Oris-en-Rattier
Oris-en-Rattier est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Oris-en-Rattier | |||||
Oris-en-Rattier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine | ||||
Maire Mandat |
Alain Luc 2020-2026 |
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Code postal | 38350 | ||||
Code commune | 38283 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Orichons | ||||
Population municipale |
106 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 55′ 19″ nord, 5° 52′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 768 m Max. 2 606 m |
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Superficie | 18,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Le village est situé dans la partie méridionale du département de l'Isère, dans un secteur de haute et de moyenne en limite des Alpes du Nord et du Sud. La commune est rattachée à la communauté de communes de la Matheysine, dont la ville principale est La Mure.
Géographie
modifierSituation et description
modifierOris-en-Rattier est située dans la vallée de la Roizonne, un affluent rive droite de la Bonne et sur le flanc ouest du massif du Coiro-Taillefer.
Le pays de la Roizonne, c'est avant tout un petit territoire d’une grande diversité de paysages entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud, entre La Mure et L’Alpe-du-Grand-Serre. Un dénivelé de 2 265 m sépare le sommet du Taillefer qui culmine à 2 857 m d'altitude, du point le plus bas, le confluent de la Nantette et de la Bonne à 592 m. Des altitudes et des expositions très contrastées, des zones arides et des zones humides créent une biodiversité d’une très grande richesse.
Communes limitrophes
modifier- Lavaldens au nord
- La Valette à l'ouest
- Siévoz au sud
- Valbonnais à l'est
Géologie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 152 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 8,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est longé par la Roizonne, un affluent, en rive droite, de la Bonne, donc un sous-affluent du Rhône, par le Drac et l'Isère.
Voies de communication
modifierLe territoire de la commune est situé à l'écart des grands axes routiers nationaux et n'est traversé que par la route départementale 114 (RD114).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Oris-en-Rattier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (38,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,2 %), forêts (25,1 %), prairies (1,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune d'Oris-en-Rattier est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
modifierLieux-dits et hameaux
modifier- la Ville
- les Pras
- les Eyverras
- la Rochette
Toponymie
modifier« ORIS-EN-RATTIER: «AURIES» au XIe siècle, «AURIAS» et «AURHS» au XIVe siècle, «AURIS- EN-RATIER» au XVIIe siècle. La racine «AUR» ou «OR», d'origine pré-indo-européenne, évoque «un lieu retiré, écarté, solitaire sauvage». Mais «ORIS» ou «AURIS» peut également être relié au patois «AURIOU» qui signifie «à l'abri du vent et du froid». La commune est en effet exposée à «AURIOU» (flanc de montagne exposé au couchant et protégé des vents du nord). L'étymologie peut également évoquer un filon aurifère dont l'exploitation aurait été tentée par les Romains. »
— André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, 1995, p.81
Histoire
modifierJusqu'en 1789, Oris fit partie du mandement et châtellenie de Ratier, fief des Alleman de Valbonnais.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 106 habitants[Note 1], en évolution de −4,5 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
modifierHistoriquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Cultes
modifierÉconomie
modifierCulture et patrimoine
modifier- L'Église Saint-Pierre, labellisée Patrimoine en Isère[18].
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Clavel (1773 - 1843), général de la Grande Armée en 1813, commandeur de la Légion d'honneur en 1834.
- Jean Pierre Augustin Petit (1882 - 1967), officier au 2e régiment de tirailleurs algériens (2e RTA) en 1914-18 (7 citations et 5 blessures), puis chef de bataillon au 31e régiment d'infanterie en 1928. Chevalier de la Légion d'honneur en 1916, commandeur de la Légion d'Honneur en 1960. Croix de guerre 1914-1918 avec 1 palme, 1 étoile de vermeil, 3 étoiles d'argent et 1 étoile de bronze. Une de ses citations en le décrit comme un « commandant de compagnie d'une bravoure et d'un sang froid exceptionnels »[19].
- Georges Rizet (1914 - 2005), généticien, est l’un des fondateurs de l’enseignement universitaire de la génétique en France.
Héraldique
modifierOris-en-Rattier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Danièle Vuarchex, Roizonne, histoire illustrée de la vallée du mandatement de Rattier éd. auteur 2013
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Oris-en-Rattier et Lavaldens », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lavaldens », sur la commune de Lavaldens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
- Biographie du commandant Jean Pierre Augustin_Petit