Pic des Gourgs-Blancs
Le pic des Gourgs-Blancs est un sommet des Pyrénées culminant à 3 128 ou 3 129 m d'altitude, sur la frontière franco-espagnole, entre les départements de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées et la province de Huesca.
Pic des Gourgs-Blancs | |||||
Vue du pic des Gourgs-Blancs (au centre) avec le pic Perdiguère (arrière-plan à gauche) depuis le pic de la Hourque. | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 3 129 ou 3 128 m[1],[2] | ||||
Massif | Perdiguère (Pyrénées) | ||||
Coordonnées | 42° 42′ 00″ nord, 0° 28′ 40″ est[1],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | France Espagne |
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Région Communauté autonome |
Occitanie Aragon |
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Départements Province |
Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées Huesca |
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Ascension | |||||
Première | 1864 par Henry Russell et le guide J. Haurillon | ||||
Géologie | |||||
Roches | Granite | ||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : province de Huesca
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Toponymie
modifierGourg, gorga en occitan a le sens de « lac profond »[3]. On trouve au pied du pic, sur son versant nord français, les lacs des Gourgs Blancs. On les appelait Gourgs Blancs à cause de leur couleur d'un bleu laiteux[4].
Géographie
modifierPic des Pyrénées centrales, frontalier entre la France et l'Espagne, entre le port supérieur de Pouchergues et le port d'Oô. Il est situé entre le pic Gourdon et le pic Jean Arlaud. Il domine le lac de Gias et le refuge d'Estos sur le versant espagnol. Versant français, il domine le glacier des Gourgs-Blancs et les Gourgs Blancs avec le lac des Isclots et le lac de Caillauas.
Hydrographie
modifierLe sommet délimite la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Garonne, qui se déverse dans l'Atlantique côté nord, et le bassin de l'Èbre, qui coule vers la Méditerranée côté sud.
Histoire
modifierLa première ascension a été réalisée par le comte Henry Russell et le guide de Luchon Haurillon en 1864[5]. L'ascension par les frères Cadier, en , est relatée dans leur livre : Au pays des Isards.
Le pyrénéiste Jean Arlaud y perd la vie sur le parcours de crête, le . Un pic Jean Arlaud y honore actuellement sa mémoire (3 065 m) depuis 1953. Reconstruit de 1992[6] à 1996[7], à 2 568 m d'altitude à deux pas du grand lac du Portillon[1], le refuge du Portillon porte le double nom de refuge Jean Arlaud.
Voies d'accès
modifier- Accès par le sud (port de Gias) depuis la vallée : Loudenvielle - pont de Prat (altitude 1 232 m), refuge de la Soula par les gorges de Clarabide, lac de Pouchergues, lac de Clarabide, port de Gias (versant Nord)[8].
- Eriste - refuge d'Estos (versant sud).
- Par Bagnères-de-Luchon : en partant des granges d'Astau vers le lac d'Oô.
Notes et références
modifier- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Pic des Gourgs-Blancs sur l'IGN espagnol.
- Glossaire de toponymie des Pyrénées
- Louis Audoubert et Hubert Odier, Lacs des Pyrénées, Éditions Milan
- Comte Henry Russell, Souvenirs d'un Montagnard, seconde édition, revue et corrigée Pau 1908
- Jean Arlaud (1896-1938).
- Le refuge du Portillon – Massif du Luchonnais.
- Les cinq frères Cadier, Au pays des Isards, 1903-1913, réédité en avril 2003 chez MontHélios, pages 39 et 40.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des sommets des Hautes-Pyrénées
- Liste des massifs et sommets des Pyrénées
- Liste UIAA des 3000 pyrénéens
- Géographie des Pyrénées
Bibliographie
modifier- Les cinq frères Cadier, Au pays des Isards, 1903-1913, réédité en chez MontHélios, pages 39 et 40.
- Comte Henry Russell, Souvenirs d'un Montagnard, seconde édition, revue et corrigée, Pau, 1908.
- Collectif, « L'histoire mal connue des Gourgs-Blancs », Bulletin pyrénéen, no 241, .