Oignies (Pas-de-Calais)
Oignies (prononcer [waɲi]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Oigninois. La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.
Oignies | |||||
La fosse no 9 et 9 bis. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hénin-Carvin | ||||
Maire Mandat |
Fabienne Dupuis-Merlevede 2020-2026 |
||||
Code postal | 62590 | ||||
Code commune | 62637 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oigninois | ||||
Population municipale |
10 210 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 850 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
552 694 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 12″ nord, 2° 59′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 33 m |
||||
Superficie | 5,52 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hénin-Beaumont-1 | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | oigniespratique.oignies.fr | ||||
modifier |
La commune est située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La dernière gaillette de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais remonte par la fosse no 9 - 9 bis le .
Trois sites du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, se trouvant sur la commune, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLocalisée dans l'est du département du Pas-de-Calais et limitrophe du département du Nord, Oignies est située à 16 kilomètres de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et à 20 kilomètres de Lille. Elle est située au cœur de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La ville est entourée par Carvin, Courrières, Libercourt, Dourges, Ostricourt et Wahagnies, mais aussi Hénin-Beaumont même si aucune route ne relie les deux villes.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont une, Wahagnies, située dans le département du Nord. Les communes limitrophes sont Libercourt, Ostricourt, Wahagnies, Carvin, Courrières, Dourges et Hénin-Beaumont.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 5,52 km2 ; son altitude varie de 23 à 33 m[1]. Le sous-sol de la ville est carbonifère. Sur la place de l'église, dans le centre-ville, l'altitude du sol est de 29 mètres.
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par trois cours d'eau :
- le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3] ;
- le Grand Courant, un petit canal non navigable de 3,89 km, qui prend sa source dans la commune de Libercourt et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Carvin[4] ;
- le fossé du bois Saint-Éloi, d'une longueur de 7,42 km, qui prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune d'Hénin-Beaumont[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
modifierZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le marais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de 213 hectares et d'une altitude variant de 25 à 90 mètres[12].
Espèces faunistiques et floristiques
modifierL’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[Insee 1].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Oignies est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[Insee 3],[Insee 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 4]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[Insee 5],[Insee 6].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (91,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,5 %), terres arables (8,6 %), forêts (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Cité minière de la Compagnies des mines de Dourges, dite « Declercq ».
Division de la commune
modifierOignies est divisée en plusieurs quartiers. Un quartier est séparé du centre-ville à cause de la ligne Paris-Nord à Lille . Les cités sont la cité Declercq, la cité de la Justice, la cité des Bonniers, la cité du Moulin, la cité de l'Empire, la cité des Têtes, la cité de la Chapelle, la cité des Beaux Sarts, la cité Quintiche.
Logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 397, alors qu'il était de 4 258 en 2013 et de 4 116 en 2008[Insee 7].
Parmi ces logements, 92,3 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,9 % des appartements[Insee 8].
Le parc de sociaux sociaux représente une part importante de l'ensemble des résidences principales de la ville, sans doute liée à la présence d'anciennes cités minières reclassées juridiquement en HLM. Leur nombre s'élevait à 653 en 2008 (16,4 % des résidences principales) en 2008 et se monte à 1 451 en 2018[Insee 9].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Oignies en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[Insee 9].
Typologie | Oignies[Insee 7] | Pas-de-Calais[Insee 10] | France entière[Insee 11] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,3 | 86 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,1 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,6 | 7,6 | 8,2 |
Voies de communication et transports
modifierL'autoroute A1 passe à travers le terrain de la commune, pour y accéder, il faut prendre la sortie 18 (Carvin - Libercourt - Oignies). En arrivant de l'autoroute A1 depuis Paris, il est également possible de prendre l'autoroute A21 direction Douai et de prendre la première sortie, la 18 puis prendre les départementales 160 puis 306.
Comme toutes les villes de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, Oignies est desservie par les transports en commun de Lens-Béthune Tadao. Seules les lignes 16, 56, 71 et 73 traversent la ville. Les quatre lignes passent par la commune limitrophe Libercourt, la ligne 16 passe par Lens, la ligne 56 par Carvin, la 71 par Lille et 73 par Hénin-Beaumont[14]. Oignies ne possède pas de gare à son nom, la plus proche est celle de Libercourt qui est desservie par le TER Hauts-de-France et qui donne sur Lille, Lens et Douai.
L'aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin dans la ville de Lesquin. En termes de voies fluviales, le canal de la Deûle fait office de frontière entre les villes d'Oignies et de Courrières.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Ognies en 1024 ; Oisniacum en 1218 ; Oisni en 1228 ; Oegnies, Doegnies en 1286 ; Ongnies en 1292 ; Oignies en 1307 ; Ogni en 1405 ; Oingnies en 1429 ; Ognis en 1458 ; Oigny en 1762 ; Ongnyes en 1769 ; Doignies en 1774[15] ; Oignies en 1793 et depuis 1801[1].
Selon Maurits Gysseling, Oignies proviendrait d'un anthroponyme germanique, Augo[16].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLa ville d'Oignies semble avoir été habitée dès les premiers siècles de l'ère chrétienne. Son nom d'alors était Ongniacume[17].
Moyen Âge
modifierBertrand d'Ongnies (Oignies), Colart d'Ongnies dit Estourdi , Dreux d'Ongnies combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[18].
En 1481, Jean d'Ongnies, seigneur d'Ongnies, époux de Marie de Ghistelles (grande famille de Belgique), détient le fief noble de la seigneurie et Vierschaere de Merckeghem, dépendant de la châtellenie de Bourbourg, mais située dans la châtellenie de Cassel. Il la cède à Jean d'Ongnies, fils du seigneur de Watten, puis elle passe en 1532 à messire Louys van Ongnies, prêtre, ensuite à Marguerite d'Ongnies, épouse de Philippe I de Merode, dynastie princière originaire de Rhénanie (Allemagne) lequel meurt en 1625. Elle passe alors dans la Maison de Merode[19].
Époque moderne
modifierLe , par lettres données à Madrid, la terre et seigneurie d'Ongnies, située en Artois, est érigée en comté en y joignant les terres et fiefs de Wahagnies, Hoquetel, Quintise et Cocquenplus pour François de Mérode (Maison de Mérode), baron d'Ongnies, capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes des bandes d'ordonnance, fils d'Hélène de Montmorency (Maison de Montmorency), sœur du défunt Prince de Robecq[20].
En 1665, un François Alexandre d'Oignies (également dit Ongnies), baron de Courrières, marié à Angéline de Bryas, est détenteur d'une seigneurie dans la châtellenie de Bourbourg, seigneurie héritée par sa femme de son frère Albert de Bryas.
Lui succède en 1688 son fils François Joseph d'Ongnies, seigneur d'Ennin (Hénin-Liétard ?) et de Jacquemart.
Est ensuite retrouvé en 1724 François Joseph d'Oignies, baron de Courrières, puis son fils François Joseph, baron de Robecq, frère de Louis Théodore d'Oignies, baron d'Oignies, prêtre de Saint-Donat de Bruges (cathédrale Saint-Donatien de Bruges)[21].
Époque contemporaine
modifierExploitation charbonnière
modifierC'est dans le parc du château d'Henriette de Clercq que le , l'ingénieur Mulot découvre du charbon, une aubaine pour la région qui développera ensuite l'industrie minière. C'était la première découverte du charbon dans le département[17].
Sur le territoire d'Oignies, deux compagnies minières ont exploité le charbon, la Compagnie des mines d'Ostricourt, qui y exploitait sa fosse no 2 et la Compagnie des mines de Dourges, pour sa fosse no 9.
Elle est fondée à Oignies le long de la route de Libercourt en 1860. Le carreau de la Fosse 2 est un point névralgique pour la Compagnie des mines d'Ostricourt, puisque c'est sur ce site que furent construits les Grands Bureaux, siège de l'administration de la Compagnie et les importants Ateliers centraux pour l'entretien, la réparation ou la construction de toutes pièces métalliques, composants électriques, machines, matériels en usage au fond ou au jour, des installations industrielles de la compagnie.
À partir de 1937, la compagnie décide de faire de son puits no 2, son principal puits d'extraction. Il devint alors un Grand Siège. Le puits fut réalésé pour atteindre un diamètre de 5,30 m.
Première Guerre mondiale
modifierPendant la Première Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. Ces derniers détruisent la ville et les mines de charbons en , un peu avant leur retrait du territoire.
En 1919, Oignies avait vu l'arrivée de Georges Clemenceau qui vint remettre la croix de guerre.
Immigration polonaise
modifierLa commune d'Oignies a accueilli, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
Seconde Guerre mondiale
modifierAu cours de la bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, le , entre 80 et 124 civils, dont des réfugiés belges, sont assassinés par des soldats de la 267e Infanterie-Division de la Wehrmacht, à la suite d'une bataille qui dure trois jours[22],[23]. Entre le et le , la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.
Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la Grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de deux semaines[24].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de 270 personnes[25], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Après-guerre
modifierLe , Vincent Auriol, président de la république, accompagné de François Mitterrand, ministre des anciens combattants, remit à la commune la croix de guerre 1939-1945 et inaugura le mausolée à la mémoire des 80 fusillés du et déclara Oignies « Ville martyre »[17].
Modernisation des installations après la Seconde Guerre mondiale
modifierLes travaux de modernisation entrepris dans les années 1930 sont ralentis pendant la Seconde Guerre mondiale et seulement achevés en 1950. Une nouvelle machine à vapeur, la plus puissante de France, est aussi installée. Un nouveau chevalement à poutrelles à treillis de 55 mètres est installé en 1947-1948. La concentration des fosses 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne compagnie est effective en 1950.
Les ateliers furent ensuite repris par les Houillères nationalisées en 1946, Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC), Groupe d'Oignies.
Elle est équipée de berlines de 2 700 litres, d'un lavoir à grains, de deux lavoirs à fines, d'un criblage et d'une usine à boulets situés à proximité de la voie ferrée SNCF. Un téléphérique est installé pour la mise à terril.
Fin de l'exploitation charbonnière
modifierEn 1976, la fosse no 2 cesse son activité. les derniers mineurs sont mutés à la fosse no 9. Le puits no 2 est remblayé en 1977 (505 mètres de profondeur). La cheminée de 94,60 mètres tombe en 1977 mais le chevalement résiste jusqu'en 1980. Il sera démoli en deux fois, la partie haute, puis le faux-carré. Certains bâtiments sont encore visibles en 2001, le logement du garde, les bains douches, bureaux, garages, ateliers, poste de transformation et la salle des machines, conservée avec la machine d'extraction restaurée par l'Association du Centre de la Mine et du Chemin de Fer. Un musée permet de la découvrir.
Le , la dernière gaillette de charbon est remontée à la fosse no 9 - 9 bis de Oignies. Cet événement très médiatisé marquera la fin de l'extraction minière dans le Nord de la France.
Après la fermeture des mines
modifierAprès la fermeture des mines, les installations sont toutes démantelées et démolies sauf le carreau du no 9 - 9 bis qui est réaménagé dans les années 2000 pour devenir un site de tourisme industriel et musical. Le Métaphone est inauguré le sur le site de la fosse.
Le , un attentat est déjoué dans le train Thalys no 9364 à hauteur de Oignies[26].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierOignies se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[Insee 12]. Auparavant, elle était rattachée à l'arrondissement de Béthune.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin[Insee 12] créée en 2001 et qui succédait au district d'Hénin-Carvin, créé en 1968 et dont elle était déjà membre. Cette communauté d'agglomération Hénin-Carvin regroupe 14 communes et totalise 126 840 habitants en 2021.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune faisait partie de 1793 à 1982 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Courrières[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-1[Insee 12].
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[27] depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010.
Élections municipales et communautaires
modifierLe second tour des élections municipales de 2020 a lieu le . La liste du Rassemblement national perd lors de ce second tour[28].
Élections municipales 2020
modifier- Maire sortant : Fabienne Dupuis (PS)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 9 767 habitants)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA Hénin-Carvin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Fabienne Dupuis[Note 7],[31] | PS | 1 157 | 46,01 | 1 507 | 62,40 | 24 | 4 | |
François Vial[32] | 796 | 31,65 | 908 | 37,59 | 5 | 1 | ||
Camille Goeusse[32] | 562 | 22,34 | Retrait | 0 | 0 | |||
Votes valides | ||||||||
Votes blancs | ||||||||
Votes nuls | ||||||||
Total | 100 | 100 | ||||||
Abstention | ||||||||
Inscrits / participation |
Liste des maires
modifierJumelages
modifierLa commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Buxton[44] | Royaume-Uni | depuis | ||
Mutterstadt[44] | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
modifierEspaces publics
modifierLe parc des Hautois est un parc appartenant au département du Pas-de-Calais. Il s'étend sur plus de quarante hectares, et possède un étang de treize hectares. Le parc a deux entrées principales[45].
Enseignement
modifierLa commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
En 2024, la commune administre quatre écoles maternelles (Jacques-Brel, Jean-de-la-Fontaine, Pauline-Kergomard et Louise-Michel) et quatre écoles élémentaires publiques (Savary-Bouquet, Georges-Brassens, Pierre-Brossolette, André-Pantigny). Oignies dispose également d'un établissement privé, Sainte-Henriette, regroupant les deux parties du secteur élémentaire. Toujours en 2024, la région gère le lycée professionnel Joliot-Curie qui est noté comme « sensible »[46],[47],[48].
Culture
modifierLa commune s'est équipée, en 2013, de la salle de spectacle, le Métaphone. Cette salle est construite sur le site de la fosse no 9 - 9 bis et dispose de 500 places assises ou de 1 000 places debout.
Santé
modifierLe centre hospitalier le plus proche est celui d'Hénin-Beaumont. L'ancien château d'Henriette de Clercq a d'abord reçu les accidentés des mines, pour devenir un centre de rééducation des opérés cardiaques et orthopédiques. Il est dirigé par l'AHNAC[49].
La commune possédait, avec la commune voisine Libercourt, la clinique Anquetil, qui faisait partie du service public hospitalier[50].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Oigninois[51].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 10 210 habitants[Note 10], en évolution de +6 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 706 hommes pour 5 135 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
modifierLa commune dispose dans le site du stade municipal Guy-Drut, d'une piste d'athlétisme synthétique, une aire de lancers, deux terrains de football en gazon et un terrain en synthétique. Également dans le stade, le complexe Coubertin est doté d'une salle multi-sports avec tribune, d'un dojo et d'une salle de tennis de table. À cela s'ajoutent les salles Lemaire et Léon Kaczmarek, la salle de musculation Gilbert-Bouleux, une halle de tennis et deux courts en terre battue[56].
Le stade municipal est renommé le stade municipal Guy-Drut le en hommage à Guy Drut, athlète formé à l'Étoile Oignies Athlétisme et champion olympique du 110 mètres haies en 1976 à Montréal[57].
Hors du stade municipal, la commune comporte cinq salles polyvalentes (Michel-Jazy, Joliot-Curie, Jean-Bouchard, Lebas et Pantigny), deux terrains de football, dont un à côté de la salle Bouchard, un boulodrome[56].
Tous les ans, en avril, le VTT-Club d'Oignies organise la Rando des Terrils. Elle offre à tous les participants un voyage à travers le bassin minier. Les randonneurs sillonnant les chemins peuvent admirer des chevalements, des terrils, des cités minières et des sites reconvertis après la fermeture des houillères. Cette randonnée est dédiée à la mémoire de celles et ceux qui ont construit ce paysage.
Cultes
modifier- L'église Saint-Barthélémy de la commune date du XIIe siècle, elle fut rasée en 1304 et reconstruite en 1571. À nouveau détruite en 1858, elle est reconstruite en 1861 en présence de l'évêque d'Arras et de l'architecte Alexandre Grigny. Elle est touchée durant les deux guerres mondiales[49].
- L'église Saint-Joseph a été construite en 1925 dans la cité minière Saint-Éloi, pour la communauté polonaise travaillant à la fosse no 1 des mines d'Ostricourt.
Médias
modifierLe quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, ajoutée à celle du Communaupole de Lens-Liévin.
Les habitants d'Oignies reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de Nostalgie Lens et de Chérie FM Hauts de France[58]. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon, Métropolys, Contact et Mona FM.
La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo Nord-Pas-de-Calais. Elle est en outre, le siège d'Information locale télévision et vidéo (ILTV), la chaîne de l'agglomération Hénin-Carvin.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine mondial
modifierDepuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, trois sites concernent Oignies :
- le site no 39 est constitué de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt à Oignies, de sa mine-image, et du terril no 115A, 2 d'Oignies, situé quant à lui à Libercourt ;
- le site no 41, à Oignies, est formé par le monument à Henriette de Clercq, fondatrice et dirigeante de la Compagnie des mines de Dourges ;
- le site no 42 est composé de la fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges à Oignies, le terril no 110, 9 de Dourges, la cité-jardin Declercq, un dispensaire de la Société de Secours Minière, la cité moderne des Bonniers, et, sur le territoire de Dourges, les terrils nos 116 et 117, 10 d'Oignies, issus quant à eux de la fosse no 10 du groupe d'Oignies[59],[60].
-
La salle des machines de la fosse no 2.
-
Le monument à Henriette de Clercq.
-
la cité-jardin Declercq.
-
Le terril no 110.
-
Le puits no 9 bis.
Monuments historiques
modifier- L'ancienne fosse De Clercq-Crombez (fosse no 9-9 bis) dont une partie est inscrite aux monuments historiques depuis le et une autre classée depuis le [61].
- L'ancienne fosse no 2 de la compagnie des mines d'Ostricourt, classée aux monuments historiques depuis le [62].
- Le monument à la découverte du charbon (1919) de Charles Caby, orné d'un médaillon de Mme de Clercq sur l'obélisque, inscrit aux monuments historiques depuis le [63] et au patrimoine mondial de l'Unesco (site no 41, dans le parc).
Autres lieux et monuments
modifier- Le château de Mme de Clercq (née Henriette Crombez).
- L'église Saint-Barthélémy construite au XIIe siècle, elle a connu des transformations au XVIe siècle, puis, menaçant ruine, elle fut entièrement reconstruite de 1857 à 1861 par l'architecte diocésain Alexandre Grigny. Les quatre statues des Évangélistes[64] et l'orgue[65] sont classés.
- Le monument aux morts, surmonté du coq gaulois[66].
- La commune dispose d'un mausolée érigé à la mémoire de ses enfants martyrs lors des massacres des 26, 27 et , inauguré le par Vincent Auriol, président de la République[66],[23].
- Le carré militaire britannique, dans le cimetière communal, où reposent deux soldats de la Première Guerre mondiale et 18 soldats, dont un inconnu, de la Seconde Guerre mondiale[66].
- Le cimetière militaire allemand de la Première Guerre mondiale où reposent 743 soldats[66].
- Le monument à la mémoire d'André Pantigny, dans le cimetière municipal, maire honoraire d'Oignies, mort en déportation au camp de concentration de Gross-Rosen[66].
- Cité-jardin Declercq, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
- Cité des Bonniers, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
- Dispensaire de la Société de secours minière, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Patrimoine culturel
modifierLe Multi Jazz Festival est un festival créé en 2002 par William Houssoy, directeur de l'école de musique d'Oignies. Il se déroule en quatre jours aux rythmes du swing.
La commune dans les arts
modifier- 2023 : Gueules noires, film réalisé par Mathieu Turi, acteurs principaux Samuel Le Bihan, Amir El Kacem, Bruno Sanches, Philippe Torreton et Marc Riso, scènes tournées à Wallers, Oignies et Bruay-la-Buissière[67].
Personnalités liées à la commune
modifier- Martin Jean François de Carrion de Loscondes (1762-1824), général des armées de la République, mort dans la commune.
- Henriette de Clercq (1812-1878), née Henriette-Aline-Françoise-Ghislaine Crombez, est une propriétaire, châtelaine et bienfaitrice de la ville d'Oignies, propriétaire de mines, morte dans la commune.
- Simon Zimny (1927-2007), international français de football, il a joué au football dans le club local de l'ASSB Oignies puis Nœux-les-Mines et Reims.
- Michel Jazy (1936-2024), fils et petit-fils de mineurs polonais, a vécu à oignies jusque ses 14 ans avant de déménager en région parisienne et devenir un athlète international en course de demi-fond, fond. A joué au football au club local oignignois (assb oignies), né dans la commune.
- Guy Drut (1950-), sportif (athlète international sur 110 m haies et perche) champion olympique à Montréal, devenu par la suite homme politique, né dans la commune.
- Gervais Martel (1954-), homme d'affaires, président du club de football Racing Club de Lens de 1988 à 2012 puis de 2013 à 2017, né dans la commune.
- Patrick Pélata (1955-), directeur général de Renault depuis 2008, a travaillé dans les mines d'Oignies.
- Laurence Duquenoy (1969-), internationale en athlétisme (course de fond et cross) et licenciée à l'Étoile Oignies Athlétisme durant toute sa carrière internationale.
Héraldique
modifierBlason | De sinople à la fasce d’hermine[68].
|
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La devise de la ville est « Oignies bouge la vie », devise imaginée par le conseil municipal des jeunes.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Regards sur Mai 40, Ouvrage en collectif de la Société de recherches historiques de Carvin, sous la direction d'Arsène Duquesne[réf. incomplète]
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[69] :
- P. Gallant, Oignies et son histoire, 1958-1959.
- E. de Roux, Le monde de la mine : Oignies (Pas-de-Calais), Lewarde (Nord), La Machine (Nièvre), Paris, Éditions du Patrimoine - Scala, 2000.
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
modifier- Site de la commune
- Dossier de la commune sur la base nationale sur l'intercommunalité (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier complet de la commune sur le site de l'Insee[Note 11], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur "Remonter le temps", sur le site de l’IGN[Note 12], [lire en ligne]
- « Oignies » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante.
- Caboche, élu sur la liste du Parti socialiste SFIO, fut exclu de ce parti par la suite et fonda un groupe « socialiste indépendant »
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Oignies » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Oignies - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Oignies - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
Autres sources
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Grand Courant (E3010740) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé du bois Saint-Éloi (E3010732) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Oignies et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « ZNIEFF 310030045 - Marais et terril d’Oignies et bois du Hautois », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Transports en commun, site officiel (page consultée le 18 août 2008).
- « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- (nl + fr + de) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Nord-Frankrijk en West Duitsland (vòòr 1226), Antwerpen, , 1407 p. (lire en ligne), p. 759.
- Histoire locale, site de la mairie (page consultée le 18 août 2008).
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Couejerque-Branche, Galaad Graal, , p. 243.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 273-274, lire en ligne.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 119.
- Frédéric Stévenot, « Oignies et Courrières (Pas-de-Calais), 28 mai 1940 », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )
- Youenn Martin (photogr. Ludovic Maillard), « Il y a 80 ans, Oignies vivait la journée la plus tragique de son histoire », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
- Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273, , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
- « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
- « Attentat dans un Thalys: Le scénario de l'attaque déjouée minute par minute » », sur 20 Minutes avec AFP, (consulté le ).
- « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- Laurent Decotte et Sébastien Leroy, « Aubry sur le fil, Bruay au RN et autres leçons », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24269, , p. 2-3.
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Céline Debette, « - Oignies : la liste emmenée par Camille Goeusse ne se présente pas au second tour des municipales », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Oignies : Fabienne Dupuis candidate pour « continuer de servir » », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Oignies : la liste emmenée par Camille Goeusse ne se présente pas au second tour des municipales », (consulté le ).
- « Louis, Constantin, Henri, François-Xavier de Clercq (1837-1901) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Notice CABOCHE Constant, Louis, Joseph, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
- « Constand Louis Joseph CABOCHE », sur gw.geneanet.org (consulté le ) « Sources : Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 2373 et 1 Z 1092. - Renseignements fournis par la mairie d'Oignies ».
- Philippe Roger, « La commission administrative et le conseil départemental du Pas-de-Calais de 1940 à 1944 : sélectionner un personnel politique et gérer un département au temps de l’État français », Revue du Nord, vol. 2014/4, no n°407, , p. 877-916 (lire en ligne, consulté le ) sur Cairn.info.
- « Journal officiel de l’État français. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- Recueil des textes authentiques des programmes et engagements électoraux des députés proclamés élus à la suite des élections générales des 23 et 30 novembre 1958, p. 859
- Pascal Wallart, « Trois sénateurs sur le territoire… dont un à la succession très convoitée ! : Grande première que cette nouvelle donne politique envoyant au sénat Dominique Watrin, Sabine Van Heghe et un Jean-Pierre Corbisez qui va se démettre de 2 mandats très convoités, dont celui de président de la CAHC », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales à Oignies : « Dynamiques avec vous », le nouvel élan de Jean-Pierre Corbisez et ses colistiers : Le premier magistrat oigninois brigue un 4e mandat à la tête de la commune sous l’étiquette PS. En poste depuis 1995, Jean-Pierre Corbisez souhaite poursuivre la politique qu’il mène depuis dix-neuf ans tout en proposant un programme à taille humaine, au plus près des attentes de ses administrés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Oignies: Jean-Pierre Corbisez repart à la tête d’une équipe de transition », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Conynck, « Fabienne Dupuis succède à Jean-Pierre Corbisez et devient la première femme maire de la commune : Sénateur depuis fin septembre, Jean-Pierre Corbisez a démissionné de son fauteuil de maire en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats. Élue samedi par le conseil municipal, Fabienne Dupuis lui succède et devient la première femme maire d’Oignies », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « C"est un « moment très fort » pour celle qui a occupé depuis 2001 différentes fonctions au sein de l’équipe municipale : conseillère déléguée à la politique de la ville, adjointe aux affaires scolaires et périscolaires, et depuis 2014, première adjointe aux finances et au personnel ».
- « Oignies : Fabienne Dupuis l’emporte largement face au candidat RN : La maire sortante, Fabienne Dupuis a remporté ce second tour avec 62,40 % des suffrages. La tête de liste RN, François Vial, son seul concurrent, n’a donc pas réussi à faire la différence, mais regagne son siège à la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin qu’il avait perdu en 2018. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24743 »
- « Oignies en balade », Site de la mairie (consulté le ).
- « Annuaire des établissements de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Scolaire et para scolaire », Site de la mairie (consulté le ).
- « Établissements Sensible et ZEP », Académie de Lille (consulté le ).
- « Monuments oigninois », Site de la mairie (consulté le ).
- Anna Morello, « Une partie de l’immeuble Anquetil privé d’électricité, des locataires dans le noir », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oignies (62637) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Sport », Site de la mairie (consulté le ).
- Odile Senellart, « Guy Drut inaugure ce samedi un stade à son nom à Oignies », sur www.francebleu.fr, (consulté le ).
- « Liste des fréquences radio »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Conseil supérieur de l'audiovisuel (consulté le ).
- « Bassin minier du Nord-Pas de Calais », sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
- « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
- « Ancienne fosse Declerc-Combez numéro 9-9bis », notice no PA00108468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mines d'Ostricourt », notice no PA62000074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument à madame Declercq dit de la Découverte du Charbon », notice no PA62000124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM62001756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IM62001659, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- N.G., « Première bande annonce pour «Gueules noires», tourné en partie dans le Nord - Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune d'Oignies », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).