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Pausanias (général)

homme politique et général spartiate
(Redirigé depuis Pausanias (Sparte))

Pausanias, en grec ancien Παυσανίας, mort en 467 av. J.-C., est un homme politique et général spartiate. Il commande l'armée grecque lors de la seconde invasion de la Grèce par les Perses et remporte une victoire décisive à Platées en 479.

Pausanias
Fonction
Régent
Pleistarchos
à partir de
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
SparteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Sparte, Tomb of Pausanias opposite theater of Sparta (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
ΠαυσανίαςVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chef militaire, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Agiades (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Théano (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Nicomède (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Cléomène (d)
Pleistoanax
Aristoclès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire

Biographie

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Membre de la famille royale des Agiades, il est le fils de Cléombrote Ier et le neveu de Léonidas Ier, le héros des Thermopyles. Régent de Sparte pendant la minorité du fils de Léonidas Ier, son cousin Pleistarchos, il commande l'armée grecque qui triomphe à Platées en 479[1]. Il met ensuite le siège devant la ville de Thèbes afin de se faire livrer les hommes qui ont soutenu le parti des Perses[2]. En 477, à la tête de la flotte grecque, il délivre les villes grecques d'Asie, s'empare de Chypre puis de Byzance[3].

Pausanias se rend très vite odieux aux Grecs par la brutalité de son commandement[4]. Il est soupçonné de vouloir se constituer un royaume et Sparte le rappelle brutalement[5]. Il est jugé, mais acquitté et retourne à Byzance en simple aventurier. Cimon le chasse de la ville vers 472-471, et Pausanias s'installe en Troade, reprenant ses contacts avec la Perse. Il craint la puissance nouvelle d'Athènes avec la ligue de Délos, et s'oppose au parti conservateur à Sparte, défavorable aux expéditions lointaines, et plus inquiet de la situation dans le Péloponnèse et de la montée en puissance d'Argos. De nouveau rappelé à Sparte, il est trahi par un de ses serviteurs, qui dévoile ses plans aux éphores.

Pour échapper au châtiment, Pausanias se réfugie dans le temple d'Athéna Chalkioikos[6]. Alors que les éphores hésitent quant à son sort, sa mère Théano dépose une pierre devant la porte du sanctuaire, et part sans dire un mot[7]. Les éphores décident alors de l'emmurer vivant. Pausanias meurt de faim vers 469.

D'après Thucydide, Pausanias et Thémistocle furent « les plus illustres des Grecs de leur temps[8] ».

Références

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  1. Hérodote, Histoires, IX, 74.
  2. Hérodote, Histoires, IX, 86-88.
  3. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 94.
  4. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 95.
  5. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 128-131.
  6. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 134.
  7. Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, XI, 45.
  8. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 138.

Bibliographie

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Sources antiques

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Études

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  • Edmond Lévy, Sparte : histoire politique et sociale jusqu’à la conquête romaine, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (ISBN 2-02-032453-9)