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Liste des prétendants au trône de France depuis 1792

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Depuis le , date de l'abdication du roi Charles X, suivi par le , date de l'abdication du roi des Français Louis-Philippe Ier et enfin le , date de l'abdication de l'empereur Napoléon III, la couronne de France est principalement disputée entre trois maisons, avec différents prétendants[1] :

Les candidats au trône de France au 9 novembre 2024.

Les titres portés actuellement par les membres de ces familles sont des titres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, les chefs des familles ayant régné ne possédant pas, au regard des lois de la République française, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.

Prétendants royalistes aux trônes de France et de Navarre

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De la Première République à la Restauration (1792-1814)

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Généalogie

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Prétendants

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  Louis XVI
Louis-Auguste de France
Né le à Versailles — Mort le à Paris

4 mois
Duc de Berry

Dauphin de France
Roi de France et de Navarre
Roi des Français

Devenu « roi des Français » en , Louis XVI est suspendu de ses fonctions royales lors de la journée du 10 août 1792, la république étant proclamée le 21 septembre suivant. Pour les royalistes, Louis reste roi de jure jusqu’à son exécution le 21 janvier 1793.
  « Louis XVII »
Louis-Charles de France
Né le à Versailles — Mort le à Paris

2 ans, 4 mois et 18 jours
Duc de Normandie

Dauphin de France
Prince royal

À la mort de son père, Louis-Charles devient pour les royalistes le roi « Louis XVII » alors qu’il est emprisonné à la tour du Temple. Lorsqu’il meurt le , son oncle le comte de Provence devient le prétendant à la succession.
  « Louis XVIII »
Louis-Stanislas-Xavier de France
Né le à Versailles — Mort le à Paris

18 ans, 9 mois et 29 jours
Comte de Provence
Comte de l'Isle
Frère de Louis XVI et oncle de « Louis XVII », Louis-Stanislas-Xavier est considéré par les royalistes comme étant le roi « Louis XVIII ». Lors de la Première Restauration, le roi reprend le nom de Louis XVIII et signe ses actes de l'année dix-neuf de son règne, considérant que son règne a bien commencé en 1795.

Pendant les Cent-Jours (1815)

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Généalogie

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Prétendant

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  Louis XVIII
Louis-Stanislas-Xavier de France
Né le à Versailles — Mort le à Paris

3 mois et 18 jours
Comte de Provence
Roi de France et de Navarre
Pendant les Cent-Jours, le roi restauré en 1814 perd sa couronne. Lors de la Seconde Restauration, Louis la retrouve et règne jusqu’à sa mort, le .

Prétendants légitimistes issus de la branche d'Artois pendant et après la monarchie de Juillet (1830-1883)

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Armoiries des prétendants depuis 1830.

Le , une journée après la publication d’ordonnances au Moniteur, une émeute débute à Paris, c’est le début de la révolution de Juillet. Face à la politique « réactionnaire », l’insurrection populaire se développe jusqu’à son apogée le et décide finalement Charles X à abdiquer le en faveur de son petit-fils Henri d'Artois, comte de Chambord, en confiant la régence au premier prince du sang, Louis-Philippe, duc d’Orléans. N’ayant pas fait proclamer le jeune Henri, comte de Chambord, comme le roi déchu lui demandait, Louis-Philippe, duc d’Orléans devient, après que la Chambre eut amendé la Charte de 1814, le second roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier.

Considérant les lois fondamentales bafouées par le nouveau régime mis en place, les partisans de Charles X considèrent Louis-Philippe Ier, qui appartient à une branche cadette des Bourbons (la maison d’Orléans), comme un « usurpateur ». Exilé, l’ancien roi de France passe le restant de son existence entre le Royaume-Uni et l’Autriche alors que ses partisans — appelés « royalistes » — ne s’immiscent pas ou peu dans la politique sous la monarchie de Juillet, retournant dans leurs provinces.

Au cours du XIXe siècle, le mouvement des partisans de la branche aînée devient notable en France. La notion de « légitimisme » émerge après 1830 et connaît son apogée au milieu des années 1870, où une possible restauration a failli faire d'Henri d'Artois, comte de Chambord, un roi de France s’il avait accepté le drapeau tricolore ou si les députés avaient accepté le drapeau blanc.

À partir de 1830, les prétendants sont des descendants directs de Louis de France, dauphin de France (1729-1765). Issus de la seconde maison d’Artois, fondée par Charles X alors qu’il était comte d’Artois, il s’agit des trois derniers princes issus de la branche directe de la maison de Bourbon.

Généalogie

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Prétendants

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  Charles X
Charles-Philippe de France
Né le à Versailles — Mort le à Görz

6 ans, 3 mois et 4 jours
Comte d’Artois
Roi de France et de Navarre
Comte de Ponthieu
Charles devient roi de France à la mort de son frère Louis XVIII, le . Sacré à Reims le , il abdique à la suite des Trois Glorieuses le , journée pendant laquelle son fils le dauphin, futur « Louis XIX », contresigne l'abdication de son père, par laquelle ce dernier le fait renoncer à ses droits en faveur du petit-fils de Charles, censé devenir Henri V. Cependant, Henri n'est ni proclamé ni reconnu par la Chambre des députés., ce qui n'est pas nécessaire sous la Restauration.
  « Louis XIX »
Louis-Antoine de France
Né le à Versailles — Mort le à Görz

7 ans, 6 mois et 28 jours
Duc d’Angoulême
Dauphin de France
Comte de Marnes
À la mort de son père Charles le , Louis-Antoine devient l’aîné des descendants de la famille royale selon la tradition de primogéniture mâle. Une partie des légitimistes le reconnaît alors comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Louis XIX », contre Louis-Philippe Ier, tandis que d'autres lui préfèrent son neveu Henri (les henriquinquistes).
  « Henri V »
Henri d’Artois
Né le à Paris — Mort le à Frohsdorf

39 ans, 2 mois et 21 jours
Duc de Bordeaux
Comte de Chambord
L’accession au trône du comte de Chambord paraît très proche d’aboutir en 1873. Néanmoins son attachement à la conservation du drapeau blanc comme drapeau national français, et l'attachement d'une majorité de députés, notamment des orléanistes, à la conservation du drapeau tricolore comme drapeau national français, firent échouer toute tentative de restauration.

Prétendants orléanistes de la maison d’Orléans après la monarchie de Juillet (1848-1883)

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Armoiries des prétendants depuis 1883.

D’abord mouvement favorable à la dynastie des Orléans sous la monarchie de Juillet, l’orléanisme devient après 1848 un courant monarchiste qui s’inscrit dans la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

Déchu en , le roi des Français Louis-Philippe Ier s’exile au Royaume-Uni alors que la Deuxième République est mise en place. Rapidement, des orléanistes soutiennent le chef de la maison d’Orléans sous la République. À la mort de Louis-Philippe, le , son petit-fils Philippe d'Orléans, comte de Paris, devient le chef de la maison, certains orléanistes l’appelant « Louis-Philippe II ».

Généalogie

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Prétendants

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  Louis-Philippe Ier
Louis-Philippe d’Orléans
Né le à Paris — Mort le à Esher

2 ans, 6 mois et 2 jours
Duc d’Orléans
Roi des Français
Louis-Philippe devient roi des Français à la suite de l'abdication de Charles X, le . Il doit abdiquer à son tour le .
  « Louis-Philippe II »
Louis-Philippe d’Orléans
Né le à Paris — Mort le à Stowe

32 ans, 11 mois et 29 jours
Comte de Paris
Prince royal
Petit-fils du précédent, ses partisans l’appellent « Louis-Philippe II ».

Prétendants légitimistes aux trônes de France et de Navarre issus de la branche d’Anjou (depuis 1883)

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La mort d'Henri d'Artois, comte de Chambord, en 1883 crée un tournant dans la question dynastique en France. En effet, le dernier Bourbon direct meurt, et la majorité des anciens légitimistes se fondent dans le mouvement orléaniste (connu après 1883 comme étant le « mouvement fusionniste ») en soutenant la « candidature » de Philippe d'Orléans, comte de Paris, au trône de France.

D'autres, se fondant sur un principe de stricte application des lois fondamentales qui invalide le traité d’Utrecht et n'admettant aucune exclusion des princes devenus étrangers et de leur descendance du trône de France, soutiennent le descendant mâle direct de Hugues Capet et Philippe V d’Espagne, Jean de Bourbon (1822-1887).

Les princes qui prétendent aux trônes de France et de Navarre jusqu’à nos jours sont tous membres de la maison de Bourbon-Anjou, la branche de la maison de Bourbon devenue aînée après 1883.

Généalogie

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Prétendants

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Portrait Nom Période Titres d'attente Notes Armoiries revendiquées
  « Jean III »
Jean de Bourbon
Né le à Aranjuez — Mort le à Hove

4 ans, 2 mois et 25 jours
Comte de Montizón Au décès de son cousin Henri d'Artois, comte de Chambord, le , Jean de Bourbon devint l’aîné des Capétiens, l’aîné des descendants de Hugues Capet et Saint Louis, d’Henri IV et de Louis XIV. Une partie des légitimistes (les « Blancs d’Espagne ») l’ont reconnu comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.
  « Charles XI »
Charles de Bourbon
Né le à Ljubljana — Mort le à Varèse

21 ans et 8 mois
Duc de Madrid À la mort de son père Jean le , Charles devient l’aîné des Capétiens ; ainsi, les légitimistes le reconnaissent comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Charles XI ». Il est inhumé à Trieste, dans la cathédrale Saint-Just.
  « Jacques Ier »
Jacques de Bourbon
Né le à Vevey — Mort le à Paris

22 ans, 2 mois et 14 jours
Duc de Madrid
Duc d’Anjou
Après la Première Guerre mondiale, Jacques prit en outre le titre de duc d’Anjou, en tant qu’aîné des descendants du roi Philippe V d’Espagne (1683-1746), fondateur de la dynastie qui était né duc d’Anjou. Ce titre sera par la suite repris par la plupart des prétendants légitimistes jusqu’à aujourd’hui.
  « Charles XII »
Alphonse-Charles de Bourbon
Né le à Londres — Mort le à Vienne

4 ans, 11 mois et 27 jours
Duc de San Jaime
Duc d’Anjou
Alphonse-Charles devient l’aîné des Bourbons à la mort de son neveu Jacques le . Duc d’Anjou, les légitimistes, minoritaires depuis la mort d'Henri d'Artois, comte de Chambord (alors que les orléanistes étaient majoritaires parmi les royalistes français) le reconnurent alors comme « roi de France et de Navarre » sous le nom de « Charles XII ».
  « Alphonse Ier»
Alphonse de Bourbon
Né le à Madrid — Mort le à Rome

4 ans, 4 mois et 30 jours
Roi d’Espagne
Duc de Tolède
Cousin du précédent, l’ancien roi Alphonse XIII résida en divers endroits durant son exil après 1931. Alphonse passa les dernières années de sa vie à Rome. Au décès de son cousin le duc de San Jaime le , Alphonse XIII devient l’aîné des Capétiens ainsi les légitimistes le reconnaissent alors comme « roi de France et de Navarre » sous le nom d’ « Alphonse Ier ».
  « Henri VI »
Jacques-Henri de Bourbon
Né le à San Ildefonso — Mort le à Saint-Gall

34 ans et 20 jours
Infant d’Espagne
Duc de Ségovie
Duc d’Anjou
Duc de Madrid
Duc de Tolède
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jacques-Henri, duc de Ségovie, assume sa position de « chef de la maison royale de France » en tant qu’aîné des Capétiens, et porte le titre de duc d’Anjou.  [2]
  « Alphonse II »
Alphonse de Bourbon
Né le à Rome — Mort le à Beaver Creek

13 ans, 10 mois et 10 jours
Duc de Bourgogne
Duc de Bourbon
Duc de Cadix
Duc d’Anjou
Connu en France sous le titre de courtoisie de duc d’Anjou, Alphonse est considéré par les partisans légitimistes d’une restauration, comme appelé à régner (sous le nom d’ « Alphonse II »), en qualité d’héritier des rois de France. En effet, il était l’aîné des descendants mâles par primogéniture d’Hugues Capet.  
  « Louis XX »
Louis de Bourbon
Né le à Madrid
Depuis le
35 ans, 9 mois et 10 jours
Duc de Touraine
Duc de Bourbon
Duc d’Anjou
Fils d’Alphonse, Louis est l’aîné de la dynastie des Capétiens, descendant direct de Hugues Capet et de Saint Louis et chef de la maison de Bourbon, il est connu comme le duc d’Anjou.  

Prétendants orléanistes fusionnistes de la maison d'Orléans (depuis 1883)

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Après la mort d'Henri d'Artois (1820-1883), comte de Chambord, se voulant héritiers de la monarchie traditionnelle et non celle de Juillet, les aînés des Orléans se posent en prétendants « unionistes » des deux courants monarchistes rivaux (légitimisme et orléanisme). En guise de symbole, Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris, ancien prétendant orléaniste « pur », est appelé après 1883 « Philippe VII » et non plus « Louis-Philippe II ».

Louis-Philippe, duc d’Orléans avait été titré premier prince du sang sous la Restauration, malgré le vote régicide de son père en 1793 : de quoi lever les dernières réticences de certains légitimistes, prêts à faire passer l'opportunisme politique avant le respect des lois fondamentales. Ces légitimistes-là vont faire partie des royalistes fusionnistes, qui envisagent l’alliance des deux dynasties rivales sous l'égide des Orléans, compte tenu de l’absence de progéniture d'Henri d'Artois, comte de Chambord[N 4]. À la mort de ce dernier, le , Philippe d'Orléans, comte de Paris, devient donc le candidat « fusionniste[N 5] » au trône de France : le prince passe de « Louis-Philippe II » à « Philippe VII » pour une majorité de royalistes.

De nos jours, dans le cadre des « querelles dynastiques françaises », les princes d’Orléans justifient leur prétention au trône de France suivant plusieurs arguments :

Généalogie

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Prétendants

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  « Louis-Philippe II » puis « Philippe VII »
Philippe d’Orléans
Né le à Paris — Mort le à Stowe

11 ans et 15 jours
Comte de Paris
Prince royal
À partir de 1883, le comte de Paris se pose en héritier de tous les Capétiens et non plus des seuls Orléans. Il abandonne l’héritage libéral de son grand-père. Ses partisans ne l’appellent plus « Louis-Philippe II », comme auparavant, mais « Philippe VII », pour revendiquer une supposée continuité avec les Valois et les Bourbons.
  « Philippe VIII »
Philippe d’Orléans
Né le à Twickenham — Mort le à Palerme

31 ans, 6 mois et 20 jours
Duc d’Orléans Fils du comte de Paris, Philippe est prétendant orléaniste au trône de France de 1894 à 1926. C’est également un explorateur, un naturaliste et un écrivain de renom.
  « Jean III »
Jean d’Orléans
Né le à Paris — Mort le à Larache

14 ans, 4 mois et 28 jours
Duc de Guise Face à des difficultés politiques, le duc de Guise est contemporain de l’interdiction faite aux catholiques par Pie XI de soutenir Maurras et l’Action française, c’est-à-dire les plus puissants soutiens de la maison d’Orléans. L’entre-deux-guerres est donc une période d’éloignement entre le prétendant orléaniste et l'Action française.
  « Henri VI »
Henri d’Orléans
Né le au Nouvion-en-Thiérache — Mort le à Cherisy

58 ans, 9 mois et 25 jours
Comte de Paris De 1940 à 1999, Henri devient l’un des prétendants au trône de France et est alors considéré par les orléanistes comme roi de France sous le nom de « Henri VI » — « Henri V » étant le comte de Chambord, le petit-fils de Charles X.
  « Henri VII »
Henri d’Orléans
Né le à Woluwe-Saint-Pierre — Mort le à Paris

19 ans, 7 mois et 2 jours
Comte de Clermont
Comte de Mortain
Comte de Paris
Duc de France
Prétendant orléaniste au trône de France à la mort de son père en 1999, Henri porte les titres de courtoisie de comte de Paris et duc de France. Il se pose dès lors en « chef de la maison de France », du fait de sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle de Philippe de France (1640-1701).
  « Jean IV »
Jean d'Orléans
Né le à Boulogne-Billancourt
Depuis le
5 ans, 9 mois et 19 jours
Duc de Vendôme
Comte de Paris
Prétendant orléaniste au trône de France depuis 2019. Il est pour ses partisans, depuis la mort de son père, le « chef de la maison de France », du fait de sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle de Philippe de France (1640-1701).

Prétendants bonapartistes au trône impérial de France

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Des abdications de Napoléon Ier à aujourd'hui

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Généalogie

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Prétendants

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Portrait Prétendant Période Titres Notes
  Napoléon Ier
Napoléon Bonaparte
Né le à Ajaccio — Mort le à Longwood

11 mois et 14 jours


5 ans, 10 mois et 13 jours
Empereur des Français
Roi d’Italie
Empereur à partir de , Napoléon Ier abdique le . Revenu de son exil pendant les Cent-Jours, il abdique une seconde fois, , après la bataille de Waterloo.
  Napoléon II
Napoléon Bonaparte
Né le à Paris — Mort le à Vienne

11 ans, 2 mois et 17 jours
Prince impérial
Roi de Rome
Empereur des Français
Duc de Reichstadt
Le prince impérial devient théoriquement empereur des Français, en 1815, pour deux semaines, entre l'abdication de son père et le rappel de Louis XVIII, puis prétendant au trône impérial après la mort de Napoléon.
  « Joseph »
Joseph Bonaparte
Né le à Corte — Mort le à Florence

12 ans et 6 jours
Roi d’Espagne
Roi de Naples
Comte de Survilliers
Après l’abdication de son frère, Joseph vit à Bordentown (New Jersey), s'y faisant construire la résidence de Point-Breeze grâce à la vente des bijoux de la couronne espagnole et s’occupant d’agronomie. Joseph retourne en Europe où il habite successivement l’Angleterre puis l’Italie. À la mort du duc de Reichstadt, il devient de jure chef de la maison impériale.
  « Louis »
Louis Bonaparte
Né le à Ajaccio — Mort le à Livourne

1 an, 11 mois et 27 jours
Roi de Hollande
Comte de Saint-Leu
À la mort de son frère Joseph, le prince Louis devient de facto le chef de la maison impériale de France.
  Napoléon III
Louis-Napoléon Bonaparte
Né le à Paris — Mort le à Chislehurst

6 ans, 4 mois et 7 jours


2 ans, 4 mois et 5 jours
Empereur des Français Vaincu à Sedan, Napoléon III est fait prisonnier le alors que la République est proclamée par des députés deux jours plus tard. Il est déchu par l'Assemblée le 1er mars 1871. Exilé, l’ultime monarque de France finit ses jours à Chislehurst, en Angleterre.
  « Napoléon IV »
Louis-Napoléon Bonaparte
Né le à Paris — Mort le à Ulundi

6 ans, 4 mois et 23 jours
Prince impérial
Comte de Pierrefonds
Après la mort de son père, le , le prince impérial signe « Napoléon » au lieu de Louis-Napoléon précédemment. En tant que prétendant au trône impérial, il fut parfois désigné sous le nom de « Napoléon IV ».
  « Napoléon V »
Victor Bonaparte
Né le à Paris — Mort le à Bruxelles

46 ans, 11 mois et 2 jours
Prince Napoléon Petit-cousin du précédent et candidat rival de son père Napoléon-Jérôme car préféré des bonapartistes.
  « Napoléon VI »
Louis Bonaparte
Né le à Bruxelles — Mort le à Genolier

71 ans
Comte de Montfort
Prince Napoléon
Grand amateur d’alpinisme, de ski, d’automobile et de plongée sous-marine, le prince Louis Napoléon a participé aux activités de sociétés implantées au Sahara, en Afrique équatoriale et dans l’ancien Congo belge. Avec son épouse, il veille à la sauvegarde du patrimoine napoléonien, comme en 1979, où il fait don à l’État de manuscrits, souvenirs et œuvres d’art provenant de la succession de Napoléon Ier et de Napoléon III.
  « Napoléon VII »
Jean-Christophe Napoléon Bonaparte
Né le à Saint-Raphaël
Depuis le
27 ans, 6 mois et 6 jours
Prince Napoléon Petit-fils du précédent, fils de Charles Bonaparte, prétendant au trône en vertu du testament de son grand-père[3],[4].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Les prétendants des branches aînées successives des Capétiens et des Bourbons sont signalés dans les sections suivantes :
  2. Les prétendants de la maison d’Orléans sont signalés dans les sections suivantes :
  3. Les prétendants de la maison Bonaparte sont signalés dans la section « Prétendants bonapartistes au trône impérial de France ».
  4. Dont le plus proche cousin agnatique est l'infant déchu Jean de Bourbon, dont le fils aîné prétend au trône d'Espagne contre le roi Alphonse XII.
  5. Réussissant le tour de force de rallier une grande partie des anciens légitimistes aux orléanistes, tandis qu'une minorité reste fidèle à la nouvelle branche aînée des Bourbons, issue du deuxième petit-fils de Louis XIV.

Références

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  1. Guillaume Perrault, « Qui serait le roi de France aujourd'hui ? », sur lefigaro.fr, 5 mai 2023.
  2. règlement des armoiries de Jacques-Henri de Bourbon, Duc d'Anjou daté du 11 mars 1969 cité par Hervé Pinoteau, L'héraldique capétienne en 1976, p. 17
  3. C. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, 2002, pp. 441-442.
  4. (es) Juan Cristóbal, Príncipe Napoleón, Jefe de la Casa imperial de Francia — Explications de l’Institut Napoléon Mexique-France sur la querelle dynastique de 1997.

Articles connexes

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