Off (journalisme)
Le « off » en journalisme, désigne un terme de discussions informelles entre les journalistes et les responsables politiques, dont la teneur n'est pas censée être reproduite[1].
Description
modifierVenu du terme anglais « off the record », le off a beaucoup été utilisé sous la présidence de John Fitzgerald Kennedy avec des journalistes, pour expliquer les situations diplomatiques compliquées avec Cuba, notamment la crise des missiles[2].
Par extension, le faux off a pour objectif de « diffuser aussi discrètement que rapidement une information soi-disant sulfureuse et pas toujours exacte »[3].
Notes et références
modifier- Thomas Legrand, « Le off, parlons-en » sur Slate, 24 novembre 2010.
- Aude Carasco, « Quelles règles régissent le "off" journalistique ? » sur La Croix, 11 novembre 2014.
- Off : le langage complexe entre politiques et journalistes sur Marianne, 22 avril 2011.
Bibliographie
modifier- Nicolas Domenach et Maurice Szafran, Off : Ce que Nicolas Sarkozy n'aurait jamais dû nous dire, Paris, éditions Fayard, , 288 p. (ISBN 978-2-213-66184-1).
- Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça..., Stock, 2016.
- Antonin André et Karim Rissouli, Conversations privées avec le président, Albin Michel, 2016.
- [audio] Émission Sans oser le demander présentée par Géraldine Mosna-Savoye (intervention d'Alexis Lévrier), « SMS, déjeuners, amitiés : le off peut-il tuer le journalisme politique ? », France Culture,
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- Gilles Bridier, « Journalisme: les ravages du "off" », Slate, .
- Ivanne Trippenbach, Claire Gatinois et Matthieu Goar, « Le off, chronique d’une dérive politique », Le Monde, 23 décembre 2022.