicot, « un château qui est à présent tout rompu et ruiné et ne reste plus que de masure et vieille muraille inhabitable ».
  • . Un inventaire des biens de la communauté d'Odos recense 400 journaux (le journal était la superficie moyenne de terre travaillée en une journée) : le Plan de Beyrède (200 journaux), le Bouscarou (40 journaux), le Buala (100 journaux), la Devèze (40 journaux), les Alliats (20 journaux). Des livres terriers sont rédigés, le deuxième en 1765.
  • 1701 : Procès des habitants contre le seigneur d'Odos. Mais un arrêt du Parlement de Toulouse maintient le seigneur dans la propriété des landes, des bois, des terres et fermes du lieu.
  •  : transaction entre Anne d'Odos et les habitants au sujet des landes. Ceux-ci s'engagent à lui verser 200 sols morlaas par an.
  •  : Paul de Lassale, dernier seigneur d'Odos, veuf de Barthélémie Ducasse d'Artagnan, épouse en secondes noces Cécile Barère de Vieuzac, jeune sœur de Bertrand Barère.
  •  : décès de Paul de Lassale, 75 ans.

Époque contemporaine

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  • 1789 : rédaction du « Cayer des plaintes et doléances arretté dans l'assemblée généralle des habitans de la parroisse d'Odos », signé par 26 habitants.
  • 1791 : Monsieur Abadie est élu premier maire d'Odos.
  • 1796 : La maison presbytérale est saisie comme bien national et vendue.
  •  : Acquisition du presbytère.
  • 1852 - 1864 : Le château est fortement remanié par le général Courby de Cognord, époux de Joséphine de Lassale, petite-fille de Cécile Barère de Vieuzac.
  •  : Acquisition de la propriété Cénac Larré pour la construction de la mairie-école.
  •  : Vente aux enchères de 2 lots, le château avec ses dépendances (12 hectares), et la métairie Gardette (43 hectares).
  • 1895 : le château est acheté par Paul et Madeleine de Févelas[26], qui s'y installent en 1907. À la mort de Madeleine de Févelas en 1958, le château reste à l'abandon.
  • 1936 : La commune est dévastée par un cyclone. La quasi-totalité des toitures est endommagée.
  • 1947 : Monsieur Lucien Rieudebat est élu maire, et le restera jusqu'en 1983. La commune connait un grand essor avec l'électrification, la création de la zone industrielle et commerciale de la route de Lourdes.
  • 1968 : M et Mme Galissard achètent le château et le restaurent.
  • 1970 : Acquisition de terrains dépendant du château pour la construction du groupe scolaire, de la salle omnisports, de courts de tennis, du lotissement des Peupliers.
  • 1972 : Les landes communales disparaissent au profit des lotissements des Alliats et du Bouscarou.

Pionnière dans l'accueil des gens du voyage, Odos a construit, en 2003, sous l'impulsion de son maire M. Gérard Boube, une aire de stationnement en respect de la loi[27]. Elle comprend 12 places réparties en 8 emplacements. Cet investissement a été bien reçu par la communauté tzigane du Grand Tarbes.

Cadastre napoléonien d'Odos

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Le plan cadastral napoléonien d'Odos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[28].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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La mairie d'Odos en 2008.
 
Le foyer rural en 2021.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
Anne-Elisabeth Blachère PS  

(démission)
Maurice Olléon UDF  
Gérard Boube PS Professeur puis instituteur
Conseiller général du canton de Laloubère (2001 → 2015)
mars 2008 Dominique Lidar ex-UMP  
mars 2014 mars 2020 Jean-Michel Lehmann[31] DVG Employé
mars 2020[32] En cours Isabelle Loubradou Sans  

Rattachements administratifs et électoraux

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Historique administratif

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Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes (1790), Tarbes-Sud (1801), de Séméac (1973), de Laloubère (1982)[33].

Intercommunalité

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Odos ppartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.

Services publics

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Sous l'ancien régime, la population est dénombrée par feux, c'est-à-dire par foyers fiscaux. Pour en déduire le nombre d'habitants, les historiens appliquent souvent un coefficient multiplicateur de 5. Certains documents indiquent le nombre de maisons.

  • 1300 : 38 feux, soit approximativement moins de 200 habitants.
  • 1612 : 83 maisons et 6 bordes (granges).
  • 1720 : 73 feux, soit approximativement moins de 400 habitants.
  • En 1846, 142 maisons ; en 1872, 173 maisons. Pour la population, voir ci-dessous.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 3 303 habitants[Note 7], en évolution de +3,19 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
417450574613732684691694772
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
740714746794797777770727698
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
683706627648657657656719847
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 0232 2222 8543 2873 2853 2583 2363 2353 253
2021 - - - - - - - -
3 303--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
 
L’école maternelle du Bourg en 2019.

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’écoles en 2017[39].

 
Le stade de football en 2021.

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 1 382 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 264 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 210 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]). 61 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (44,4 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 4,5 % 7,6 % 7,1 %
Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 846 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 624 emplois en 2018, contre 749 en 2013 et 774 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 13].

Sur ces 1 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 123 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Culture locale et patrimoine

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Le monument aux morts municipal.
 
L'entrée du nouveau cimetière.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
D'argent à l'ombre de tour crénelée de sept pièces mouvant de la pointe et à l'aigle bicéphale de gueules brochant sur le tout.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarbes comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Odos » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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Autres sources

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